Points positifs :
• Dessin et animation assez bons, même s’il n’y a rien d’exceptionnel. On remarque le manque de détail sur les personnages ainsi que les décors.
• Très bon doublage pour l’ensemble des persos. Certains auront peut-être du mal à supporter la voix de Mayuri.
• Côté musique l’opening est parfait et on se retrouve à l’écouter à chaque épisode (voire à chanter !). Le reste de l’OST accompagne bien la mise en scène, mais n’est pas marquante.
• L’histoire tournant autour du voyage temporel n’est pas nouvelle, mais est assez bien écrite, sa force étant de s’appuyer sur ses personnages.
• Les personnages sont tous intéressant et tous utile. Aucun n’est là pour faire de la figuration ou servir de plante verte. Ils ont tous le droit à un développement.
• Un charac design réussi.
Points négatifs :
• Le montage des premiers et derniers épisodes manque de fluidité.
• Le fait que durant la moitié de la série, chaque personnage va utiliser le retour dans le temps pour résoudre ses problèmes. Ça devient vite répétitif et surtout on a du mal à comprendre que Kyouma soit à chaque fois partant (c’est même lui qui est souvent à l’initiative) alors même qu’il est surpris après coup de la gravité des changements causés.
• La série se veut à bien des égards réaliste niveau scientifique, or beaucoup de choses (surtout dans la deuxième moitié) sont limites voire complètement farfelues.
• Bien que réussi, les personnages sont trop stéréotypés : le bishonen, la tsundere, le pervers, la naïve…
• Le scénario n’est pas toujours une réussite, c’est d’autant plus dommage vu le potentiel de l’histoire derrière.
Soi-disant l’un des meilleurs animes de tous les temps, je suis resté sur ma faim. Une partie de l’anime est trop répétitive et une autre ennuyante. Le concept de retour dans le temps qui aurait pu donner quelque chose d’assez excitant vu l’histoire et les personnages n’est exploité qu'au minimum sans parler des incohérences qui en découlent. Dommage aussi que l’anime ne tranche jamais entre les vraies théories scientifiques et les autres plus imaginaires, alternant constamment entre les deux jusqu’à la fin.
7/10