Les meilleurs jeux Ace Attorney selon Rêve Lunaire

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L'oeuvre par laquelle tout a commencé... Ca fait toujours du bien de revenir au premier jeu avec son gameplay simple (encore étonnamment proche des jeux d'aventure), ses cas iconiques comme celui du Samouraï d'acier et ses coups de théâtre qui commencent très tôt. Mais ce n'est pas que de la nostalgie : à partir du remake pour DS, on a en effet ajouté aussi à AA1 un cas inédit absolument spectaculaire par sa complexité et son intensité émotionnelle qui introduit aussi l'un des personnages les plus aimés de la franchise, à savoir Ema Skye, et qui est peut-être à ce jour le meilleur épisode d'AA. Il faut toujours y rejouer d'une manière ou d'une autre.

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Mon avis est très partagé sur le dernier de la trilogie... d'une part les cas sont parmi les plus solides de la série, d'autre part le spiritisme ajouté à l'arrache se heurte un peu à ce qu'ils ont fait pendant trois jeux. Malgré cela il reste tout de même l'un des Phoenix Wright les mieux construits.

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Jeu absolument exceptionnel et ambitieux dans sa capacité à lier la quasi totalité des cas au sein d'une seule et même intrigue, ce qu'on ne voit pas forcément venir tout de suite. On y assiste à l'évolution stupéfiante d'Ema et on est graciés par l'adorable présence de Trucy aussi bien que par le plus gentil procureur d'AA. La fin est quelque peu décevante et incohérente, mais ce n'est qu'une petite tache sur une oeuvre globalement très réussie.

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J'y ai joué il y a très longtemps mais dans mes souvenirs il était vraiment très bon ; largement supérieur au premier de la série et plus unique dans son gameplay. J'espère pouvoir y jouer à nouveau pour écrire quelque chose de plus détaillé.

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Le deuxième et pour l'instant dernier épisode de Ryunosuke Naruhodo part carrément en couille avec le dénouement de tout ce qui avait été mis en place dans Adventures. Tout n'est pas parfaitement réussi - le boss de fin est assez prévisible (mais pas tout ce qu'il y a en dessous) et j'aurais aimé voir certaines pièces utilisées d'une autre façon, mais il y a au moins une révélation d'identité que personne n'aura pu voir venir. Il est juste en-dessous des meilleurs jeux de la série mais bien avant le reste.

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J'ai été agréablement surpris par ce jeu qui se présentait comme le plus "spirituel" de la série. Le mérite principal va sans doute à Rayfa, meilleur personnage introduit depuis Trucy voire même Godot, et aux questions intéressantes que ses Séances de Divination font émerger autour du statut de la preuve, mais aussi à un scénario qui pour le première fois mobilise des questions politiques de manière un peu simpliste mais cohérente. Seuls bémols, un boss de fin stéréotypé au ridicule et une tendance à suggérer un peu trop lourdement les clés de l'intrigue.

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Il ressemble un peu à Justice for All en ce sens qu'il a été clairement conçu en vue du jeu suivant. Même en étant un épisode de préparation, il a au moins deux cas de très bon niveau et il voit l'introduction de Herlock Sholmes aka l'un des meilleurs persos de la série. Tout comme le suivant, il est riche en références aux classiques de Doyle pour ceux qui savent les reconnaître.

Annotation :

Justice for All a beaucoup de problèmes, dont un procureur tout à fait pénible et des cas très pauvres (notamment celui du cirque). Je mentionnerais aussi les musiques inquiétantes qui détonnent un peu par rapport au reste. Enfin, il introduit le premier d'une série de mini-jeux qui vont détourner la série de l'enquête policière "pure" pour y ajouter des éléments surnaturels. Mais après tout, les Verrous-Psychés peuvent être vus comme une métaphore de la psychanalyse. Le dernier cas met aussi Phoenix face à un dilemme qu'il n'a jamais dû affronter nulle part ailleurs dans la série. A jouer néanmoins pour se préparer à ce qui vient par la suite.

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Les deux derniers cas sont un marathon vertigineux avec peut-être le coup de théâtre le plus inattendu de toute la série, mais je ne peux pas vraiment ignorer les défauts de ce titre : le comportement tout à fait invraisemblable de deux personnages qui semblent avoir dévoué leurs vies l'un à l'autre mais qui font semblant de ne pas se connaître ; une pseudo-intrigue fantôme tournant autour d'un "âge sombre de la loi" qui n'a finalement aucune importance pour l'ensemble du scénario ; et enfin le Mood Matrix, sans doute le pire gadget d'AA, plus proche de la télépathie que des méthodes policières.
Pire titre de la franchise donc (il en faut quand même un), mais ça vaut toujours le coup d'y jouer rien que pour son final incroyable.

Annotation :

Les spin-offs autour de Miles Edgeworth se concentrent davantage sur l'enquête policière que sur la joute verbale dans la cour. Malheureusement le premier titre de Gyakuten Kenji n'a toujours pas trouvé son identité : le gameplay est trop semblable aux jeux de la série principale, mais sans la cour de justice comme théâtre les débats contradictoires perdent tout leur pouvoir contraignant. Certains cas traînent beaucoup trop avec une série interminable de preuves du dernier moment. Au moins Franziska nous paraît un peu plus sympa.