Les meilleurs films de 2019 selon Marvellous

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Note provisoire. J'attends toujours de pouvoir le revisionner...

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Comme d'habitude avec James Gray, un long métrage tétanisant de beauté et d'intimité. De la cinématographie impressionnante et un jeu d'acteur de Pitt irréprochable.

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Exit était à la soirée d'ouverture du festival du film coréen à Paris cette année, et contrairement aux projections habituelles en soirée d'ouverture, le choix a été porté sur une comédie catastrophe, loin des drames pesants usuels.

Et quelle grosse surprise! Pour son premier film, Lee Sang-geun impressionne déjà par la qualité de sa mise en scène (des plans frissonnants et des scènes ingénieuses qui jouent sans cesse avec le cadre de la ville) et de son scénario, aussi frais que soutenu, toujours dynamique et passionnant.

Une réelle belle claque; un long-métrage feel good, plein de bonnes intentions avec quelques passages de suspens qui n'ont rien à envier aux grands thrillers coréens. Quelle claque!

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ça fait tellement plaisir de voir un film coréen remporter une palme d'or. ça fait tellement plaisir de voir des gens pas spécialement intéressés par le cinéma qui parlent de Parasite et le recommandent. ça fait tellement plaisir d'aller le voir une semaine après sa sortie et de voir une salle totalement pleine.

J'adore le cinéma coréen, et c'est donc avec plaisir que j'accueille l'énorme succès critique du film. Bong Joon-ho revient derrière la caméra après Okja, un film que je n'avais que moyennement aimé, pour un long métrage mêlant adroitement comédie et thriller. Un jeu constant dans le cadre, les décors ; une mise en scène spectaculaire et une maîtrise de la caméra hors pair ; des plans somptueux et intelligents ; un scénario très bien ficelé aux multiples retournements ; une comédie qui fonctionne à merveille et qui remplit le cahier des charges attendu pour un film coréen dans sa finalité.

Un très bon film.

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The Irishman ferme un chapitre important dans l'histoire du cinéma de Scorsese. Après trois films entièrement consacrés sur la mafia, genre privilégié du grand cinéaste, ce dernier long métrage en date du metteur en scène réunit une dernière fois sur le devant de la scène tous les grands acteurs qui ont foulé les pas d'une aventure hors du commun. De Niro et Al Pacino se réunissent ensemble pour un dernier round magistral qui remplit tous les critères imposés autrefois il y a trente ans par un Scorsese rempli de folie et de rage. La voix off, le scénario décousu et complexe qui ici fait ressortir le récit forcément embrouillé d'un vieillard, les affaires de famille et les différentes conséquences humaines sur les mafieux.

The Irishman est un grand film, imparfait dans son exécution mais une signature émotionnelle d'une page de l'histoire.

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Adam Driver et Scarlett Johansson livrent la meilleure prestation de leur carrière à l'heure actuelle dans un film passionnant et sincère, sublimant la mise en scène intime de Noah Baumbach. Un long métrage bouleversant qui parle d'un sujet moderne, prenant aux tripes dans ses excès sans jamais tomber dans la facilité. Quel délice de voir Adam Driver dans un tel rôle! Il était le vrai prétendant au titre de meilleur acteur pour les Oscars de cette année.

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Une bonne comédie policière coréenne qui, sans réinventer le genre, utilise habilement les différents codes du genre et les situations hilarantes pour intéresser jusqu'au bout. La cinématographie est bonne.

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Comme à leur habitude, les studios Pixar délivre un long métrage d'animation touchant et sincère, qui déborde d'originalité et de beauté. Les choix portés à l'écriture s'avèrent payants et une suite à un chef d'oeuvre peut donc bien être réussie!

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Joker est réussi grâce à l'ambiance dégagée tout au long du film, de la qualité de la prestation de Phoenix et des efforts de mise en scène sympathiques de Phillips. A voir !

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Je ne comprends vraiment pas pourquoi Glass a souffert d'une si forte critique envers sa structure et son propos; alors que tout est ici traité dans la succession même des deux premiers opus de la trilogie. Shyamalan s'en prend plein la gueule alors qu'il conclut de la façon la plus logique:un long métrage anti spectaculaire et anti super héroïque, n'ayant pas peur de troubler le genre. La fin est douce amère, mais c'est exactement ça qu'il fallait. A ranger à côté de ses meilleurs films.

The Glass is Broken.

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Mince, grosse surprise à l'horizon. Comme tout le monde j'imagine, je m'attendais à un gros navet, dans la lignée d'un Apocalypse, voire même pire. Après toutes les choses entendues et critiques lues, Dark Phoenix était même presque vendu comme le pire film de super héros de tous les temps...

La haine que certains portent à l'égard de Simon Kinberg n'est pour moi pas du tout mérité ici. Au contraire, la quasi totalité du long métrage est très bien réalisée, notamment les scènes d'action, dont l'extrême lisibilité fait très plaisir à voir. X-Men : Dark Phoenix réussit l'exploit de me faire de nouveau adorer les scènes d'action super héroïques, exploitant à merveille les différents pouvoirs accessibles.

Il n'y a pas un manque cruel d'enjeux, comme s'acharne à le dire les détracteurs habituels du genre, rabâchant toujours les mêmes critiques. Le scénario est assez solide pour intéresser tout du long, et même la linéarité du métrage n'est pas si gênante que ça.

Certes, le film possède les mêmes défauts récurrents à la saga, et qui commencent réellement à agacer : la relation Xavier - Erik en premier, ou encore les méchants interchangeables. C'est agaçant, mais moins appuyé que dans Apocalypse.

En bref ? La musique de Zimmer est très chouette, la saga touche à sa fin -et une belle fin -, l'action est superbe et l'ensemble tient la route. Merci à tous ceux qui ont contribué à cette saga, parce que malgré ses évidents défauts, ça a été un bonheur de la suivre.

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Les américains commencent à atteindre le niveau débutant du cinéma coréen / indonésien, et ça se sent! Les chorégraphies de combat sont très belles et la réalisation est bonne. Malheureusement, le scénario est trop faible et les retournements de situation trop stupides.

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Un touchant drame familial coréen qui brille par la prestation hallucinante de ses trois jeunes actrices. Des scènes pures et des propos très justes sublimés par la caméra très rapprochée de Yoon Ga-eun.

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Un bon thriller surprenant dans sa fond et joli dans sa forme. Rien de renversant tout de même.

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Une très belle proposition de cinéma que cette comédie romantique ! De bonnes idées, de bons acteurs qui ont une vraie alchimie, et une alternance de beaux moments et de scènes comiques (qui m'ont fait avoir plusieurs rires). Un film sain, et bien réalisé.

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Récompensant Olivia Colman aux oscars cette année, la Favorite n'est pas avare en grandiosité, tant dans sa mise en scène que dans sa direction artistique et son écriture vulgaire mais détonante. Un duel entre deux femmes acharnées -portrayées par les impressionnantes Weisz et Stone- permet au film de saisir les ruses et les manigances de la Cour.

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Un très bon thriller horrifique post "Dents de la mer" qui arrive à capturer avec brio toute la tension dégagée par son scénario prenant - bien qu'invraisemblable -. Une agréable surprise.

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Une pleine comédie d'action qui souhaite s'assumer mais qui noie ses enjeux et ses conséquences intéressantes dans de l'humour infantile et de l'action grand spectacle. Pour autant le divertissement est là et certaines séquences sont à couper le souffle. Marvel Studios ne délivre pas leur meilleur film mais une bonne comédie qui se regarde avec plaisir.

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Timothée Chalamet interprète un roi Henri V totalement méconnaissable et anti-historique, réservant ainsi quelques surprises au spectateur qui aura suivi ses leçons d'histoire étant jeune. Cependant, si on accepte le film Netflix comme un film de guerre intimiste plus que comme un biopic, la pilule passe beaucoup mieux. Malheureusement, malgré l'abondance de points positifs dont un plan séquence incroyable qui reprend un peu la fameuse scène de GoT "La bataille des bâtards", la cinématographie de David Michôd reste assez énervante : une luminosité très basse qui casse un peu le rythme du récit et qui détruit quelques plans qui auraient pu être plus beaux. Reste un long métrage abouti visuellement et scénaristiquement.

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Pour un premier film c'est réussi : prix du Jury à Cannes et candidat pour film étranger aux Oscars 2020, Les Misérables a toutes ses chances pour rester dans les mémoires. En bien ou en mal ? Si on regarde la note SC, cela donne envie : 7.8; une note rarement visible sur le site, surtout pour un film français et pour une première réalisation.

Je suis sorti de la salle énervé et frustré. Pas par le film, car il arrive à garder un avis objectif sur la situation qui est exemplaire et une vraie réussite par rapport à tous les autres films assez clichés sur le sujet, et ça fait plaisir. Mais ce qu'il dénonce, ce qu'il décrit : c'est ça qui fait mal. Le long métrage appelle un peu à faire quelque chose, à se bouger pour que ces situations s'estompent mais on sait très bien que ce n'est pas le cas. Et la réalité fait toujours mal à voir.

La caméra bouge un peu trop, par souci de réalisme et d'immersion mais cela gêne un peu le début. Pareil, piche les acteurs français sont pour la plupart inconnus au bataillon et ça se ressent dans le jeu parfois un peu pénible. De même, l'écriture est parfois un peu faible dans les dialogues. Mais dans le global, le film marque, et c'est sans doute ce qu'on attend d'un long métrage sur ce sujet.

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Clint Eastwood reste dans son domaine de prédilection et offre un long métrage linéaire sans retournements et sans grands enjeux, préférant l'intimisme et la valorisation des valeurs familiales aux péripéties grandiloquentes qu'un tel sujet aborde généralement.

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Honnetement pas mauvais, le long métrage d'horreur produit par James Gunn se contente du minimum syndical, tant dans le scénario que dans l'horreur. Le gore ne fait pas tout. Une suite pourrait s'avérer tout de même sympathique même si les enjeux seraient moindre.

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Après l'honorable Bohemian Rapsody, Rocketman doit évidemment subir les innombrables comparaisons entre les deux long métrages. Malheureusement pour lui, il s'avère que, personnellement, il le subit vraiment.

Rocketman n'est pas mauvais, propose beaucoup de bonnes choses cinématographiquement, mais est le fruit d'un classicisme tellement vu et revu, d'un manque cruel de renouvellement quand bien même son approche essaie de se différencier des chemins habituellement empruntés. Les musiques sont sympathiques, comme le reste du film. Mais c'est malheureusement tout.

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Une comédie française sympathique qui s'oublie pourtant vite. On ne passe pas un mauvais moment mais on a plus l'impression de regarder une pièce de théâtre qu'un film. Le metteur en scène compte uniquement sur ses acteurs pour faire véhiculer les émotions et n'essaie jamais de proposer quoi que ce soit d'original et d'unique dans la mise en scène. C'est plat, comme d'habitude.