Les meilleures BD Star Wars selon QuentinBombarde

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Si les premiers tomes de la série manquaient de donner au Chevalier Noir des Sith une véritable psychologie et des enjeux qui le dépassaient, ce quatrième et dernier tome rattrape le tout avec une certaine flamboyance.

En s'attaquant à la construction de sa célèbre forteresse, le comics de Giuseppe Camuncoli et Charles Soule réussit à peu près tout ce qu'il touche, de l'évocation d'un Vador impitoyable mis à nu face aux fantômes de son passé à celui d'une figure du côté obscur aussi belle qu'impressionnante.

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Ce qui fait la richesse de cet arc sur Vador, c'est ses affrontements intimes avec l'Empereur Palpatine. Plus machine qu'homme et bras-droit dénué d'âme, dégradé par un Empereur en recherche de peau neuve, le seigneur sith devra se battre pour prouver sa puissance, poursuivi par ses souvenirs face à la découverte d'un fils qu'il ne soupçonnait plus.

Si l'ajout du Docteur Aphra et de nouveaux droïdes n'incarnant que le côté sombre de C3-PO et de R2D2 s'avère plus discutable, le dessin est fluide et l'arc pas dénué d’intérêt lorsqu'il creuse l'âme d'un Vador mis à mal par un Empereur toujours plus destructeur.

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Ce quatrième volet de la série Icônes au titre tapageur est à l'instar des trois précédents volets, simples compilations d'histoires autour d'un personnage un récit en quatre chapitres tous concentrés sur l'un des personnages emblématiques de la Rébellion et c'est astucieux, prenant et très réussi.

Le rôle du narrateur externe nous dépeint avec ingéniosité l'amitié, la fougue et le charisme qu'incarnent chacun des personnages. De leurs missions périlleuses ressortent enfin l’héroïsme et le mythe qu'on leur attribue.Le scénario astucieux et millimétré permet de plonger véritablement au cœur d'une mission, tout en mettant en exergue tous les seconds rôles écrasés par le mythe que représentent ces quatre membres de la Rébellion. Une belle surprise.

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Ce second arc consacré à Dark Vador se concentre sur les premières missions de l’emblématique Seigneur Sith, juste après la fin de la Revanche des Sith. Plutôt riche en action et doté d'un dessin coloré offrant quelques scènes vraiment superbes, ce premier tome nous décrit un Vador tout-puissant prenant ici la pleine mesure de ses nouveaux pouvoirs offerts pas le côté obscur.

Si l'on peut regretter une absence de psychologie quand à la découverte d'un Empereur prompt à former de nouveaux sith et à les faire s'affronter entre eux, ce premier tome demeure séduisant dans ce qu'il nous dépeint. A savoir si cette traque sith saura devenir un peu plus sombre en fouillant un peu plus le trauma de notre cher Dark Vador.

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La cavale du contrebandier n'a aucune autre prétention qu'être une mission de sauvetage périlleuse menée par Han Solo et Chewbacca à bord du Faucon Millénium et c'est ce qui fait sa réussite.

Menée tambour battant et emmené par une antagoniste efficace, cette mission est rehaussée par son superbe dessin, son scénario efficace et sans fioritures. Une balade de luxe avec nos contrebandiers préférées, dont l'inventivité reste certes à prouver mais dont le plaisir demeure intact.

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Star Wars : Vador Abattu est un crossover sympathique, rencontre en miroir des séries Star Wars et Dark Vador où les personnages se rencontrent tels des reflets inversés d'eux-mêmes. Pétri d'humour et d'un dessin d'un photo-réalisme impressionnant, ce crossover, s'il n'a rien de marquant, demeure une parenthèse sympathique et séduisante pour tout fan de la franchise.

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Si ce Légendes consacré à Dark Maul demeure aussi inégal au niveau du dessin comme des scénarios, il permet cependant une découverte plutôt approfondie d'un méchant emblématique au destin cinématographique quelque peu restreint.

De l’enfance troublée de Dark Maul et de sa relation avec l'Empereur, à ses origines et premières missions, cette intégrale s'avère plutôt complète mais malheureusement limitée, surtout vers la fin, par la nature purement vengeresse d'un personnage finalement peu intéressant au delà de ses origines et de ses forts pouvoirs qui n'amènent finalement qu'à une suite d'affrontements répétitifs et souvent rapidement expédiés où le destin du personnage importe finalement peu.

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Après le médiocre premier tome d’Icônes et son nombre restreint d'historiettes banales et inutiles autour de Han Solo, ce second volet s'avère plus généreux en s'attaquant à la Princesse Leia Organa.

Au détour d'histoires sur la naissance de sa vocation pour la Rebéllion, en fouillant son passé au détour d'un survival sur les regrets et son engagement efficace et une superbe histoire sur la naissance de son amour pour Han Solo, ce second volet parcourt modestement mais efficacement les zones d'ombres qu'entouraient l'engagement de la célèbre princesse.

Entre politique et rêves de jeune fille confrontés à la réalité de l'Empire, ce second volet s'avère être une séduisante réussite, aussi fidèle à son personnage que qualitatif dans ce qu'il propose.

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En plus de ne strictement rien apporter en tentant de relier vainement The Last Jedi et The Rise of Skywalker, ce Star Wars Allégeance propose un récit aussi confus qu'inutile, qui entre répétitions et hésitations ne finit que par confirmer l'impression de vide qui entourait déjà l'épisode IX.

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Si le deuxième volet d'Icônes consacré à Leia Organa semblait quelque peu redresser la barre par rapport à un premier opus consacré à Han Solo relevant de le la pure escroquerie, cet épisode consacré à Luke Skywalker semble rendre l'ensemble encore plus incertain.

Malgré une première histoire solide et une rêverie où le jeune Luke est confronté au jeune Anakin, rien n'est à sauver dans cette compilation d'historiettes aussi simplistes que dénuées d’intérêt. Rejoignant le Icônes sur Han Solo dans sa compilation de sketchs courts et dotés d'une qualité de dessin souvent inégale, le tout se conclue par une histoire de contes en forme de pieds... aussi inutile que le reste. Et décevante pour un héros qui avait tant à raconter. Si l'essentiel était dans les films pourquoi lui consacrer cette BD ?

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Si ce volet de Légendes se vantait de répondre à plusieurs énigmes entourant le personnage du célèbre contrebandier, il n'en est rien d'autre qu'une belle escroquerie.

Ce Han Solo Icônes ne propose ainsi rien d'autre que plusieurs historiettes banales toutes dénuées d’intérêt : Deux pauvres escales sur de mystérieuses planètes, une rencontre avec l'équipe incompétente de Jabba le Hutt et le récit en mauvaise fan-fiction d'une jeune rebelle qui rencontre enfin les personnages dont elle est fan. Rien n'est donc à sauver de l’intérêt de ces histoires, en plus de son dessin, souvent daté et de piètre qualité.