Avec le recul, je pense que le plus dur avec Simoun consiste à surmonter le générique de début, car à lui seul il risque de rebuter nombre de spectateurs potentiels. Cela ne vient pourtant pas de la qualité de la musique – qui est tout simplement magnifique – ni des visuels faisant miroiter un monde intriguant et des choix graphiques sortant des sentiers battus. Par contre, n'apercevoir que des filles âgées entre 8 et 18 ans, dont certaines en train de s'embrasser langoureusement... Tout de suite... C'est plus surprenant. Surtout que le nom du studio (Deen) apparait dans ledit générique, et qu'il n'inspire pas forcément la confiance, surtout après avoir montré des mademoiselles échangeant des litres de salive. Pourtant, l'intérêt de cette série réside effectivement dans son histoire, dans son univers riche, dans la qualité de ses visuels, et dans ses thèmes. Malgré une légère baisse de régime aux alentours de l'épisode 17, il s'agit vraiment d'une très grande réussite, qui à l'instar d'un Shin Kaitei Gunkan mériterait une meilleure connaissance du public.