Et ben, les petits potes, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas pris mon pied comme ça sur une série.
Série très courte, six épisodes de 50 minutes. Comme une imbécile, j'ai regardé les deux premiers épisodes, et quand j'ai vu qu'il n'y en avait que six disponibles, je me suis dit que j'attendrai la fin de la saison pour regarder la suite...Je pouvais toujours attendre, ahem.
Bref, une fois que j'ai capté qu'il n'y avait que six épisodes, plus rien ne me retenais de me les enfiler en une semaine.
C'est une série anglaise qui n'est pas encore diffusée officiellement aux Etats-Unis. Je n'en avais pas entendu parler avant et c'est en voyant la tronche de Dr House sur un site de stream que j'ai été googler le nom de la série. C'est tiré d'une nouvelle datant de 1993, et c'est visiblement assez fidèle.
(il y a des petits détails qui change, comme les lieux d'habitations, et le sexe d'un des personnages principaux)
A peine passé le générique, j'étais conquise. J'accorde une grande importance au générique au premier visionnage. Il est court, efficace, petite confrontation de la richesse et de la violence qui la construit, bref rien à redire.
Le premier épisode ,pose les bases, mais se différencie des autres. Comme il présente le contexte et les personnages, il est un peu plus lent et mystérieux que ceux qui vont suivre.
Le casting est excellent, personnellement, je n'ai pas trouvé de faille, les acteurs se marient tous très bien dans leurs jeux, et puis, je commençais à en avoir marre d'entendre l'accent américain. Un bon bol d'anglais, ça fait du bien!
Je ne vous conseille pas de lire le synopsis, ça gâcherait une première partie qui se veut un peu mystérieuse et vous seriez trop dans l'attente de l'action. Personnellement, sans n'avoir rien lu, j'ai vraiment accroché, et je suis persuadée que ça a joué dans ma perception.
Je peux vous dire que c'est un mélange d'action et de drame, et que ça reste assez simpliste mais tout en finesse.
En somme, des histoires de trahison, de jalousie, de magouille, de bien contre le mal, en somme des éléments de séries/films assez classiques, mais drôlement bien mis en scène dans The night manager.
J'accorderai également un point bonus à la bande-son, qui reprend habilement le même thème et le dérive sous plusieurs formes.