Les meilleurs albums de 2017 selon Dröm

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Attention. Album narratif qui déclenche addiction et insomnie. Je vous aurais prévenu.

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La scène est pour Gira, une sorte d'atelier alchimique musicale, où les morceaux se transforment en d'autres, se réincarnent. Sachant qu'il s'agit de la dernière galette que nous offrent cette incarnation des Swans, c'est l'occasion d'écouter des composition connues dans leurs forme la plus aboutie (Screenshot, Cloud Of Forgetting ...) et de nouveaux morceaux, que l'on ne connaitra probablement pas en version studio.

Sinon comme toujours avec Swans, c'est un sommet de musique spirituelle, où la grâce se cache au milieu du bruit et de la violence pure. La prestation de Gira est dans cet album, inoubliable.

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Vulpeck c'est tout simplement l'amour de faire de la musique. C'est tout con, peut être naïf mais je ressens ça chez eux comme nul part ailleurs. La passion de jouer ensemble, la joie de faire des feat avec des grands musiciens, le plaisir même de la production et du mixage. Le groupe n'a en revanche, pas toujours briller dans ses albums souvent inégaux, le format EP leur correspond souvent mieux. Ca s'arrête avec Mr Finish Line (see what i did there), puisque le groupe nous sort une galette avec assez de compositions marquantes pour justifier le format. Si on est critique, on peux voir que quelques morceaux existaient déjà depuis des années, mais ils n'ont jamais été vraiment exploité par le groupe et c'était le prix à payer pour avoir des morceaux hyper efficaces en nombre. La deuxième moitié est moins grandiose que la première mais reste bonne. C'est de toute façon un de mes albums favoris de l'année.

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Puissant. Phil chante, avec une sorte d'étonnante sobriété, des paroles qui arrachent le coeur. Tout est dans ses paroles, même si sa voix libère parfois de formidables émotions, presque enfouies. Un album qui respire certe une tristesse épouvantable, mais aussi une certaine paix, et c'est là que je trouve l'oeuvre vraiment très belle.

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Le Krautrock ne s'est jamais tenu trop éloigné du groupe, mais ici on y rentre en pleins dedans. Stu sonne parfois comme Damo Suzuki même. Et puis chaque morceau est une gemme.

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Live d'un des meilleurs guitaristes actuels. Il y joue la plupart des composition de son album Fleeting, dans un lieu qui donne à sa guitare la profondeur qu'elle mérite, épaulé par un artiste qui semble spécalisé dans l'ambient. Le jeu de Glenn Jones y brille avec une telle beauté, même les (très bon) lives qu'on trouve sur youtube n'atteignent pas cette grâce. Le bémol que je peux trouver, c'est qu'Azevedo en fait sûrement un peu trop parfois, surtout sur une piste, mais il apporte tout de même un accompagnement respectueux et profond. J'hésite même à mettre le 9, à voir sur la durée.

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De tout ce que j'ai écouté de Machine Girl, c'est clairement mon album favoris. J'aime leur musique mais il y a toujours eu une distance qui m'empêchait de pleinement rentrer dedans. Là cette barrière a clairement explosée et quel plaisir de pouvoir prendre enfin mon pied sur ce son. On a une violence Punk à la Death Grips mais avec tout un flot de couleurs qui tendent à donner une vraie générosité à l'ensemble. Machine Girl semble vouloir à la fois faire du bien et du mal à nos oreilles. Une vraie bonne surprise, gloire au label Orange Milk Records.

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Décidément, la quantité encourage la qualité chez certains. Deuxième album de Brockhampton cette année, après Saturation premier du nom et que dire si ce n'est qu'il est bien plus fun et varié que le précédent. La prod est particulièrement brillante et c'est pas l'opener "Gummy" qui vous convaincra du contraire. Le collectif déploie ses talents avec une efficacité redoutable, les mecs ont faim et c'est pas finis, vu que Saturation risque d'être une trilogie bouclée d'ici la fin de l'année. Moi qui ai aimé le premier opus, sans plus, là je me retrouve conquis.

https://youtu.be/vWhPimx07H0?t=20s

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Passé la lourdeur des premières écoutes, ce Fleet Foxes révèle enfin ses richesses à mes oreilles. L'album se vit comme un film, la tracklist étant bien étudié, et les morceaux sont eux mêmes assez éclatés. L'aspect "collage" qui pertube en premier lieu, est une franche réussite, les ambiances s'entrechoquent, pour le plus bel effet. La voix de Robin, qui m'a bien irrité pendant quelques temps, est un délice finalement, car elle cherche à capturer les mélodies les plus intriguantes. Et c'est bien le mot, cet album intrigue, déploie son mystère. C'est brut, exigeant au départ, tellement qu'on peut avoir du mal à trouver des airs marquant ou même à finir l'album dans un premier temps. Mais avec de la perséverance, on se rends compte que tout est bien là, les paroles sont marquantes, la moindre envolé fait vibrer, la spiritualité du groupe se fait plus subtil. Si ma préférence ira sûrement toujours pour les débuts pop-folk du groupe, leur approche du progressif mérite bien qu'on s'y investisse.

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J'aimerais jouer au jeu un jour, malgré tout ses défauts, mais l'OST fait partis de ses plus grandes qualités parait-il. Pas difficile de comprendre le pourquoi du comment quand on voit qui est la compositrice. C'est juste extrêmement épique et émotionnel, très inégal aussi et sûremment pas aussi subtil que Nier Automata, mais je préfère l'ost de FF XV pour l'instant. Mon attache au style si reconnaissable de Yoko Shimomura en est forcément la cause, c'est un peu la maman de mon imaginaire cette femme.

Srx ça envoie : https://www.youtube.com/watch?v=CC43HicFn58

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Vraiment moins bonne que celle du premier. Je la trouve vraiment surhype. Mais ça reste excellent, avec cette influence de Ghost in The Shell et cette maestria dans les arrangements, autant pour les nouveaux thèmes que les anciens. Bien entendu, je n'ai pas joué au jeu.

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Je n'ai pas encore acheté le jeu (j'attends la bonne promo) et je connais même pas la musique de base , mais ça ne m'a pas empêché d'acheter cette sublime OST. Ça fait parfois penser à du Christophe Héral, en plus carré et avec cette délicieuse vibe qui appelle au rêve et a l'enfance. L'album est gorgé de magnifiques arrangements qui tire parti d'une belle variété d'instruments.

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5ème album pour finir l'année 2017 chez les King Gizzard. La performance est déjà impressionnante, chaque LP apporte son concept, ses idées et creuse dans une direction différente (voir opposé) a l'album précédent. Ce Gumboot Soup est sûrement le plus classique des 5, puisqu'il rassemble simplement les B-sides qui n'ont pu s'intégrer dans les 4 galettes précédentes. Il ne faut point mesestimer cette "Soup" pour autant, tellement elle vient à propos. Elle permet dans un premier temps de résumer l'année et donc de reposer l'auditeur. Avec Polygondwanaland (le 4ème de 2017), malgré les qualités et la présence d'un de leur meilleurs morceaux (Crumbling Castle), je commençais à fatiguer. Gumboot avec son ambition légère, réintroduit le fun pur et divertissant qui fait le succès du groupe. La qualité des morceaux est forcement assez inégal au vu de leur diversité, mais on a droit de grosses surprise (The Great Chain of Being), du Gizz pur jus (All is Known), des expérimentation intérressantes (Superposition) avec malgré tout une cohérence global dans les arrangements pour relier l'ensemble. Maintenant je n'attends qu'une chose : les voir en live !

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Le moins bon d'Arcade Fire, mais pas le pire album de l'année. La preuve, je le préfère même au dernier BSS. C'est déjà un LP sur lequel on a envie de revenir très souvent, même si sa qualité n'est pas parlante au départ. Bien que je ne l'appréciais au début, j'ai finis par l'écouter en boucle ! Et à force, il faut dire que j'aime chaque piste (même celles que je détestais !), que c'est un album-concept qui tient la route, autant sur la forme que sur ses thématiques. Certains n'y voient que de la prétention, personnellement je trouve que le groupe sait mettre en avant ses faiblesses et doutes, il y a une vraie émotion dans cette production. Bref j'avais peur de l'aspect "collections de chansons" (comme peut l'être d'ailleurs Hug Of Thunder), mais l'ambition d'Arcade Fire a persisté avec le temps, bien heureusement.

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Oui Utopia est un bel album. Oui c'est assez lourd, même pour du Bjork. Nan je n'y reviendrais pas autant qu'avec Vulnicura. Mais ça reste formidable, riches d'étrangetés, débordant de lyrics intimes. Excepté pour la derniere track, un poil gênante quand meme.

+ J'aime ce léger aspect retrospective de carrière, efficace et cohérent.

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Les King Gizzard ont beau avoir sortis 3 albums cette année (et il en plus possible d'en voir au moins un autre) tout en étant très actif dans leur tournées, ça ne semble toujours pas suffire pour les deux membres du groupe qui ont formés les Murlocs sur le côté. Un an apres leur avant-dernier album (dont j'aimais le style, mais moins les chansons), ils remettent le couvert avec une nouvelle galette cette année. Pour le coup c'est une vraie réussite. On croirait entendre" Oddments" des Gizz mais en plus catchy et efficace encore. Le style garage rock psyché rétro est hyper efficace, la voix particulière de Kenny Smith semble s'intégrer plus naturellement au reste (à moins que ce soit moi qui prends juste l'habitude). Les excellent morceaux s'enchainent, on a pas le temps de s'ennuyer. Si on est un fan des Gizz à la recherche d'un son plus pure ou straight foward, voilà l'album, même si il est aussi parfaitement recommandable pour ceux qui n'écoutent pas les King. Décidément, cette année, ces types ne nous laisse pas respirer.

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Mis a part les quelques singles que je trouvais très bon, l'album en soit m'a laissé de marbre. Je ne suis vraiment pas fana des Wavves et cet album me l'a bien rappellé. King of the beach était pour moi une source d'irritation, mais ici ce n'est pas le cas, y'a du progrès (mis a part ce Come To the Valley, TG Nathan STP *dsl pinky*)

EDIT :

Finalement, dans le bon contexte, j'ai pu apprécier d'autres morceaux (dont cet étrange Come To The Valley), c'était un sacré plaisir à écouter. Du coup mon intérêt pour l'album s'étends au dela des singles.

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Un duo Patton/Lombardo bien vénère, ça fait plaisir !

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Le son de GYBE reste toujours aussi unique et c'est cool de les entendres débarquer avec un album plus solide que le précédent "Asunder", agréable mais oubliable. Premier bon point, Luciferian Towers donne envie d'y revenir car tous les morceaux sont intérressants. Le tout est de surcroit bien rythmée, comparé aux albums phares du groupe ça donne une impression de voyage condensé. Du coup si l'ambition et la folie de leur musique n'est clairement pas à son summum, je trouve que l'ensemble s'écoute quand même bien plus aisement. Le final manque peut être de quelque chose par contre et plus globalement si mon attention était constante, j'avoue que l'émotion avait tendance à jouer au yoyo. Reste que c'est une bonne surprise, là où je m'attendais à une déception.

EDIT une semaine après : A force d'y revenir je dois avouer qu'on s'en lasse assez vite.

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Brian Eno, Krautrock, Pop, Punk. Heureux mélange pour un groupe qui tabasse. J'adore la chanteuse, qui degage une sacrée personalité. Bref je suis fan du style, mais ça manque quand même de compositions, l'album est plutôt court et je reviens souvent vers les mêmes morceaux (celui ouvrant l'album étant clairement au dessus du reste). Mais voilà un groupe qui a de l'identité.

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Le concept de l'album est en soit génial, puisqu'il s'agit d'une collaboration entre les King Gizzard et le groupe Mild High Club. Ça tombe bien j'adore les deux. Et le mélange fonctionne vraiment très bien, l'album appartient autant à un groupe qu'à l'autre, les deux personnalités musicales (pourtant complexes) se marient à la perfection. Les Gizzards en profitent même pour placer leur instruments microtonaux en plein milieu des sons tropicaux à la Mild High Club, c'est plutôt fou. Cet album n'est en rien un sommet de la discographie de chacun, mais un grand terrain d'expérimentations (on a l'habitude avec Gizz, moins avec MHC), avec de vraies bonnes compositions dedans. Je ne met pas de recommandation car pour l'écouter au mieux, il faut déjà avoir creuser les disques des deux groupes, naturellement.

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Jamais kiffé OrelSan. Mais chuis tombé sur "Christophe" récemment, j'ai trouvé ça cool. Et ouais du coup son dernier album est pas mal du tout. Sincère, entrainant, et super bien pensé dans son accessibilité. Et le katana c'est moins énervant que le masque de super héros, il faut bien le dire.

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J'ai eu une vraie claque en découvrant ce groupe il y a peu (avec leur fameux "You Forgot it in People"). Les découvrir alors que leur nouvel album vient de sortir relève du pur accident. En 15 ans, le groupe semble avoir changer tout de même. Le touche post-rock est bien moins présente (sûrement parce que le genre est démodé), et la variété des morceaux proposés baisse d'un cran, les arrangements sont moins suprenants. La première moitié est excellente, la deuxième plus terne avec des chansons plus tristounettes en globalité.

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Pas mon plus grand kiff, mais c'est du rap que je recommande sans problème. Les morceaux sont assez variés et le collectif possède un certain charisme. Bref de la qualité, mais rien qui me passionne non plus.

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Ça peut paraître abusé de mettre un single aussi haut dans un top album. Mais bon, le temps de confection de SC3 pour leur morceaux (qui équivaut à plusieurs années) n'a pas à rougir face aux travails de beaucoup pour leur LP. Bereshith est tout simplement extra.

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Pas aussi bon que Pop pour moi, qui m'avait transporté dans une sorte de transe mémorable. Ici on est quand même traversé par des sensations assez uniques, mais je trouve la progression de l'album assez monotone, ce qui n'a rien à voir avec la variété des morceaux en fait. Mais ça reste fou qu'un album d'ambient puisse s'écouter aussi aisément.

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Comme d'habitude avec Xiu Xiu, le son est lourd, pesant. C'est tout ce mariage a la musique pop qui rends leur son entrainant. Ici je voudrais presque un culte à quelques morceaux (The Call, WONDERING) mais d'autres me semble parfois infranchissable. Il faudrait que je multiplie encore les réecoutes, mais c'est pas l'univers malsain qui donne forcemment envie de s'y atteler.

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Je découvre la chanteuse avec cet album de J-pop tout mignon et ambitieux, utilisant des arrangements assez fou-fou pour des compositions sans grandes étincelles. L'impression que j'ai, c'est qu'avec un style plus minimaliste et épurée, les morceaux aurait sûrement du mal à se différencier. Mais je me trompe peut être, c'est en tout cas, très agréable à écouter.