Les meilleurs livres sur le cinéma selon Homdepaille

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Très complet, ouvrage à posséder pour le consulter comme encyclopédie. Le tome 2 est moins nécessaire, accès plus facile aux œuvres et à l'information ailleurs et trop grande diversité pour une encyclopédie générale. L'agencement des textes, éclaté et parfois répétitif, est étrange (cette traduction adapte, coupe et réorganise).
L'index est uniquement dans le tome 2, pas pratique de jongler entre les deux pavés.

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Sous-titre essentiel, l'auteur développe ses analyses autour de l'idée du fantasme. Quelques digression sur les lubies de l'auteur qui prennent beaucoup de place mais analyses solides en dehors de ça.

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Une première partie d'enculage de mouche très "universitaire américain" autour de la validité des analyses du cinéma japonais par l'occident (y'a cependant un historique de la manière de l'appréhender et de le théoriser pas inintéressant).
Très bonnes analyses film par film après ça.

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Je n'adhère pas forcément à l'envie d'englober plusieurs films dans une démarche commune et (in)consciente, comme par exemple le trop plein d'énergie, cependant les analyses individuelles sont toujours intéressantes.

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Je suis rarement en accord avec les goûts de l'auteur. En dehors de ça, c'est une histoire détaillée de l'érotique japonais bien qu'il mette de côté les plus gros studios. Belle iconographie.

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Compilation d'articles du réalisateur Yasuzō Masumura. Quelques éléments biographiques et d'autres sur ses maîtres Kon Ichikawa et Mizoguchi + n'importe quel courant de cinéma souvent sur des angles originaux. Les plus intéressant sont ceux sur sa manière de concevoir le cinéma et ses propres ambitions.

Suivi de nombreuses interviews de ses collaborateurs : acteurs, scénaristes et techniciens. Bonnes interviews qui en dehors des anecdotes de tournage n'hésitent pas à parler technique avec les chef-op par exemple.

Pas merci au modo qui a (mal) copié collé le titre en kanji. Pas pratique à lire alors que j'avais mis la romanisation en suivant les instructions.

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Compilation d'écrits et d'interviews de King Hu. Quelques interviews font la part belle à son parcours et à l'anecdotique. Ce qui intéressera ceux qui veulent relancer une conversation facilement.
Par contre, la plupart des textes de King Hu sont d'un grand intérêt et aussi fluide que ses films. En 2-3 pages, il explique clairement des concepts de montage, d'optique, d'éclairage, de réalité historique par rapport aux conceptions du réalisme chez le spectateur, ou comment le langage cinématographique peut et doit évoluer au fur et à mesure des séquences d'un film et de sa compréhension par le spectateur.
Pas des théories révolutionnaires mais une capacité d'explication exemplaire.

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J'apprécie peu le réalisateur, mais le livre est solide avec 39 articles/critiques/interviews d'angles différents. Faut juste pas prendre peur quand le premier chapitre commence par une comparaison fumeuse avec Bresson.

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Une très bonne introduction à l'analyse de film. Une visée pédagogique au didactisme parfois répétitif (j'imagine qu'il était destiné aux étudiants donc ce n'est pas forcément un mal pour bien intégrer quelques concepts) et un panorama qui tente d'être le plus exhaustif. Ici les auteurs parlent focales, éclairages et effets spéciaux, et appuient énormément sur le classicisme pour mieux montrer l'évolution des formes. Les livres du genre que j'avais lu en fac se concentraient trop rapidement sur le cinéma moderne, étaient trop léger sur l'aspect technique et peinaient à sortir de l'analyse de séquences pour une vision globale d'un film. C'est pas le cas ici, chaque séquence est contextualisé dans l'intention globale du film, son genre, sa période etc. Il y a aussi des trucs plus rares, comme la question des genres et de l'attente du public face à eux.

Beaucoup d'exemples, parfois laborieux (toujours dans l'optique d'enseignement et non d'une lecture dilettante j'imagine), mais souvent instructifs. Par exemple j'aime ce qu'il dit formellement sur Ozu, loin des lieux communs sur son essence japonaise (voire les fumisteries transcendantales). J'enchaîne avec son livre sur le réalisateur.
L'ouvrage est régulièrement réactualisé pour intégrer des exemples récents. Pour ceux qui veulent creuser, une bibliographie détaillée conclue chaque chapitre.

Annotation :

Écrits de Brooks qui parle intelligemment de la condition de star du muet, la sienne, à travers les autres. L'anecdote est toujours au service d'un propos ou d'une émotion.

Bien sûr 3 chapitres parlent directement d'elle : le 1er est le seul scolairement autobiographique.
Un second arrive à une certaine généralité du traitement des femmes sur un plateau masculin à partir de son expérience avec Wellman. D'ailleurs une thématique du viol passe discrètement, évacuée en quelques lignes qui en souligne la banalité, dans plusieurs chapitres.
Et le dernier parle autant d'elle que de Pabst et des différences entre la fabrication US et européenne du cinéma.
Sinon elle a la belle idée de choisir des alter-ego avec les émouvants chapitres "La Nièce de Marion Davies" (sexe et drogue, et la vie mondaine à travers le puissant William Hearst) ou "Gish et Garbo" sur l'éviction des stars du muet par les producteurs à l'arrivée du parlant.

À noter qu'une édition américaine rentre beaucoup plus dans les détails de sa vie privée car ses textes sont augmentées d'interviews.

Annotation :

C'est un plaisir de lire autre chose que des banalités sur la famille ou des fumisteries sur le zen à propos d'Ozu. Très technique, le livre est tout de même peu aimable dans son approche plus démonstrative que littéraire.

Annotation :

Analyse formelle et historique du cinéma de divertissement à Hong Kong principalement de 1980 à 1995, avec un petit détour par la Shaw, puis la seconde édition prolonge en détail sur les années 2000.
Plusieurs chapitres s'arrêtent sur des réalisateurs : John Woo, Tsui Hark, Wong Kar-wai, Johnnie To et ... Wong jing.

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Très, presque trop, long passage sur Wakamatsu et Adachi.

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Concis

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Peut-être un peu sous-noté.

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Paroles du scénariste. L'auteur reste en retrait. Intéressant sur le pourquoi du comment de certaines scènes et la vision de Mizoguchi.

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1957 même avec des ajouts l'analyse a vieillit. Surtout dans le refus d'accorder au cinéma de série B et d'auteur l'existence de stars à leur échelle. Bon passage sur la mythologie, un peu rapide sur la marchandisation.

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Approche historique avec interviews.

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Intéressantes analyses, malgré quelques répétitions (à propos du doublage notamment).
Le livre accuse son âge lors de l'inévitable chapitre sous influence de la psychanalyse.

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S'intéresse aux techniques d'éclairages japonaises des années 20 à 50 à travers la Shochiku. + un dernier chapitre sur Kazuo Miyagawa fameux chef op. Excellentes analyses sous le verni universitaire.
Émergence d'une esthétique de l'ombre en réaction à un éclairage établi et cherchant la visibilité totale. Influence du film noir, contraintes techniques ne permettant pas un éclairage suffisant, esthétique du réel pendant la guerre, et volonté de studios de se démarquer après-guerre du cinéma US en théorisant l'ombre comme culture japonaise (cf Éloge de l'ombre de Tanizaki)

Annotation :

Pas mal d'erreurs de traduction sur les noms et des contre-sens.
Tadao Sato passe un peu trop de pages énumérer les films sur la libération de la femme (quasi tous donc y'a pas mal de répétitions) et malheureusement balaie vite certains qu'il considère comme mineur. Mais j'aime bien son habituel résumé du jeu des acteurs selon leurs influences, au bout de trois fois ça commence à rentrer dans ma petite tête.

Annotation :

Catalogue d'exposition. Vaut donc surtout pour son iconographie (avec belles affiches de films d'ailleurs) et ses longs textes explicatifs sur divers sujets. Dont le cinéma, la plus longue et intéressante partie est un condensé du livre de Stéphane du Mesnildot sur les Fantômes du cinéma Japonais.

Annotation :

Moins complet et à l'information moins exclusive, tout de même précieux.

Annotation :

Seconde compilation d'articles du réalisateur Yasuzō Masumura publiés des années 50 à 80 : théorie du cinéma, critiques de films et explications de ses intentions de réalisation. Suivi d'une remise en contexte de chaque film par son collaborateur Hiroaki Fujii.
Quelques articles très intéressants sur le cinéma et la société japonaise. La compilation aveugle rend le tout parfois redondant.

Annotation :

Concis, évite de plonger dans la fumisterie.

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Dans son récit de l'éclosion du muet américain comme art, Brownlow parvient à transmettre amour et admiration pour le muet. Et c'est déjà pas mal.
La part belle à l'anecdotique m'ennuie un peu surtout quand il est sous caution. Les nombreux entretiens retranscrits laissent le doute d'une légende réécrite (il est drôle de voir les notes de bas de page auteur/traducteur/éditeur corriger et se contredire entre eux).

Je lui préfère sa série documentaire, au même contenu et qui n'a pas eu peur de présenter de longs (et passionnants) extraits de films muets.

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Beaucoup de jargon universitaire sans que cela gêne trop la lecture, même à mon petit niveau, ni que soit utilisé pour couvrir un vide théorique.
L'auteur a l'air plus spécialisé d'autres domaines que le cinéma. Du coup l'analyse de film semble parfois rapide mais on y apprend beaucoup sur Sade et sa réception à travers le temps.

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Compilations d'articles sur des réalisateurs où réflexions courtes sur un thème. Clair mais un peu trop concis (des articles) pour développer correctement une idée.

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La 1ère partie est portée sur la théorie du cinéma avec des critiques qui semblent être sous l'influence des Cahiers du cinéma (étaient-ils traduits au Japon ?). Des jugements avec des œillères qui au moins ont le mérite de trancher même s'ils n'ont pas un goût de neuf.

La suite consiste en des textes de réflexion sur divers thèmes, parfois confus et qu'il avoue écrire au dernier moment avec une bouteille de whisky, d'autres très beaux comme celui sur Mishima. Quelques réflexion sur son propre cinéma qui parlent surtout de sa manière de transformer des faits divers en une thématique de film.

Annotation :

Y'a vraiment que son histoire de rythme du clignement de l'œil qui vaut le coup. Sinon du relativisme bateau : le grand écran c'est plus lent que la TV.

Puis une histoire du mécanique et numérique dans le montage. Forcément daté mais avec par-ci par-là de petites réflexions intéressantes sur les différentes approches.