Le style peut être un peu lourd tant la manière de filmer est soutenu, voir cinématographique.
Puis petit à petit on s'attache à ces personnages qui se déclinent sur chacun des épisodes, sans étouffer l'épisode de ce seul personnage non plus. Et l'on revient volontiers savoir comment ils·elles vont se sortir de cette "sueur" qui les entoure. La musique dirige, domine, encercle tout. Elle est omniprésente et toujours de qualité. On n'a l'impression de régulièrement assister à un concert de NPR (ref : les Tiny Desk).
Toutefois, quelque chose résistent au rythme.
L'impression que l'on n'est jamais véritablement pris dans la fureur de l'histoire, dans cette angoisse que l'on veut nous faire ressentir mais qui ne prend pas à l'image.Une expérience de spectateur qui passe toujours un peu à côté du scénario, mais qui retombe sur la partition de musique.
A vrai dire, on ne croit pas à cette histoire de gang (Gang-19!!!!! sérieusement!!!) ni à ce commissariat. Il semble qu'il a fallut correspondre aux codes de la série et que l'équipe s'est perdu dans les choix scénaristiques à faire.
A vrai dire, je n'arrive pas à savoir si oui ou non la série est réussie.
Les acteurs·rices sont bon·nes, la musique est de qualité, la photographie subtile. Mais le coup semble toujours tomber à côté.
Dubitatif !!
Jamais vu Paris filmé de cette manière : ni vraiment Paris, ni vraiment New-York.
Netflix ne fabriquerait-il pas une bouillie photographique légèrement faussé ? <<