Les meilleurs films de 2017 selon xGh0st

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Je suis entré dans la salle de cinéma accompagné de mon père, et j'en suis ressorti conquis. Totalement conquis. The Lost City of Z m'a fait vivre l'une des plus belles expériences dans un cinéma. J'ai tremblé, j'ai souris, j'ai été ému ; le film de James Gray est premièrement un biopic hors-norme, se détachant de la masse par son traitement sur le temps mais aussi sur l'espace. Il est aussi un film humain, qui rend grâce à son personnage certes, mais aussi psychologique et interroge cette part de folie qui est en nous, notre envie de croire en quelque chose qui nous dépasse et que l'on cherche à combler, un vide intérieur, un manque, une larme. The Lost City of Z m'a rappelé pourquoi j'aimais le cinéma, James Gray est l'un de ces auteurs aussi évocateurs qu'inspirants, faisant à la fois un hommage à l'âge au nouvel hollywood mais ancrant aussi son film dans une réalité actuelle où pour certains il est impossible de croire sans preuves. Charlie Hunnam est immense, Robert Pattinson prouve qu'il sait choisir des rôles à la hauteur de son talent. A la fois révélateur d'un genre de cinéma qui n'est pas perdu et je l'espère annonciateur d'une nouvelle prise de risques des studios, The Lost City of Z est un grand film immersif que je recommande pour les érudits, en priant que vous puissiez être aussi comblés que je l'ai été.

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L'expérience la plus intense qu'il m'ait été de vivre au cinéma. Accroché à mon siège, me tordant de malaise et de douleur, j'ai suffoqué tout le long du long-métrage jusqu'au final des plus cathartique. Magistrale.

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Un western sombre et ultraviolent dans lequel Guy Pearce montre encore une fois tout son talent. Epique et intimiste, Brimstone fascine et révulse par sa brutalité, une oeuvre forte traitant des sujets malheureusement encore d'actualité et qui brille par sa radicalité qui n'a jamais été aussi insoutenable depuis La Passion du Christ.

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Pas de mots, des émotions seules.

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Un film vivant, simplement.

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Un film d'une grande difficulté à noter. A la fois prometteur d'un cinéma de science-fiction intelligent, et détenteur de défauts qui auraient pu être éviter, "Blade Runner 2049" est une œuvre sensorielle à ne tout de même pas rater en salle. D'une esthétique parfaite et d'une ambiance hypnotisante, le film de Denis Villeneuve bluffe. Seulement l'histoire, certes intéressante par les sujets abordés, se révèle assez décevante, malgré une quête existentielle portée par un personnage bien écrit et bien interprété par Ryan Gosling. Si l'obsession de Villeneuve à traiter l'intime dans le grandiose est présente, l'ensemble manque étonnamment d'émotion, de sensations fortes, comme il avait su en créer dans "Prisoners", dans "Premier Contact" ou encore "Sicario". Non pas qu'il y ait une distance entre le spectateur et l'univers car on rentre dedans, mais la mise en scène de Villeneuve semble ne pas s'être totalement emparée du scénario. De plus, les trois-quarts des personnages ne servant à pas grand chose ou juste à annoncer un nouvel opus, pas de réel attachement ne peut se forger. On se retrouve entre une froideur émotionnelle, une torpeur transcendante face à un visuel complètement dingue et une part de scènes organiques, de par le superbe sound design et quelques séquences brutales, dont une dernière qui au final se montre clichée et classique. Non pas que le film soit une déception, loin de là, mais reste que j'espérais plus de vivacité et de malmenage émotionnel de la part de Denis.

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La Planète des Singes : Suprématie est le blockbuster que l'on attendait de pied et ferme et qui a posé une pierre dans l'évolution de ce genre. Le film, aussi crépusculaire que Logan sorti la même année (et dont le schéma narratif peut être comparé avec) s'apparente également à Apocalypse Now ou encore à La Liste de Schindler. Un film fort et puissant, par la mise en scène de Matt Reeves, l'incroyable performance d'Andy Serkis ou encore l'intelligence des propos et du scénario. Tantôt sauvage, tantôt cruel, le film se montre aussi bouleversant, notamment dans un dernier plan évocateur d'une nouvelle époque que l'on a tous rêvé.

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Patients est sans aucun doute la surprise de l'année, aussi touchant que captivant, subtil et sublimement mis en scène, je ne peux qu'être admiratif d'un tel cinéma.

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Voir ma critique.

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D'une puissance émotionnelle fascinante et d'une poésie rare. Juan Antonio Bayona montre que les films fantastiques savent encore émouvoir, de même pour Liam Neeson. L'histoire est touchante, bien construite et bien écrite, bien que les histoires racontées mettent une certaine distance entre le spectateur et la narration, et même si l'ensemble ne forme un chef d'œuvre, cela reste un très bon film sur le deuil.