Les meilleurs films avec Benoît Poelvoorde selon takeshi29

Annotation :

J'aurais volontiers balancé une petite critique tant j'aurais de choses à dire sur ce film et plus généralement sur le génie de Dupieux.

Sur son sens insensé du dialogue, de la théorisation de l'absurde, du timing, de la direction d'acteurs, de la garde à vue, du cri du Chabat, de la mise en abîme, du Pedro Winter Hazanavicius, du huis clos, de l’huître, sur sa maîtrise absolue du temps et de l'espace, des allers-retours ou des va-et-vient, c'est vous qui voyez, sur la façon dont il a révolutionné la position du spectateur qui se voit regarder un film dans un film dans un film dans un film...

Mais "Au poste !" faisant un carton, bien mérité, vous en aurez des tonnes à lire. Donc je n'en écris pas, c'est pour ça.

Mais attention, je vous ai à l’œil...

Annotation :

- Un film de Gilles Lellouche avec un défilé de stars ? Non merci ce sera sans moi.

- Mais vas-y, je t'assure, c'est vraiment formidable, moi-même j'ai été très surpris.

- Oui ok il y a Virginie Efira, la plus grande actrice de l'univers, Katerine, Poelvoorde, Amalric que j'adore, Mais les Feel Good j'en ai plein le biiiiiiiiiip, et Gilles Lellouche quoi...


Ben le Gillou il a bien bien fermé la grande bouche du Takeshi qui clame sur tous les toits qu'on ne fait pas de l'art avec des bons sentiments. Ce con est sorti de la salle avec l'envie d'envoyer du hug dans tous les sens, il s'est marré, il a été ému, sans l'impression d'être pris pour une buse, parce que le Gillou ne s'est pas contenté de balancer une suite de sketchs, il a construit un vrai récit, des dialogues de haute tenue, créé des personnages forts, qu'on sent respirer à côté de nous, il a mis le cynisme, qui gouverne désormais le monde, de côté en assénant que le terme HUMANITÉ n'était pas encore à balancer aux ordures.

Et puis l'air de rien il a fait résonner entre deux morceaux ringardos qui foutent la patate une note de Rainer Maria Rilke, et rien que pour ça...

NB : J'ai une ou deux réserves mais je n'ai même pas envie d'en parler, le Gillou a fait de moi un agneau (Pour quelques heures hein, faut quand même pas déconner, on va ressortir la sulfateuse d'ici peu)

Annotation :

Refroidi par les avis plus que mitigés, j'avais toujours reculé le moment d'embarquer à bord de cet "Atomik Circus". Merci mille fois Distorsion ! Je suis persuadé que ce délire trouvera un jour la place qu'il mérite au sein du cinéma hexagonal, soit le statut de film culte. Les frères Poiraud font une déclarations d'amour au cinéma de genre et nous avec. C'est gore, con, méchant, foutraque, bref c'est totalement rock'n'roll. Jouissif...

Annotation :

Plutôt une jolie surprise que cette petite comédie française qui ne prétend pas révolutionner le genre. Son but n'est d'ailleurs pas de faire rire à gorge déployée car elle travaille un sujet finalement douloureux sur une tonalité douce-amère, avec des dialogues souvent malins. En résumé c'est un film qui aime ses personnages, à l'écriture soignée, donc l'exact opposé de 99% des comédies hexagonales.

Benoît Poelvoorde est très bien, même si on l'a déjà vu 100 fois dans cet emploi, quant à Daphné Patakia c'est une véritable révélation car celle qui semble trop souvent choisie pour son physique dévoile ici un potentiel comique étonnant.

Annotation :

Un peu de mal à comprendre tout le bien que je lis au sujet de “Deux fils”. Ce n’est certes pas un film désagréable, on passe un moment plutôt sympathique sans vraiment comprendre où veut en venir Félix Moati et ce qu'il veut nous raconter, la distribution est au top (même si on ne voit pas assez deux de mes chouchoutes, Anaïs Demoustier et India Hair), mais Dieu que c’est inoffensif.

Je répète à nouveau ce message à tous les acteurs français : « Vous n'êtes pas obligés de passer derrière la caméra, prenez votre temps, attendez d'avoir réellement quelque chose à dire avant de franchir le pas. A moins que pour vous ce geste soit anodin et ne représente qu'une démarche destinée à combler votre égo. »

Annotation :

Le travail d'Olivier Babinet ('Swagger', "Poissonsexe") m'intéresse, d'où ma déception en découvrant ce "Normale" qui porte finalement bien son nom. Car sous ses apparats, format carré, musique de Jean-Benoît Dunckel, incursion du fantastique, j'ai trouvé sa manière d'aborder le social trop conventionnelle, et surtout le mariage avec l'imaginaire mal fagoté.

Et une fois n'est pas coutume Poelvoorde ne m'a pas vraiment convenu.

Les avis étaient plutôt positifs à la sortie de la projection; donc à vous de me dire le 5 avril si quelque chose m'a échappé.

Annotation :

L'entame est plutôt prometteuse, la présence de Pio Marmaï renforçant la délicieuse impression de se trouver dans un univers à la Pierre Salvadori. Puis le film est furieusement rattrapé par son manque de moyens, que ce soit budgétaire ou de talent en terme scénaristique et de mise en scène. Le tout patine donc rapidement, à part les premiers rôles, en particulier Marmai, la sublime Vimala Pons et un Swann Arlaud qui semble se régaler.

Annotation :

Il y a un tout petit peu du ton décalé d'Édouard Baer, de son humour si particulier où affleure une mélancolie douloureuse, mais c'est tellement en creux qu'on le perçoit à peine, noyé au milieu de ces numéros d'acteurs qui ne se rencontrent jamais vraiment, en tout cas pas pour faire un véritable film ensemble.

Reste le regard profondément émouvant que Baer pose sur Poelvoorde, et ça c'est vraiment très beau.