Les meilleurs albums de rap français selon Zazooن

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Puccino, 23 ans, fait preuve d'une faculté littéraire et d'une ouverture étonnante au service de son message, entre gangstérisme assumé et enfances regrettées. J'ai un peu de mal à tenir la longueur mais y piocher de temps en temps est un régal.

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L'exemple type du rap français intelligent avec un fond béton sans être pleurnichard sur des instru carrées et énergiques. Chaque morceau fait mouche car Fabe n'use pas d'effets de style inutiles dans son flow ou ses textes, et ne fait pas dans l'ego trip et ne parle presque pas de lui, si ce n'est pour affirmer qu'il se sent bien avec un microphone à la main.

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Hyper agréable à écouter avec des instrus bien ficelées, des textes intelligents. Ils arrivent même à faire des refrains qui restent en tête, chose pas toujours évidente dans le rap. Titres solo et en groupe se succèdent avec des mots toujours très simples mais le flow et le propos rendent le tout captivant.

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Assez unique avec un style 100% dark et des textes très très travaillés. C'est pas le genre à miser sur un single pour se faire connaître quoi, même si certains refrains peuvent rester entêtants.

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Productions et style plus cohérent que la galette précédente, très funk avec des basses délicieusement abyssales. Le flow murmuré est un délice, quel morceau éponyme énorme...

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Qu'il doit être déprimé Davodka ! Sur des thèmes peu variés, ancrés dans le quotidien de monsieur tout le monde, il dégage beaucoup de désillusion, presque de désespoir. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a beaucoup de rage dans ce récit du bas peuple, galérien, chômeur, qui se réfugie dans la boisson et les petits plaisirs entre amis pour trouver un rayon positif.

Commentaire assez peu clair, il vous suffit de mettre 30 minutes de votre temps pour écouter la galette, ou seulement d'écouter les gavages que sont Au bout du goulot, Le calme avant la tempête, Le mur du son, Le garo du condamné et Echelle sociale.

https://www.youtube.com/watch?v=quQ9Uv7QE1o

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Kohndo conte le Paris de la nuit, enveloppée dans une ambiance cotonneuse et planante. L'album concept fait cohabiter spleen et espoir avec réussite et cohérence. La collaboration avec Oxmo est géniale et apporte à l'unité globale à la différence du featuring avec Nekfeu, bien que le morceau soit bon, et le moins réussi Facteur avec ses synthé funky.

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Le flow de Davodka m'a un peu déconcerté au départ mais à la longue, la vitesse de croisière élevée donne une fluidité à la musicalité globale. Et ne parlons même pas de l'écriture qui tient clairement du génie. Un vrai bonheur.

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Génial sur sa première moitié, à croire que la suite est composée de second couteaux. Probable vu la longueur de l'album. Car mis à part A ton enterrement (Dany Dan évidemment) et dans une moindre mesure Premier suicide, les featurings ne sont pas intéressants, sans que je puisse expliquer vraiment pourquoi. C'est aussi l'hétérogénéité qui frappe à l'écoute, avec des bouses comme Fais le pour moi et les sommets J'ai mal au mic et Souvenirs.

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21 morceaux c'est long. Et encore, ce n'est que le premier volume. On peut trouver les 2 volumes sur la chaîne youtube du groupe, soit une quarantaine. Impossible de mettre moins à cet album qu'on peut qualifier de total, touchant à de nombreux thèmes, ne contenant que des morceaux réussis qui prendraient des heures à décortiquer, dont les interludes sont peut-être douteux mais certainement culottés, aux instrus aux lignes de basses funk superbes etc.

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Rappeur direct et sans inutilités stylistique, les textes de Demi P sont simples à comprendre mais pas insensés, à l'image de l'auteur. Les samples et instrus tapent souvent dans le mille et rappellent les sons d'il y a 15 ans, sans le côté over mélancolique qu'on pouvait parfois leur reprocher.

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Demi P encore dans le bon ton. Des instrus qui se savourent, des feat judicieux, des textes avec du fond tout en restant coolos. Et ca vient du 34.

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Le groupe dont les membres font également partie du 5 Majeur montre qu'il a de l'auto dérision mais aussi une plume qui demandera plusieurs écoutes pour percer sa densité. Il y a visiblement beaucoup de travail derrière cet album et ses instru très variées : boom bap, trap, voire prog se côtoient. Finalement ce n'est pas tant les thèmes ou l'atmosphère que la plume des rappeurs qui font l'unité de l'album.

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Avec ses intrus géniales, du genre ATQC jazzy en plus funky, l'album s'écoute avec plaisir. Certains morceaux ont moins de fond que d'autres, l'écriture est recherchée du début à la fin avec tout de même quelques moins bonnes lignes. Globalement c'est très cohérent, aucun titre n'est en retrait mais aucun ne se démarque. Zoxea par contre se distingue par son flow particulier.

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Super album qui transpire la poussière de la rue, celle que tu peux voir grâce aux rayons de cet écrasant soleil qui va jusqu'à te miner le moral. Peut-être un peu long.

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Un peu comme l'album de Nekfeu, certains morceaux sont très sympas comme Demi Parrain, Je n'ai pas voulu, Une Chaise pour deux avec Oxmo, ainsi que les 4 derniers morceaux, et certains sont du remplissage (Est-ce-que ?) ou sont moins que moyens. Quant à la prod, je la trouve superbe, notamment l'interlude qui aurait pu durer 5 minutes avec plaisir. Le gros point faible sont surtout les collaborations qui, Oxmo excepté, manquent de fraicheur et abusent de leur côté gangsta, l'exact inverse de ce qui me plait chez Demi-P.

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Le MC est très doux, il fait planer grâce à des instrus encore caractéristiques du hip hop du début de la décennie 90, de celles qui offrent une belle profondeur de basse tout au long des morceaux. Je n'ai pas accroché sur l'ensemble des textes, me laissant facilement distraire, d'où une note pas si élevée.

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Lucio propose tellement de références à chaque ligne qu'il est difficile de tout comprendre. A croire qu'il a placé pas mal de private jokes avec ses potes voire lui-même. Toujours ce côté amer qui me déplait un peu comme chez Wapalek pourtant lui aussi très doué de sa plume. Cela dit les instru sont très réussies.

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Certains morceaux sont très très bons : Tempête, Rêve d'avoir des rêves. D'autres sont également notables : Le Horla, Martin Eden, Nique Les Clones, Elle en avait envie. Les reste est bien en dessous mais dans quasiment tous les titres je retrouve une prod sympa et une lyrics intéressante, bien que les thèmes évoqués tournent souvent en rond.

Je note aussi que les morceaux non solo sont globalement les plus faibles, étrange. Et il est dommage de ne pas avoir intégré les morceaux de la réédition à l'originel, notamment Plume.

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à réécouter

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le petit gars de sète ne fait pas les choses à moitié (hihihi), il commence à trouver sa patte sur ce premier album, après quelques EP en demi teinte (hihihi). Son flow est de + en + reconnaissable, les prods s'améliorent nettement malgré quelques fautes de goût (Entre dedans et dehors par exemple, ou les extraits audios interminables et un peu trop nombreux).

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J'ai beaucoup de mal à l'écouter d'une traite car il s'agit plutôt d'une compilation que d'un album, Kheops étant le seul maillon commun à tous les morceaux, assurant les instrus. Certains rappeurs assurent (Sentenza, Shurik'n et Oxmo sans surprise) et d'autres beaucoup moins (les fragiles Passi et Stomy Bugsy) avec une pitrerie de Faf Larage digne des raretés présentes sur Ombre est lumière.

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Kohndo touche à plusieurs style avec réussite même si je trouve l'essai Rock on peu convaincant, peut-être à cause de sa production à mon humble avis peu adaptée au rock. Les instrumentations grooves sont très plaisantes (Mes nuits, Ne pars pas, Flashback), les textes travaillés et le bonhomme réussi certains titres immédiats comme Mes nuits, léger mais pas inconsistant. L'album gagne à être écouté plusieurs fois, mais certains titres se révéleront faibles (Lick Me, Bordel) contrairement à certains qui se démarqueront, notamment le featuring avec Ekoue.