It’s a joke !

Ce sera peut-être l’unique fois de ma vie que j’écrirai un commentaire sur ce site, mais après avoir vu cette série et vu, lu autant de commentaires élogieux...
Qu’on aime le genre fantastique ou pas, que l’on aime les jeux vidéo ou pas, les jeux the Witcher et les livres de Sapkowski sont le résultat du travail de véritables professionnels qui ont su brillamment concilier le fond et la forme.
Ce n’est pas pour rien que le jeu vidéo the Witcher 3 a conquis des millions the gamers dans le monde. Énormément de détails transcendent l’amour de l’art visuel (et sonore). C’est un véritable mélange de savoir faire autant techniques que narratifs!
Depuis bien plus longtemps, les livres de Sapkowski sont un succès dans son pays et ce n’est pas non plus, pour rien. Cette façon d’arriver à créer de la surprise, du fun, (avec des elfes, des nains, des sorcières etc etc )et cela, sans tomber pour autant dans du cliché. C’est facile à lire mais mature, du suspens, de l’horreur, de l’action, de chouettes rebondissements, du sexe (sans grossièretés) et de l’humour bien dosé.

Puis arrive donc la série de Netflix...Et là il y a quelque chose de bizarre qui se passe! A aucun moment je n’arrive à rentrer dans l’histoire et pourtant je la connais bien, je devrais être enthousiaste car on en reprend pas mal d’intrigues.
Se voulant une adaptation fidèle des livres, je n’ai jamais vu à ce point un média passer à côté, remodeler et appauvrir autant un univers aussi bien dans le fond que dans la forme. Et ce à l’image de ces personnages
Geralt of Netflix par exemple, impossible pour moi de le prendre au sérieux durant les 8 épisodes. Cavill perruqué, semblant jouer à essayer d’être le Geralt de the Witcher 3, forçant sa voix pour qu’elle ressemble à celle d’un mec de 50 piges et c’est fort dommage, car l’acteur a naturellement une belle voix.
Son personnage étant tellement peu présent dans cette saison (tout au contraire des bouquins) et ses dialogues étant tellement pauvres insipides (tout au contraire là aussi, des bouquins) c’est à se demander si les créateurs de la série aiment, comprennent vraiment ce personnage.

Yennefer of Netflix est une autre image de cet appauvrissement qui semble être dans la série, une éternelle victime, n’arrêtant pas de se plaindre, pleurant souvent sur son sort. Quel intérêt y a t il a suivre l’histoire de quelqu’un qui n’arrête pas de se plaindre et dont l’intrigue est digne d’une télé novela??!!
L’univers de the Witcher dans les bouquins est dur mais les femmes, malgré tout, y réagissent avec certaine force et intelligence et que cela soit des personnages méchants ou pas d’ailleurs.

Fringillo Netflix est un grand regret pour moi tout particulièrement. Dans l’univers des bouquins, la discrimination, le racisme sont des sujets piliers de l’univers du Witcher. Du coup y ajouter des personnages de couleur par ci par là, comme si de rien, y enlève une certaine crédibilité.( Ne criez pas bêtement au racisme svp, parce que je suis une femme de couleur de 36 ans alors baissez vos flingues!!!)
MAIS ll y avait une idée a exploité pourtant.
Adapter pour ce média n’est certes pas un exercice facile, on doit faire des compromis, des raccourcis et quitte à détourner un personnage et le rendre différent de ce qu’il est dans les bouquins, autant le faire intelligemment et cela aurait pu être le cas pour Fringilla Vigo.
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) Dans les livres et les jeux, Nilfgaard est le grand envahisseur des royaumes du Nord, et pourtant, à plusieurs occasions, on nous parle de ce qu’il a de moderne et progressiste par rapport à ces même royaumes du Nord. Fringilla Vigo aurait pu incarner à elle seule, le côté progressiste et moderne de Nilfgaard, et cela avec force, intelligence et charisme!
Quelle belle occasion ratée!

Car the Witcher Netflix c’est ça, une belle occasion ratée!
Oubliez la maturité des livres et des jeux, là vous êtes devant un ramassis de cliché, pour ados.
C’est facile, cela ne prend pas de risques, c’est pauvre visuellement ,techniquement, narrativement c’est immensément ennuyeux !
Moi qui suis fan, j’aurais voulu aimer, mais non!