iZombie c’est la série que j’ai découvert complètement par hasard et que je n’aurais jamais regardé si mon dernier épisode de The Royals (oui, j’assume) n’avait pas eu un problème de chargement. Comme quoi, le hasard fait bien les choses.
Il n’y a pas vraiment de mystère, iZombie… bon ba oui, ça parle de zombies. Mais ne vous attendez pas à découvrir un nouveau The Walking Dead. Le seul point en commun de ces deux séries, à part leurs bouffeurs de cervelles, est qu’elles sont toutes les deux adaptées de comics.
Nous retrouvons donc Olivia – Liv – Moore (Rose McIver), brillante interne qui après une garde, décide de se rendre à une fête sur un bateau. Manque de chance, la soirée va dégénérer suite à une attaque de zombies. Quelques heures plus tard, elle se réveille dans un sac mortuaire, vivante. Ou plutôt, morte-vivante. Liv va devoir cacher sa nouvelle condition à son entourage, famille et (ex) fiancé compris. Seul son nouveau boss est au courant : le Docteur Ravi Chakrabarti (Rahul Kohli) avec qui elle travaille à la morgue de l’hôpital. Pratique quand une petite envie de cervelle vous titille l’estomac. Petit problème cependant, Liv se retrouve aussi avec les souvenirs et la personnalité du cadavre dégusté. Un souci qui va s’avérer très utile pour aider l’inspecteur Clive Babineaux (Malcolm Goodwin), qui la prend pour un médium.
Machinalement, je vous dirais qu’iZombie a un petit côté Veronica Mars (la série avec Kristen Bell). Par la suite, j’ai compris pourquoi. Toutes les deux ont les mêmes parents : Rob Thomas et Diane Ruggiero. Sorte de Cop show narré par l’héroïne, ne vous laissez pas rebuter par ce format. Les intrigues parallèles aux enquêtes nous promettent de belles surprises.
J’aime le côté zombies sans fin du monde et survie humaine. L’attaque du bateau semble pour le moment unique et aucun virus ne menace de tous nous exterminer. C’est juste ce qu’on appelle « être au mauvais endroit, au mauvais moment ». La thématique avait déjà été traitée dans la série britannique In the flesh mais le côté dramatique m’avait quelque peu agacé. IZombie, à son opposé, est drôle et très frais.
Et surtout, je suis vraiment fan de Rose McIver. Elle incarne à la perfection, aussi bien physiquement que dans son interprétation, le personnage de Liv. A côté Ravi et Clive semblent un peu fades mais dans l’ensemble, le casting s’en sort plutôt bien.
Un super zombie ?
Dans le premier épisode, le Docteur Chakrabarti dit à Liv : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », référence direct à Peter – Spider Man – Parker. Pour moi, tous les éléments présents me donnent envie de considérer iZombie comme une série de super-héros. Les dons provoquer par les fringales de Liv sont un peu comme une malédiction. En langage super-héroïque, ça veut dire des supers pouvoirs. Elle a même son fidèle Robin à ses côté et un secret à garder. Et une fois que Liv aura compris que de son malheur peut sortir de bonnes choses, elle va chercher à comprendre son nouveau elle. L’apprentissage étant une thématique chérie de nos amis à collants et cape. Et il ne va pas être des plus facile : face à un Ravi à la recherche d’un antidote, Liv préféra-t-elle rester en super-morte ou en normale-vivante ?
Frais et décomplexé, iZombie, sans une énorme originalité, arrive à nous faire oublier l’étiquette «Teen » collée à cette série. On peut aimer le programme tout en approchant dangereusement des 30 bougies. Les audiences l’ont d’ailleurs prouvé. En plus d’atteindre une large catégorie d’âges, ces dernières sont plutôt correctes pour un programme de la CW. Et c’est tant mieux. Parce que je me vois bien faire un petit bout de chemin avec Liv et tout sa clique. Il va par contre falloir que je fasse preuve de patience : suivre la diffusion en temps réel avec les US, ce n’est pas facile, facile pour calmer mon appétit sériephile !
Petite mention spéciale au générique animé qui reprend et rend hommage aux dessins de Michael Allred. Le titre Stop, I’m already dead des Deadboy & the elephtmen est super sympa pour l’accompagner.