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Cover Les films qui ont changé votre vie

Les films qui ont changé votre vie selon Yasujirô Rilke

Liste de

12 films

créee il y a plus de 4 ans · modifiée il y a 11 mois

Alien - Le 8ème Passager
8.1
1.

Alien - Le 8ème Passager (1979)

Alien

1 h 57 min. Sortie : 12 septembre 1979 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Ridley Scott

Yasujirô Rilke a mis 8/10.

Annotation :

Mon enclin compulsif à voir des films doit me venir de mon oncle paternel. Il détenait chez lui une collection impressionnante de cassettes de films enregistrés à la tévé. Parmi les nombreux qu'il prêtait à mon père, s'en est trouvé une sur laquelle était seulement inscrit en bas de la jaquette noire : "La Belle et la Bête". Croyant qu'il s'agissait du Disney, j'interrogeais mon père. Il m'a répondu qu'il s'agissait de la version live, avec les acteurs. 8 ans, j'ai donc regardé le film, avec lui, en entier, en le dérangeant souvent, pour lui demander : "Il est où Gaston ?"
J'ai appris, plus tard, vers 14 ans, qu'il s'agissait, en fait, d’Alien de Ridley Scott. La découverte, innocente, sereine et étonnée de ce film, et surtout l’écart, dans mon esprit, entre le Disney et ce canon du film d’horreur a, je crois, posé les fondations de mon rapport au cinéma et de ce que j’attends d’une projection.

Matrix
7.8
2.

Matrix (1999)

The Matrix

2 h 16 min. Sortie : 23 juin 1999 (France). Action, Science-fiction, Arts martiaux

Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski

Yasujirô Rilke a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Je peux prétendre, sans exagération, que ce film a non seulement, comme on dit, regardé mon adolescence mais, en plus, l’a authentiquement sauvée. J’ai grandi entre deux foyers, dans la campagne et la ville, avec un entrain, culturel, pour les jeux vidéos et, précoce, pour la philosophie. L’ensemble de la trilogie Matrix, dans un bloc, sans rien à jeter, est mon premier amour inconditionnel au cinéma. Ce sont les premiers films que j’ai littéralement adorés, jusqu’au fétichisme, et qui m’ont proprement habité, éduqué, jusqu’à en lever le regard. Aujourd’hui encore, alors que ça fait très longtemps que je ne les ai pas revus, je les considère comme des jalons du cinéma contemporain.

Matrix Reloaded
6.3
3.

Matrix Reloaded (2003)

The Matrix Reloaded

2 h 18 min. Sortie : 16 mai 2003 (France). Action, Science-fiction

Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski

Yasujirô Rilke a mis 10/10.

Annotation :

Je peux prétendre, sans exagération, que ce film a non seulement, comme on dit, regardé mon adolescence mais, en plus, l’a authentiquement sauvée. J’ai grandi entre deux foyers, dans la campagne et la ville, avec un entrain, culturel, pour les jeux vidéos et, précoce, pour la philosophie. L’ensemble de la trilogie Matrix, dans un bloc, sans rien à jeter, est mon premier amour inconditionnel au cinéma. Ce sont les premiers films que j’ai littéralement adorés, jusqu’au fétichisme, et qui m’ont proprement habité, éduqué, jusqu’à en lever le regard. Aujourd’hui encore, alors que ça fait très longtemps que je ne les ai pas revus, je les considère comme des jalons du cinéma contemporain.

Matrix Revolutions
6
4.

Matrix Revolutions (2003)

The Matrix Revolutions

2 h 09 min. Sortie : 5 novembre 2003. Action, Science-fiction, Aventure

Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski

Yasujirô Rilke a mis 8/10.

Annotation :

Je peux prétendre, sans exagération, que ce film a non seulement, comme on dit, regardé mon adolescence mais, en plus, l’a authentiquement sauvée. J’ai grandi entre deux foyers, dans la campagne et la ville, avec un entrain, culturel, pour les jeux vidéos et, précoce, pour la philosophie. L’ensemble de la trilogie Matrix, dans un bloc, sans rien à jeter, est mon premier amour inconditionnel au cinéma. Ce sont les premiers films que j’ai littéralement adorés, jusqu’au fétichisme, et qui m’ont proprement habité, éduqué, jusqu’à en lever le regard. Aujourd’hui encore, alors que ça fait très longtemps que je ne les ai pas revus, je les considère comme des jalons du cinéma contemporain.

Collision
6.8
5.

Collision (2004)

Crash

1 h 52 min. Sortie : 14 septembre 2005 (France). Drame

Film de Paul Haggis

Yasujirô Rilke a mis 8/10.

Annotation :

Du souvenir que j’en ai, ce serait typiquement le genre de film que je taxerai, aujourd’hui, de « chantage affectif », de « guimauve émotionnel » et de « lyrisme bon marché ». Pourtant, lorsque je l’ai découvert à sa sortie, pour la Fête du Cinéma, j’ai été sidéré par la charge émotionnelle des séquences, et l’imbrication trépidante des histoires entrecroisées. C’est le premier film dont les émotions m’ont poursuivi jusq’au lendemain, au réveil. Quelque soient les conditions qui ont permis ce sentiment et quelque soit la valeur objective du film dans le marché du bon goût, il tiendra sa place de borne dans ma vie de spectateur.

Princesse Mononoké
8.4
6.

Princesse Mononoké (1997)

Mononoke-hime

2 h 14 min. Sortie : 12 janvier 2000 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Yasujirô Rilke a mis 8/10.

Annotation :

Un soir de réveillon, avec mon amour adolescent, seuls dans une maison abandonnée pour l’occasion, la soirée s’est composée autour de la découverte du cinéma d’Hayao Miyazaki, avec une séance Div-X de Princesse Monoke. Le film, son contexte, la trace qu’il a sillonnée en moi lui donne sa place ici.
Mon goût pour les personnages féminins forts au cinéma et au théâtre provient très certainement de là (goût affirmé, ensuite, par la Medea de Pasolini ou les Pussycat de Meyer).

2001 : L'Odyssée de l'espace
8
7.

2001 : L'Odyssée de l'espace (1968)

2001: A Space Odyssey

2 h 40 min. Sortie : 27 septembre 1968 (France). Aventure, Science-fiction

Film de Stanley Kubrick

Yasujirô Rilke a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Encore, aujourd’hui, à mes yeux le plus grand film permis par le cinéma. Vu une bonne dizaine de fois, toujours serti dans son mystère. 1er des films pour lequel je peux dire, honnêtement, qu’il y a eu avant et après dans l’histoire de mon regard. point

En avant, jeunesse !
7.6
8.

En avant, jeunesse ! (2006)

Juventude Em Marcha

2 h 36 min. Sortie : 13 février 2008 (France). Drame

Film de Pedro Costa

Yasujirô Rilke a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

2ème et dernier en date des films dont je peux dire qu’il y a eu avant-et-après. Pedro Costa reste encore pour moi, avec Gus Van Sant, le cinéaste contemporain le plus important. Il est à la source d’une forêt, il a instillé en moi des racines qui ont fait germer les (re)découvertes de Jacques Tourneur, Huillet/Straub, tout le cinéma portugais… En avant, jeunesse tient dans un feu inextinguible, tuteur de mon regard et de ma pratique de cinéaste (cf. http://youtu.be/cuIr-8GpF78)

La Voie lactée
6.7
9.

La Voie lactée (1969)

1 h 42 min. Sortie : 15 mars 1969. Comédie dramatique

Film de Luis Buñuel

Yasujirô Rilke a mis 10/10.

Annotation :

Quand je suis parti de ma Haute-Loire natale pour arriver à Lyon, après le Bac, en 2006, je me suis aussitôt abonné à l’Institut Lumière (devenu ma principale école de cinéma, bien plus que Lyon 2). Je n’oublierai jamais ma première année, à découvrir en quelques mois les œuvres de Visconti, Grémillon, Lang, Kitano, Eustache, Lynch, Ozu ou Paradjanov. Et parmi eux : Luis Buñuel. Son œuvre, trop peu citée et reconnue aujourd’hui, est une des plus fabuleuses du XXème siècle. Outre très peu de films (On a volé un tram, Archibald de la Cruz), c’est l’un des seuls réalisateurs dont je peux dire que la filmographie est parfaite. Et La Voie Lactée est son chef-d’œuvre !

La Chinoise
6.6
10.

La Chinoise (1967)

1 h 36 min. Sortie : 30 août 1967. Comédie dramatique

Film de Jean-Luc Godard

Yasujirô Rilke a mis 8/10.

Annotation :

Dans une période étudiante où j’étais très politisé et où je plongeais dans le cinéma de Godard (par découverte, sans geste de dévotion), La Chinoise a été le porteur du citoyen que je visais à être et du cinéphile que j’espérais devenir. La radicalité du film (esthétique et politique), la rigueur de sa mise en scène, la grande générosité des formes qui le traversent et la totale liberté qui s’en dégage m’avait sidéré, au même niveau que le romantisme nacré de Pierrot le Fou. Le cinéma n’est pas un dîner de gala.

Zatoichi
7.2
11.

Zatoichi (2003)

1 h 56 min. Sortie : 5 novembre 2003 (France). Action, Aventure

Film de Takeshi Kitano

Yasujirô Rilke a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Kitano est un immense artiste ! Il faut d’autant plus le reconnaître qu’il est l’équivalent, à la tévé du Japon, de notre Vincent Lagaf national. Kitano, c’est comme si le T’aime de Patrick Sébastien avait les qualités d’un Bonello. C’est cet écart que j’admire. C’est aussi la façon dont cet enfant d’ouvrier est devenu un homme-orchestre de génie dans son pays et à travers le monde. Zatoichi, vu à l’Institut Lumière, dans une séance avec un grand-père mort de rire à côté d’un petit fils marmoréen, reste une des séances les plus exceptionnelles (avec celle des Vacances de Monsieur Hulot au bord de la plage).

Bamako
6.9
12.

Bamako (2006)

1 h 55 min. Sortie : 18 octobre 2006 (France). Drame

Film de Abderrahmane Sissako

Yasujirô Rilke a mis 8/10.

Annotation :

Voilà pourquoi : http://www.dailymotion.com/…/x2w4n4_christy-azuma-naam_crea…
Une des scènes les plus émouvantes que j’ai rencontrée, avec celles de Peter Lorre devant son tribunal populaire dans M le Maudit, Toshiro Mifune en paysan déçu dans Les sept samouraïs ou Ava Gardner qui découvre l’impuissance de son mari un soir de noce dans La comtesse aux pieds nus.
Et puis, mais je suis partisan et le dis par amitié, Abderrahmane Sissako est un des réalisateurs les plus importants de notre époque !

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