Les meilleurs films de Terrence Malick selon Mattlesith

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La guerre montrée sous un angle jamais abordé encore, les soldats sont comme des pions avec une âme. Ils avancent avec l'idée de la mort au dessus d'eux à chaque instant, et c'est ce qui rend La Ligne rouge si touchant. Là où la magnifique nature ne demande qu'à être admiré et laissée en paix, la guerre détruit tout, en faisant des soldats des victimes collatérales par rapport à ce veste décors emblématique. Un point de vue exploité jusqu'au bout de la meilleure des façons, accompagné d'une bande originale tout à fait adéquate, et porté par une poignée d'acteurs tous autant impliqués les uns que les autres, pour nous offrir l'un des plus beau film du cinéma.

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La présence de Christian Bale amène à plaisanter sur cette œuvre, qu'on pourrait décrire comme étant "la vie de Bruce Wayne si ses parents n'avaient pas été tués". Mais plus sérieusement, Knight of Cups nous offre un panorama global de la vie d'un homme, où chacun peut y retrouver une partie de soi. L'espace est vu comme terrain potentiel de création, d'exploitation, mais pour cela faut-il déjà oser l'explorer. Les chapitres sont caractérisés par un personnage qui montre une facette de la personnalité de Rick. Ce dernier semblant très fermé, même envers son frère, est en fait une mine de savoir et de sentiments, qu'il n'exploite quasiment jamais, un peu comme l'espace qui l'entoure. Tout découle de façon laminaire, sans qu'aucune prise de décision ne soit prise, créant une forme de dépendance du protagoniste envers la nature, et non quelqu'un en particulier.

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L'apogée de la maîtrise du contemplatif lié à une histoire passionnante. Chacun réussi à un moment donné à trouver sa place et son rôle au sein de cette œuvre traitant de multiples sujets à la fois. Une maison au milieu d'un champ qui offre une vue d'ensemble sur chaque recoins du film, et qui est utilisé comme un cœur qui permet l'avancé de l'action. Le blé quant à lui est vu comme du tissu, du muscle, qui a besoin d'être alimenté par des sources externes, et peut donc facilement se déchirer à cause de parasites, mettant tous le monde en détresse. Les moissons du ciel peut être vu comme un véritable corps humain, dont l'âme est fournit par la vision artistique du réalisateur.

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Si The Tree of Life avait été une sorte de questionnement du rapport qui nous lie à la vie, Voyage of Time se voit plus comme une rétrospective de la l'évolution du monde, jusqu'à l'arrivé de l'Homme. Avec une version Imax de 45 minutes, suivit de celle là qui en fait presque le double, on pouvait se douter d'un abus de confiance de la part de Malick, qui fait de son documentaire une sorte de pièce manquante à son film de 2011. Mise à part l'utilisation peu convaincante d'images de synthèses pour les dinosaures, le reste est doté d'une beauté qui permet à l'œuvre de se faire valoir comme le digne miroir de la nature.

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Une rentrée dans le cinéma des plus impressionnantes. Pour son premier film, Malick recevra l'éloge de nombreuses critiques, certaines qualifiant même ce film de "l'œuvre la plus maîtrisée depuis Citizen Kane". Le mélange de genre fait que ce film peut plaire à un public divers, car même si on sens l'oppression d'esprit du road movie type, on y mêle aventure, course poursuite, et romance. Badlands permettra par la suite la création de nombreux films cultes, notamment Thelma et Louise, où l'idée d'évasion prime sur la réalité et la crédibilité du sujet.