Les meilleures BD de 2020 selon Arthur Debussy

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Je découvre enfin Sergio Toppi avec ce recueil de 4 histoires courtes. Et c'est génial. Köllwitz 1742 constitue une belle et tragique réflexion sur la guerre, à travers quatre époques et quatre univers très différents. Mais toujours avec ce dessin extraordinaire et profondément original, et un sens du récit maîtrisé à la perfection. Sergio Toppi est l'un des grands maîtres de la bande dessinée, et je me réjouis d'explorer davantage son œuvre dans les années à venir.

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La Guerre d'Espagne vue par Vianello. Il plonge un Légionnaire français au milieu d'un bourbier particulièrement inextricable... Amour, courage, trahison, politique... Nous retrouvons les ingrédients habituels des œuvres de l'auteur italien, servis par un coup de crayon de qualité, sous l'ombre tutélaire d'Hugo Pratt.

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Encore une magnifique BD signée Pierre Alary, décidément un auteur et dessinateur à suivre ! Après le magnifique diptyque Mon traitre / Retour à Killybegs, le voici de retour, cette fois également au scénario, pour faire revivre le personnage de Zorro.

Le coup de crayon élégant d'Alary, son sens du découpage, ses couleurs choisies avec soin, tout cela fait de cet essai un superbe album. Si l'on ajoute un récit fort, socialement engagé, avec de nombreuses péripéties, on obtient l'une des grandes réussites de ces dernières années.

Une fois de plus, Alary nous offre une sorte de classique immédiat. Ce qui est peut-être le revers de la médaille : cet album est peut-être un peu trop convenu, certains lecteurs seront peut-être déçus. Mais on ne peut pas dire qu'il laisse froid, il y a une vraie intensité dans ce récit et dans les yeux de ces personnages qui ont soif de justice. Pour moi il s'agit d'une vraie et belle réussite.

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Un des meilleurs albums de la série. Décidément, c'est bien sur Mars que se passent les péripéties les plus intéressantes.

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Je vais être franc, je n'ai jamais été fan du dessin de Jean-Luc Masbou, que je trouve très maladroit, ni de ses couleurs, assez disgracieuses. Pour tout dire, je partais dans l'optique de tacler cette BD, je m'attendais à quelque chose de raté et sans grand intérêt.

Mais Masbou m'a positivement surpris. Le dessinateur, qui débute au scénario, nous offre un album tellement généreux et fantaisiste que j'oublie sa maladresse pour louer sa verve et sa truculence... Comme pour « De Cape et de Crocs » d'ailleurs.

Alors qu'Ayroles ne cesse de me décevoir, Masbou reprend le flambeau de leur série culte et nous offre une BD intelligente, drôle et poétique. Mine de rien, en usant de différents styles de dessin, il se paie même le luxe d'être audacieux. En somme, une vrai belle surprise !

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Le premier tome de ce diptyque avait été un véritable évènement, et pour cause, c'était un album visuellement magnifique et plein de promesses, avec un scénario ambitieux. En revanche, la sortie de ce tome 2 s'est faite dans une certaine indifférence, ce qui m'a surpris... De plus, j'avais lu des critiques assez mitigées, donc je partais beaucoup moins confiant dans la lecture de ce second tome.

Après l'avoir lu, je comprends mieux : cet album est très décevant, dans le sens ou son intrigue est beaucoup plus resserrée, notamment autour du siège d'un château, les péripéties beaucoup moins nombreuses et les personnages peu développés. Alors que le tome 1 était foisonnant, visuellement mais aussi scénaristiquement parlant.

Ici tout va très vite, on tourne frénétiquement les pages, mais ça n'avance pas. Peu ou pas d'émotion, des personnages auxquels on a du mal a s'attacher, un récit finalement très banal...

Restent le dessin et les couleurs, sublimes. Mais la déception est bien réelle : à la fin du premier tome je pensais qu'on tenait là un récit majeur de la bande dessinée contemporaine, maintenant je ne peux que déplorer ce tome 2 qui clôt de façon trop hâtive, voire bâclée, une aventure qui augurait du meilleur... Dommage, vraiment...

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Changement de dessinateur : Critone s'en sort pas trop mal, mais il n'a pas la maîtrise de Marini, que ce soit au niveau du découpage, des cadrages, du dessin, ou des couleurs... Quant à Desberg, il revient aux bases de la série : un mélange d'aventure, d'archéologie et d'ésotérisme, avec son héros attachant, sorte d'Indiana Jones du 18e siècle. Un retour aux sources qui fait plaisir, Desberg m'avait dégouté avec ses précédents albums sombrant peu à peu dans le grand n'importe quoi... Dommage que cet album ne soit qu'un tome de transition, pas d'histoire aboutie ici, juste une accroche qui donne envie de lire la suite... Ce qui n'est déjà pas si mal !

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Les auteurs persistent et signent : Delep toujours aussi intéressant au dessin, Dorison toujours aussi décevant au scénario... J'attends la suite et la fin de la série pour voir où nous emmène Dorison. Pour le moment, c'est peu dire que je ne suis pas convaincu...

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Une grosse déception. Une BD grossière et simpliste, devant les bonnes notes et critiques, j'en attendais beaucoup plus.