Les meilleurs albums de 2019 selon dassler

Annotation :

NIBIRU! Etant le nom du projet, et à présent l'un de mes nombreux gimmick c'est officiel. J'ai plus qu'incorporé ce titre, je l'ai grail, je l'ai assimilé, il est mien. Digne d'un personnage des 5%.
Pour entrer dans la pseudo-critique de ce projet, dans la continuité de PBB mais bien sur avec le style propre au Jack, le plus chaud quand il s'y met et à coup de *pan* *pan* sur les Cohen.
Celui qui vient de la Masià du 667 nous délivre ici un projet rapide et concis de 12 morceaux sombre et toujours très référencé à des théories du complot, projet militaires, et avec leur références propres à eux.

J'tiens à dire que quand on pense kickeur en RAP FR on cite H24 Freeze & Alpha Wann mais n'oubliez pas l'Osirus Jack qui propose aussi un contenu fluide et HELLA (hoes) et parfois sans le "comme" de Freeze incessant mais qui est tellement plaisant putain.
Sur le plan technique très peu "critiquable" certain, pour sur. On attends le projet de fin d'année de Freeze Corleone, le feat et p'tet un Sacrifice de Masse pt III.
Celui qui faisait parti du trio de tête du projet FFO (en même temps CFR ils sont 3 lol) confirme son haut standing et sa place dans membre attractif du groupe.
Bien évidemment, on attends le feat avec LE ROI !

Complot, critique, rétablir la vérité, projets de gouvernements très sombre voulant contrôler les masses et autres PDF qui peuvent t'faire vriller coté ouest inexpliqués seront à ta portée que si tu te renseignes assez correctement. Pétasse.

Annotation :

Tiens, tiens MAZOO.
Tiens, tiens une partie de Lyonzon.
Je kiffe la connexion de ces 2 là, et je trouve Bu$hi & Azur complètement différents du reste du crew (même constat pour Gouap) autant par les références, que par les flow (qui se souvient de la roue libre dans le morceau et le clip de Freestyle Benibla #3 de Bushi ? INCROYABLE)

Ils ont aussi une voix les deux, qui par moment, peuvent être déstabilisantes. Tu ne sais point qui est qui ? Qui dit cette merveille lyrical,véritablement des fois je confondais Bu$hi & AZUR sale.
Sinon, Bushi à l'air d’être essoufflé par sa vie monotone j'ai l'impression.

'Graviti' et 'Cosmos' meilleurs sons du projet.

Annotation :

Surement celui que j'me fais le moins de tous, mais dès que j'écoute un son je comprends le taff qui a été fait derrière.
Puis, à l'image d'un Skepta, dès qu'il y'a de l'auto-production sur quasi tous les plans on est un peu plus conciliants.
Donc bon le projet de cet homosexuel homophobe qu'en est-il ? Le camarade de Frank Ocean, l'ami de Rakim Mayers qui construit son propre mythe arrive-t-il à proposer de quelque chose d'aussi bien/mieux que Flower Boys qui avait déjà installé des standards à l'époque (tah l'ancienneté) et avait réussi à nous créer une belle horde de fan boys/suceurs pire que ceux du Règlement.

Annotation :

La petite présentation de Jorrdee juste en-dessous (fréro lit)

Rapide, facilement manipulable, malléable aux oreilles, doux, triste tjrs cette tristesse décrite avec cette voix qui est un mix entre un flow chantonné, un pré-pubère qui essaie de muer et une mélodie autotunée chantée.
Bordel que du plaisir aux oreilles, que du plaisir.
JE PEUX PAS VOUS EN DIRE PLUS SUR LE BI-GO

Annotation :

Forcément, très attendu, Deux Frères est un très bon album, et je pense une très belle (et triste) fin.
Ça puait le PNL 2K19 à plein nez, et tout fut calculé parfaitement à l'avance.

Une nouvelle fois, la promotion de ce projet est très millimétrée, avec les 2 premiers extraits en 2018, pour faire peur à tout le monde avec 3 tweets entre février et mars 2019.
Un live de plus de 10h pour une annonce qui mit twitter en émoi, et hop OG, le clip à 20h 'AU DD' et une réussite aussi bien musicale que visuelle.

Dans ce projet ils se livrent encore plus qu'avant, et ne tourne pas autour du pot, direct poto dans la froideur, et le cœur de ICE qui se montre for real ici.
N'est-il pas ?
L'album le plus triste des deux frères, le projet le plus triste (très sad premier degré, à fond) en somme.

Autre monde, Chang, Menace, Shenmue incredibléée

Annotation :

Le co-créateur de la secte avec un petit EP de 4 morceaux chacun, c'est d'un régal.
Le problème avec Jorrdee et pas besoin que je le crie sur tous les toits (si totalement) c'est qu'il est en même temps "trop trop fort" et "trop nul"

Un de nos énergumènes codéinés jusqu'à l'os qui propose des visus et une voix qui dénote avec le reste de la scène française, premiers émergents de la scène soundcloud underground qui *POP* et qui montre une autre face du rap.
Une identité visuelle et auditive qui lui est propre et qui est facilement reconnaissable et à su motiver d'autre à faire de même et à proposer quelque chose.
Jorrdee est d'ailleurs un des architects notoires de cette scène soundcloud et une sorte de passeur qui a su présenter de nouveaux artistes entre eux et monté un groupe qui vient de Lyon (69) qui s'appelle Lyonzon lol (oui il est responsable du flow de Gouap et de la rencontre de Bu$hi avec le reste du groupe donc c'est un Architect tah Seth Rollins.)

Bref, ici pas un petit EP avec un très bon producteur très grand en devenir et qui a su travailler avec les bonnes personnes.
Ici bas un réel projet intéressant, qui à été taffé (franchement tout 2k19 le natif de Lyon n'a pas chaumé)

Annotation :

ONCE AGAIN !
Un gars de Chicago qui raconte sa vie, story telling racontant la dure vie d’être un gamin de l'Illinois et tous les problèmes qui tournent autour d'la ville.
Un album très introspectif, très dur aussi par moment dans le choix des lyrics surtout d'la part d'un freestyleur, d'un kickeur à la base surtout sur de la drill dite classique. (cf. Lost Files)

Le jeune de Chicago veut s'imprégner de ce qui a été fait de mieux dans son patelin, mais aussi créer son héritage et le léguer d'ou le titre de ce projet. C'est forcément en prison après avoir mûrement réfléchi qu'il nous livre une première version de ce que sera Die a Legend plus tard, là ou il choisis surtout son pseudo et essayent des mélodies chantées sur des piano plus mélancoliques une sorte de poursuite d'idées, un esprit bcp + Lil Durk.

Jeune prodige, ville idyllique, très jeune encore, en pleine expansion
Avons nous réellement la prochaine superstar du RAP US avec NBA YoungBoy ?

Annotation :

EP en commun du "chef" (bah oe lol) de Lyonzon + beatmaker bordelais Raash fait de 7 morceaux.
Alors, à l'annonce de l'EP + la découverte de la pochette j'étais complètement intrigué par l'écoute de ce projet musical.
Au courant de ce qu'avait pu faire Gouap par le passé, c'était donc son 7ème projet. Ce stéphanois ne chôme pas.

De par son flow, et sa voix, c'est très peu changeant chez Gouap et pourtant tout comme chez un HugoTSR (ptdr aucun rapports entre les 2) ça ne me frustre pas, ça ne me saoule pas et j'aime bien et ce malgré la répétitivité.
Le premier extrait de cet EP "Allo Gouapo" fait otu t e suite sens avec l'essence même du projet de ce que je viens d'évoquer, la répétitivité.

Il n'y a pas grand chose à dire techniquement sur ce projet, soit tu es dans le délire et tu prends l'EP comme il s'doit, soit ça te saoule car les sons se ressemblent. Tout qui est clair.

Annotation :

Repoussé, repoussé et encore repoussé.
On est habitué avec le marabout Kanye. Des problèmes de mixages, un autre album jamais release, des doutes, des doutes et beaucoup de doutes avec un album full gospel tourné vers dieu, vers la chrétienté et le chemin de la rédemption.
Il nous refait une MDBTF ou c'est comment ? Absolument pas.

Déjà musicalement ou le propos du projet n'a donc rien à voir. Un album gospel donc une musique protestante par excellence, on célèbre Jésus et là où Mr.West a toujours eu cette démarche de s'auto considéré comme un dieu et ce qu'il lui a valu bon nombre de détracteurs, ici il se remet en tant qu'humain au service de son dieu, Jésus.
Ce n'est pas du tout inhabituel, car qu'importe dont la religion est montrée, elle est présente. La religion est latente dans toute discographie, une marque de fabrique avec un personnage aussi ambivalent et complexe que la légende de Chicago.

Ces chœurs, ces grandes chorales avec ses grands propos élogieux tournés vers une sorte de faux pardon non cherché mais inconsciemment demandé (j'ai rien compris à ma phrase).
Surtout depuis ses nombreuses sorties médiatiques qui font taches, son amitié récente avec Trump, et ce revers complet de se retourner vers sa foi et de mettre en avant son père mais à ne pas s'y confondre.
Il y'a une recherche du pardon, il y'a une recherche de son créateur mais surtout un album tourné entre ses tourmentes, entre lui et Jesus.

Cet album est une célébration, une grande célébration joviale mais une sorte d'excuse pour justifier ses méfaits passés ? Il y a toujours quelque chose qui n'est pas réellement de son ressort, qu'il n'arrive pas à expliquer et cette ambivalence, ce soucis énigmatique le fait sortir du droit chemin.
C'est le propos un peu incohérent et tourné vers la religion dont j'avais vraiment peur à travers l'écoute du projet mais il se prend.

On dirait un gamin qui a grandi, un adulte, un vrai père de famille, un érudit qui a choisi la three stripes et ses Royalties qui se tourne pour s’excuser à tord mais qui ne veut pas assumer car il n'est pas pleinement conscient de ses erreurs passés et ont surement été nécessaires pour qu'il devienne l'homme qu'il est actuellement.

Annotation :

Paradise c'est le 1994 aboutit symphoniquement, pas le meilleur projet d'Hamza ni le projet de l'année

Mais un projet qui s'écoute, et qui se prend, et avec comme deuxième extrait le feat avec ''LE S ENCULE'' et une exploration plus ancrée vers la culture ricaine qui se trame et qui nous suit depuis un certain temps avec Lil Baby & GUNNA (entre autres, m'insultez pas j'ai pas cité les pures et dures tah Young Thug)
La pochette très belle, et une promo somme toute pas ouf, mais tranquillement le boi.

Le deuxième couplet de 50x est très très incroyable

Annotation :

Spleen, amour, tristesse business.
Luidji, Luidji, Monsieur Foufoune palace quel métro ?
Un album qui s'veut très profond, très personnel, très triste, très...vrai.
Du spleen en veux-tu en voilà, des sonorités très chill, et si certaines lyrics se veulent naturellement violentes il n'en est rien de ce qui est de la composition musicale.
Si ce n'est évidemment le morceau "3ans" c'est tout de même un gars qui vient du rap kick un peu mon loss.

Justement, musicalement parlant, puis même sur l'aspect chanté, trop facile serait de faire cette comparaison MAIS j'ai l'impression d'entendre une version FR pas non mâché, non pas Ctrl C + Ctrl V mais un certain esprit The Weeknd.
En somme, un album complet, long, introspectif, rempli de références à sa vie, un univers spleen propre à lui qu'il avoue avoir composé "à 90% à l’hôpital"
Cependant, tout comme les étoiles vagabondues un album qui s'veut le soir triste, soir de pluie, soir d'hiver un peu cala "mdr Chloé m'a quitté vais-je m'en remettre ????"

Très gros shoutout à Christian Dior

Annotation :

LA LÉGENDE DE CHICAGO

LA PRINCE DE CHIRAQ

L’ÉLU DE LA PROPHÉTIE DE C-TOWN

Et 1001 autres surnoms qui ne lui ont jamais été réellement décernés mais tout le monde le pense ainsi.
L'homme aux 10001 baby mama (oui devant Future car Keith Farrelle Cozart n'a que 24ans et c'est très respectable d’être déjà le G.O.A.T à ses 17ans)
Une nouvelle mixtape, des projets en veux-tu en voilà "tiens je te les livres tiens déguste, tiens vsy mange" (c’est ainsi que je le perçois) qu'en est-il ?

Bah déjà ptdr la pochette est FULL DÉGUEULASSE et ne veut rien dire mais absolument rien.
L'album collaboratif du rappeur américain Keef et du producteur américain Zaytoven qu'a-t-il, s'il n'est pas novateur, qu'a-t-il d'au moins "divertissant musicalement" peut-il adoucir nos oreilles ?

Déjà si on est un fagget sensible de Keef et de ses projets qu'il publie de façon régulière on va bien sur kiffer le projet et pleurer en se rémémorant qu'il fait quasi 0 ventes qu'on l'a tous oublié et qu'il ne sera jamais réellement devenu la méga superstar qu'il aurait du être (FUCK THIS).
Mais j'ai envie de vous dire, il ne sort que des projets, mais rien de concret et de mémorable.
La dernière fois qu'il s'était passé un truc c'était Back From the Dead 3 (en même temps cette série il ne l'a jamais gâché)
Réellement j'ai 0 critique ou conseils à vous donner si ce n'est que y'a des sons plaisants et cools allez écoutez voilà.

Annotation :

Khapta, Stenda, blabla...
Heuss l'Enfoiré, en esprit, sans supplices, sans sursis, vient ici, nous vréli, un album sans prélis, direct sodomie, sans consentements, on t'a dit. (ct éklaté)

Alors à part l'énorme premier succès de l'année 2019, que propose ce projet ?
Les feats, en grand nombre, tous réussis. Je ne sais toujours pas celui que je préfère. Je ne sais que choisir entre l'Addition (feat VALD, tu connais) et Benda (feat Soolking, AMSTERDAAAAM).

Le seul gars du 93 qui revait d'etre simplement Bruxellois, et vivre sa vie dans la ville du célèbre "roi" Damso, propre surnom donné par Roméo Elvis...
tiens tiens...

Annotation :

Une très belle promo avec Deezer avec la mis en place d'un dispositif exceptionnel qui permettait à ses fans (ou aux randoms de passage) de découvrir 4 titres du projet en exclusivité, en marchant sur tapis roulant + devant Gare St Lazzare, forte exposition, devant un endroit à fort passager clandestins.
Puis même dans la communication de Ninho lui-même il criait sur tous les toits que c'était son meilleur projet, celui dans lequel il avait mit toute son ame, sa puissance lyricale etc...
C'est pas un mauvais album, là c'est juste je ne le vois pas comme son projet le plus abouti.
Malheureusement Ninho aura trop cette étiquette que je lui colle depuis ses Mixtapes M.I.L.S et M.I.L.S 2.0 je le vois trop attaché à un rainté où il est trop attaché non pas par sa volonté propre, mais par un besoin, une nécessite où il doit montrer sa supériorité pour mettre à l'abris les siens.
Ces 2 mixtapes étaient incroyables, vraiment.

C'est aussi ça le partis pris, la difficulté supplémentaire d'un album en plus de mettre plus de titres que prévus c'est de créer un fil conducteur un univers cohérent qui se suit et qui découle.
Un gros effort notable quand même sur la pochette, qui au premier abords peut paraître trop simpliste ou effet de gamin de CE1 content de faire le T avec ses bras ou dans un autre contexte nous faire une danse charro. Mais l'air de rien (tah Jo$man) elle est très bien.
Des morceaux featés plus accès chant, la volonté de vouloir montrer ses racines, et l'expression d'une carapace forgé par le train de vie (tah Koba la D)
En somme, c'est pas nul, ni moyen ça aurai pu valoir 7 même.
Juste écoutez M.I.L.S 2.0 & M.I.L.S

Annotation :

Premier projet tout court du Prince, très bon poto de Tengo John, et qui est quand même sur le terrain du rap, de la musique, présent depuis un certain temps.
L'esprit filmique, très imagé empreinté à un univers cinématographique riche, très riche avec une large palette séduira les plus à même de cet univers.
La réalisation des clips est tout bonnement bonne, très bonne.

Mais bon, j'peux pas m’empêcher de penser à ce physique qu'il possède. Un mélange subtil le Prince, entre Cortex & Martial.

Annotation :

Je connaissais pas le khey en question, pardon.
J'ai lancé, j'ai vu que c'était court, c'était à cette période (c'est tjrs le cas) que le site été à la ramasse concernant la publication des albums, et la possibilité de les noter (wsh d'ou tu me mets tes vieux truc electro de 2017 ?)

C'était tranquille. J'te jure j'ai rien à dire.

Annotation :

Une écriture plus lisse qui en décevra beaucoup, très loin de l'époque FREEBASE (écoutez FREEBASE 3 !!) et VREEL2 dans la production voir même le délire du personnage.
Vréalité sonne (pour moi) comme un essoufflement non pas du personnage, mais du mec derrière le masque, j'ai l'impression que Kekra est fatigué d’être seul rien que le feat avec le Homeboi du 91 en est la preuve concrète.

Là où Land m'avait laissé en mode "bon ok ouais ?" avec quand même quelques morceaux appréciables et notables, et 2-3 visus très intéressants (savant tjrs bien s’entourer !)

Ce projet lui, me laisse moins perplexe. Kekra reste lui même, mais ce projet nous concocte un peu plus de morceaux tournés vers la nostalgie et l’essoufflement d'un train de vie qui le pousse toujours à rapper mais qui à l’air réellement de l'ennuyer.

Un morceau comme Aznavour sonne OVNI pour moi surtout la prod mais il n'oublie pas le coté violent (d'ou la drill UK) du 92 et nous propose un album assez intéressant.
Même si les fans de "l'ancien Kekra" seront déçus et je comprends tout à fait.

Annotation :

J'étais aucunement fan de VII. Je trouvais que direct sortir un album après avoir explosé, limite fait dans la rapidité pour profiter et surfer sur sa fame, c'était trop.
Donc, ce nouveau projet rempli de gros noms cette fois-ci (une volonté de ne pas les inviter sur le premier album) avec Maes/Ninho & Niska avec ce très gros HIT (soon) RR 9.1 même si la meilleure collaboration du projet reste celle avec Maes sans aucun doutes.

Qu'est-ce qu'il a à nous proposer le dread lock du Parc aux Lièvres ? Déjà au vu de la note, j'ai préféré ce projet donc à VII. Beaucoup mieux, plus prenant, tout en restant assez linéaire sur son écriture, très direct, sans réelle prise de tête le 2000 qui à un futur bien rangé nous délivre ici somme toute du story telling basique, avec des sonorités variées mais là ou le représentant de la génération "Nextflix & Chill tah Stan Smith" se démarque, ce sont par ces gimmick qui sont infatigables et réutilisables sans commune mesures.
En sah, j'évite jamais l'overdose.

Annotation :

Bon.
C'était le projet que j'attendais le + en ce début de fin d'année, de un parce que c'est le V, de deux parce que l'année 2019 en RAP FR était un peu maigre et de + le premier extrait (qui est le meilleur morceau du projet) et la cover réellement donnaient envie.
Qu'en est-il ?

Pas déçu, mais toujours sur ma fin. Tout comme XEU, j'arrive pas à exprimer ce qui manque, ce qui me déçoit, ce qui me fait chier.
Meme si j'ai un ou deux reproches. Bon le premier.
Ce qui fait à la fois sa force, et sa faiblesse. Mais aussi leur atout aux deux, les deux se doivent beaucoup mutuellement et ils le savent.
Le duo SEEZY-VALD.

Entre 2015-2018, le duo était au sommet et j'étais impressionné de ce qu'ils produisaient e ce qu'ils pouvaient créer, mais contrairement à un Metro Boomin et 21Savage (oui j'ai pris lui pour moi c'est le duo le plus représentatif même si Metro a produit tout le monde lol) on sentait un vrai duo sur le long terme cependant sur ce projet, les prod tournent en rond j'ai l’impression.
La basse, la 808 mon frr prends trop de place et surplombe toute les prod j'ai l'impression c'est les même pattern H24 (puis bon son personnage lol déprimé c'est bon on a compris).
Pour le bien des deux, surtout que Seezy a une mixtape avec 7Jaws dans le four, faudrait que VALD s'ouvre beaucoup plus aux producteurs tout comme il a su s'ouvrir pour les feats (il a enfin compris comment dialoguer avec les autres) les ft. sont tous de qualité et même si un potentiel ft. avec BOOBA aurait pu/du être exceptionnel ceux avec Maes et SCH sonnent perfecto.

Lyricalement, les deux morceaux les plus intéressants du projet hors JPII à savoir Rappel et Pensionmann, musicalement parlant me plaisent pas et me touchent pas et pourtant c'est le propos en lui même qui est fort intéressant.
Ce monde est cruel est un faux album dark et accès vers une ouverture d'esprit, une possibilité d'espoir un monde plus joyeux une cover qui est à l'encontre du propos du projet tout comme la cover de XEU l'était.
VALD se détache un peu plus même s'il reste lui-même il veut pouvoir être Valentin sans en trop faire et essayer de rester ce qu'il est.

Cependant ce projet sonne comme la fin d'une ère, déjà de statut. VALD n'est plus le p'tit de Fianso, n'est plus celui qu'on invite le temps d'un freestyle Skyrock du blanc débile qui a fait Bonjour et Désaccordé.
Il change de direction, il monte son propre label (Upper) Echelons et compte bien faire bouger son pote de toujours, enfin y'a intérêt.

Annotation :

Premier projet (enfin) de Zola. Pas très attendu par le public français en premier lieu, le fait de se concentrer sur les clips, et sur sa propre image.
Le "timide" du 91 faisait que très peu d'apparitions, le fait de trouver des vidéos/photos autre que sur sa propre chaîne ou son compte insta se faisaient rares.
Puis 2018, puis Extasy, puis les showcase etc...

Celui qui travail qu'en famille nous livre donc le 5/04 dernier (à La BaSe C'eTaIT pRéVu PoUr FiN 2018) son tout premier projet, qu'il considère lui même comme un album qui vraiment pour un tout premier projet pour un gars qui été habitué à balancer des sons comme ça (s/o nouvelle machine à Single Light Skin Dreds trop bg) livre un projet mélengeant trap, sons dansants aux sonorités affoiesantes, propres.

Mais l'ancien (ou tjrs actuel ?) membre d'Osiris nous prouve qu'à travers ses punch, et ses flow travaillés, sait KICKER (le freestyle couvre feu validé ah oui) et ça c'est très apprécié.

Juste, le feat avec Ninho --> surcoté

Annotation :

Toujours incompréhensible, le flow, les gimmick et le ton travaillé dans la musique vis à vis du vrai ASHE qui dort en lui.

Donc, après que Lyonzon ait POP logiquement grâce au freestyle Benibla #3 et de l'embrouille avec ODP depuis Arah #2 (incroyable morceau, le coupley de Bu$hi incroybale) chaque membre depuis 2019 publie sa première tape (forcément Gouap exclu qui rap depuis longtemps)

Ashe ici donc à des gimmicks, et un ton de voix très propre à lui qui dénote avec le groupe, mais surtout avec sa réelle personnalité exprimée et visible en story insta ou live instagram (en roue libre, masterclass sur masterclass sur chaque live).
Après comme première tape et pour un monsieur qui vient de cette partie underground de la trap FR ne nous attardons et ne nous attendonds pas à une incroyable mixtape. Mais 11 morceaux DROP comme ça c'est un peu fade, lourd par moment. Mais pour les punchs toujours très violentes, et très recherchées par moment je ferme ma grande gueulle.
(Chuchoté pour mieux niquer ta mère)

Le no mélody est nouveau aussi dans cette partie du RAP FR, surtout que Lyonzon n'est plus réellement inconnu au bataillon.

Annotation :

rad