Les meilleurs albums de Blueberry selon Arthur Debussy

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Un très bon premier opus, qui commence in medias res, autour d'une table à jouer dans un saloon. On découvre cet anti-héros atypique et sympathique, formant un duo bienvenu avec le lieutenant Graig, alter ego de Blueberry, aussi guindé que Blueberry est indiscipliné. Mais c'est surtout l'arrière fond de guerre amérindiennes qui se révèle passionnant, avec toute une galerie de personnages, des plus nobles aux plus détestables.

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Deuxième tome qui maintient l'énergie et la tension du premier. Certes, le dessin est encore maladroit, les personnages changeant de visages d'une case à l'autre, mais le récit est passionnant et Giraud fait le job, on se croirait plongé en plein Far West.

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Un opus au même niveau que les deux premiers de ce cycle, où le lieutenant Crowe et les charismatiques renégats sudistes ont un rôle central, ce qui n'est pas pour me déplaire.

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Formidable diptyque, où la fièvre de l'or rend fous toute une galerie de protagonistes peu recommandables. Le dessin de Giraud est maîtrisé et franchement superbe, même si parfois encore maladroit et un peu fouillis. Mais surtout, le scénario de Charlier est en or massif, ne laissant aucun temps morts et n'épargnant pas le lecteur, qui se voit chahuté au long des nombreux rebondissements de ce récit enfiévré. Et on en redemande !

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Premier volet du cycle de l'Or de la Sierra, un poil en deçà du « Spectre aux Balles d'Or », tellement ce dernier est réussi, mais néanmoins indispensable prologue de cette ruée vers l'or qui ne laissera que des cadavres sur le chemin. Le récit est âpre, sombre, tout comme l'âme de certains protagonistes, particulièrement retors. La série prend une nouvelle dimension, tragique, presque désespérée, plus aride et plus sèche encore que dans le récit des guerres indiennes que forment peu ou prou les 10 premiers tomes.

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Acte final du cycle du trésor des confédérés. Une ballade – le mot est bien choisi – tout ce qu'il y a de plus macabre. Car l'or ne pardonne pas : à l'issue de ce récit, les morts sont innombrables. Toutes ces figures tombées pour un trésor maudit... Charlier se fait plus crépusculaire que jamais, le romantisme des premiers albums est comme fauché dans son élan, à l'image de la troupe des rebelles sudistes...

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Album au cœur du triptyque / cycle du trésor des confédérés. Plein de rebondissements, c'est un des meilleurs opus de la série, avec plusieurs méchants particulièrement odieux. Blueberry et ses amis ont fort à faire pour sauver leur peau !

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Charlier donne naissance à un nouvel antagoniste pour Blueberry : Angel Face. Un ennemi autrement plus subtil qu'un Steelfingers par exemple, car personne ne soupçonne la force et la duplicité d'Angel Face, faible et couard en apparence. Outre le fait que les péripéties sont trépidantes et que l'album fourmille de personnes qui en veulent à notre héros yankee, l'opposition entre Blueberry et sa némésis androgyne est particulièrement réussi, presque symbolique.

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Blueberry est devenu hors la loi et activement recherché, alors qu'il a trouvé refuge auprès des Navajos. Pris en tenaille par les Yankees lancés à sa poursuite et des Indiens qui ne l'acceptent pas vraiment comme l'un des leurs, Blueberry est en fâcheuse posture, et doit faire face à un dilemme : trahir l'un ou l'autre des camps pour stopper une guerre meurtrière. Sa sagesse et son pacifisme seront mis à rude épreuve. Si Giraud lorgne toujours plus vers Moebius, avec un dessin à la fois fouillé et épuré aux teintes psychédéliques moins réussi que dans les grands albums de la série, le récit de Charlier est terriblement prenant, et les différents personnages sont fort réussis, chacun menant son combat face à l'adversité.

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Un excellent tome, où la relation entre certains personnages évolue contre toute attente. L'humanisme de Charlier est toujours bien présent, tout comme son talent à déjouer nos attentes, avec des péripéties toujours aussi inattendues et rocambolesques. Giraud, quant à lui, maîtrise toujours autant son dessin. Je regrette le baroque des tomes 7 à 15, mais il est indéniable qu'on a affaire à un grand dessinateur.

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Charlier nous plonge dans l'épopée du chemin de fer américain et nous offre en même temps un charismatique antagoniste face à Blueberry. Autre fait notable, le dessin est devenu beaucoup plus maîtrisé depuis le précédent tome. Et puis pas mal d'action... et une terrible trahison. Le tout est très divertissant mais manque peut-être un peu d'âme, ce que possédaient davantage les premiers Blueberry. Mais wait and see, la suite de la série s'annonce des plus intéressantes, je sais que les albums les plus aimés sont à venir.

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Un album plein de rebondissements, toujours dans ce cycle du Cheval de fer. Blueberry en prend pour son grade, et démontre une fois de plus le talent qu'il a à se sortir des pièges inextricables. Un très bon album.

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Charlier clôt son cycle de trois albums avec talent. S'il n'a pas tout à fait la même puissance que les deux premiers tomes, avec notamment cette rivalité entre Vittorio et Blueberry, il s'agit néanmoins d'un album réussi, particulièrement haletant. Le dessin de Giraud, quant à lui, est peut-être un peu moins outré, notamment au niveau des couleurs, plus réalistes et moins psychédéliques, ce qui en fait un album appréciable également d'un point de vue graphique.

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Introduction à un cycle de trois albums, celui du trésor des confédérés. Par conséquent, cet album sert surtout de prologue, le temps que tous les éléments de l'intrigue se mettent en place, avec toute une galerie de personnages plus ou moins recommandables, tous pris par une irrésistible soif de l'or. C'est donc l'album le plus faible du cycle, mais il est tout de même réussi.

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Un album particulier : on y voit Blueberry méconnaissable, le crâne rasé, en train de croupir dans une prison. La suite de l'histoire va s'enchaîner de façon particulièrement bien huilée et pour cause. Le talent de Charlier est indéniable, il fait se refermer autour de Blueberry un étau étouffant, avec une précision dont lui seul à le secret. Mais le meilleur est à venir avec le second tome de ce diptyque : « Angel Face ».

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Suite du « Cheval de Fer », tout aussi trépidante, avec une bonne dose de suspense et d'action. Il manque toujours un petit quelque chose, mais c'est tout de même du grand art. Le découpage de Giraud est de plus en plus maîtrisé, comme le dessin et les couleurs. Ça devient un vrai régal visuel ! Quant à Charlier , il joue avec nos nerfs, et on en redemande ! Hâte de lire les prochains albums.

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Dans ce tome, apparaît le premier antagoniste de Blueberry. Si ce « méchant » est caricatural, monolithique dans sa haine, il permet de créer encore davantage de tension et de suspense par son acharnement à mettre des bâtons dans les roues de Blueberry et de ses compagnons. Surtout que la cruauté de cet ennemi le rend d'autant plus terrifiant.

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Déçu par cet album jugé très bon. Certes Charlier et Giraud sont ici talentueux, mais cet Allistair est tellement détestable qu'on peine à s'intéresser à son sort. Et les paysages hivernaux, certes très beaux, finissent par lasser. Pas un mauvais album, mais pas un chef-d’œuvre non plus, on en est loin.

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Une relative déception. On passe beaucoup de temps dans cette mine, avec des retournements de situation assez invraisemblables. Mais c'est surtout cette fin expédiée qui déçoit, et plus encore la perte d'un personnage fort et central, que je trouve bien dommage, surtout par la soudaineté avec laquelle c'est amené. Même si d'un autre côté ça vient rajouter du tragique à ce récit épique et fleuve.

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Le dernier tome de la série signé Charlier n'est pas franchement un chef-d’œuvre, loin de là... L'humour est bien lourd et le ton grotesque, et l'attachement que porte Blueberry à une Chihuahua Pearl récalcitrante ne montre pas notre héros sous son plus beau jour, tant il semble naïf et hébété... Pourtant l'histoire se tient et le dénouement se fait à la fois cynique et humain. Des trois derniers tomes écrits par Charlier, c'est finalement le plus attachant, les deux précédents clôturant maladroitement des intrigues qui auraient gagné à rester sur leur fin originelle. Celui-ci est plus léger et plus profond à la fois, avec notre Blueberry déboussolé par sa belle, plus coriace que le pire des outlaws. Tout sauf un grand album, mais une fin originale au Blueberry époque Charlier.

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Deuxième tome du cycle de la réhabilitation et deuxième lot de révélations, cette fois pour boucler le cycle du complot contre Grant. Tout comme pour « La Dernière Carte », tout est trop bien huilé pour convaincre, tout se résout avec facilité. Avait-on besoin de tout savoir ? La série perd en mystère et en aura, alors qu'on voit réapparaître des personnages connus, tombant comme une perruque dans la soupe... Ça sent la fin, Charlier recyclant une fois encore son univers, lui faisant perdre pas mal d'intérêt...

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Il n'était pas nécessaire de revenir sur le cycle du trésor des Confédérés, du moins pas de cette façon, tant ce dernier bénéficiait d'une fin quasi parfaite. Charlier recycle son univers et les péripéties sont cousues de fil blanc. Tout semble trop facile pour Blueberry, à l'exact opposé de ce à quoi la série nous avait habitué. Quant au dessin de Giraud, il s'oriente toujours plus vers des expérimentations à la Moebius, avec ces couleurs criardes invraisemblables et ce trait toujours plus lisse. Dommage, cet album est un net cran en dessous des précédents...

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Un tome directement inspiré par le film « Rio Bravo » d'Howard Hawks, dont Charlier reprend beaucoup d'éléments... sauf que forcément c'est moins bien, d'autant qu'on se doute de comment ça va finir. Reste un épisode qui se lit bien malgré un scénario un peu bancal, qui tente de faire tenir les 2h de « Rio Bravo » en 48 pages. Pas mal mais loin d'être renversant.

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Comme le nom de cet album ne le laisse pas entendre, c'est dans celui-ci qu'a enfin lieu la fameuse fusillade d'OK Corral, dans les premières pages. Le reste de l'album, plus long que d'habitude (72 pages), sert à achever les deux intrigues et leurs deux temporalités enchevêtrées depuis 4 albums. Giraud retombe à peu près sur ses pattes, dans un album dynamique et prenant. Mais non sans expédier certains fils narratifs, comme celui du tueur fou. Quant aux toutes dernières pages, elles ne brillent pas par leur subtilité, mais mettent un point final définitif à la série.

Au total, je trouve que ce récit de 5 albums avec Giraud seul aux manettes n'apporte rien de bien intéressant à la série. L'esprit de la série d'origine est quelque peu dénaturé, avec ce Blueberry qui ressemble trop souvent à une loque humaine. Il lui manque ce soupçon d'héroïsme qui faisait tout le sel de ses aventures époque Charlier. Et puis Giraud manque singulièrement de subtilité, à tous égards, que ce soit scénaristiquement ou visuellement ! De plus, il peuple son histoire de personnages grotesques, comme pour mieux ironiser sur ce qu'il raconte. Et son dessin n'est plus aussi réussi qu'à la grande époque de l'or des Confédérés.

Je recommande donc aux aficionados de la série de passer leur chemin et d'éviter ces 5 albums assez pénibles. Quant aux curieux, il retrouveront un ersatz de leur héros, une sorte de long épilogue en demie teinte, qui permet de dire adieu une fois pour toutes à notre cher lieutenant indiscipliné.

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Un petit 6 pour cette BD un brin commerciale qui repackage le deuxième récit des 5 albums de Mister Blueberry, raconté à l'origine sous la forme d'un long flash back. En relisant ce récit, cette fois en étant uniquement focalisé dessus, je ne peux m'empêcher de lui trouver de nombreuses faiblesses. La principale étant un manque de subtilité criant, notamment avec ce méchant, le pasteur fou, trop caricatural pour convaincre... On est quand même bien loin des albums de la grande époque, écrits par Charlier...

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Giraud continue à nous raconter les évènements qui mèneront à la fusillade de Tombstone, avec en parallèle un second récit qui vole la vedette au premier, et de loin. Ainsi, Blueberry évoque ses souvenirs et sa rencontre – musclée – avec Geronimo. Cette seconde intrigue devient d'autant plus prenante, et je dois dire que je n'ai eu qu'une envie, poursuivre ce cycle pour connaître le fin mot de l'histoire.

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Giraud fait le pari de mener deux histoires en parallèle. Aux péripéties qui précèdent la fusillade d'OK Corral, il adjoint un récit de Blueberry, qui évoque des évènements ayant eu lieu avant l'album inaugural de la série, « Fort Navajo ». Et c'est peu dire que c'est ce second récit qui est bien plus palpitant, mais Giraud le distille au compte-gouttes dans cet album et les 3 qui suivent. Pour le reste, on sent que Giraud penche plus vers Moebius et qu'il n'est plus autant emballé par son personnage. Il prend plaisir à le ridiculiser et à ébrécher le mythe. Seul ce second récit fait revivre à peu près l'esprit de la série initiale.

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Extrêmement déçu par cet album. Je savais qu'en l'absence de Charlier au scénario, je ne devais pas m'attendre à grand chose, mais là... Incroyable que ce tome soit aussi bavard, pour un album scénarisé par un dessinateur... C'est là qu'on voit qu'écrire un bon scénario, bien découpé, n'est pas à la portée de tous... Les personnages sont quasiment tous grotesques ou caricaturaux. Quant au dessin de Giraud, on l'a connu beaucoup plus subtil. Avec en plus un découpage graphique mal agencé. Et puis surtout, le scénario fait du surplace, enfilant les clichés du western comme des perles. Pour finir, difficile de chercher à s'approprier le mythe de Wyatt Earp et de ses frères. Quand on a vu, comme moi, les films de John Ford et de Sturges sur le sujet, cet essai fait vraiment pâle figure...

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Cette fois c'est trop. Giraud se ridiculise avec ce méchant de pacotille, sorte de sataniste sorti d'on ne sait quelle secte délirante. Certes, le suspense augmente car ce sinistre personnage est capable du pire et on craint ce qui peut arriver à nos héros. Mais ça tombe comme une perruque dans la soupe... Surtout que l'album est truffé d'invraisemblances pour faire avancer l'intrigue... Ça devient n'importe quoi.