SensCritique
Cover Les meilleurs albums de 2016

Les meilleurs albums de 2016 selon Anto Cash

Musique à l’ouest.

Nous y voilà. 2016 touche à sa fin, il était donc temps d’étudier « mélodieusement » cette belle année musicale et en dresser son classement.
« Belle année » ? Pas pour tout le monde !

Concrètement, cette année a été une catastrophe totale. Les ...

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Liste de

38 albums

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 5 ans

★
7.6
1.

★ (2016)

Blackstar

Sortie : 8 janvier 2016 (France). Art Rock

Album de David Bowie

Annotation :

Where are we now ?


Bowie, l’homme aux mille visages, Ziggy, Major Tom… Pour moi, Bowie n’a jamais réellement été un humain, c’était un extraterrestre venu sur terre pour nous ensorceler avec sa musique. Le 10 janvier de l’année 2016, un réveil que je ne pourrai pas oublier, une claque dans la gueule, un choc brutal qui te bousille l’estomac. Bowie est mort !
Tu commences par penser que c’est un canular, que c’est encore une connerie des médias, et puis le temps avance et tu rends compte que Bowie est bel et bien partie pour un autre monde. Alors le cœur triste, j’écoute pour une seconde fois l’album « Blackstar » je rentre alors dans un univers à ce moment-là encore inconnu, je ne sais pas ce qui se passe en moi, j’entends seulement des sonorités bizarres et la voix de Bowie qui résonne dans ma tête, c’est assez bizarre… Enfin, alors que mon esprit ne répond plus, je suis réveillé par la caisse claire et le saxophone de « Tis à Pitty She Was à Whore ».
D’un seul coup ma vie reprend son sens, l’album «Blackstar » sonne alors comme une évidence pour moi : Bowie était un dieu, un géant.
La première partie de l’album est un envoutement total, les beats électro, la basse très sombre et les mouvements de saxophones nous propulsent dans un nouveau style travaillé par Bowie lui-même, très différent de ce qu’on avait déjà entendu auparavant mais tellement réussi, une perfection que lui seul pouvait atteindre.
Arrive ensuite « Lazarus ». L’enfoiré ! Réussir un morceau de cette façon ne devrait pas être permis, on pleure alors toutes les larmes de notre corps. La suite de l’album ne perd pas le cap, il réussit là où beaucoup d’autres auraient pu échouer.
Un dernier et ultime album où cette fois il n’y aura pas de nouveau personnage, pas de nouvel univers. Juste un immense artiste qui avait tout planifié pour quitter le nôtre.

Post Pop Depression
7.1
2.

Post Pop Depression (2016)

Sortie : 22 janvier 2016 (France). Rock

Album de Iggy Pop

Annotation :

« Lust For Life »

Iggy… que dire sur cet homme ? Est-ce un homme ? Quand on y pense. Non!
Iggy est un survivant, le dernier de son espèce, un animal qui sort de sa cage à chaque fois qu’il monte sur scène. Iggy c’est tout et c’est rien. C’est un mec qui braille dans un micro sur fonds de guitares disto en se dandinant sur scène. Non ! Rectification : Jagger lui se dandine, Iggy lui c’est différent. Il arrive sur scène habillait, il repart à poil.

Quel génie…

Alors, que reste-t-il de l’animal ? La flamme est-elle toujours allumée ? On avait eu quelques doutes avec son album de reprises Jazz. Sans déconner, Iggy Pop qui chante du Edith Piaff, faut arrêter la drogue mec. Pourtant un beau jour de l’année 2016, j’apprends que le grand Iggy va revenir le temps d’un album studio pour enregistrer un nouvel opus avec toute l’équipe de Queens of The Stone Age. Résultat ? Wow !
Quelle claque ! Iggy et bien de retour et ça rigole pas du tout. C’est tout simplement un retour à l’homme, ou même encore mieux, un retour à l’animal. Iggy Pop est plus vivant que jamais, il revient sur le devant de la scène, plus déganté que jamais. Certes, Iggy est plus vieux, moins fort mais on peut au moins lui reconnaitre une chose au vieil animal c’est qu’en un album, il nous prouve que toutes les expériences d’une vie forment un homme plus mûr en qualité musicale.

« Post Pop Depression » c’est donc un beau bouquet de 9 chansons très variées qui ne manquent pas de technique et de belles rythmiques. (Merci Josh Homme ?). On assiste alors à une rencontre magnifique : le punk et le desert rock. Bon à marier ! Bon bien sûr, on peut rester perplexe. La première écoute est un peu compliquée, on attend sur certain moment du QOTSA et sur d’autres du Iggy… Mais après quelques écoutes plus attentives on reste bouche bée devant le talent des musiciens qui tous deux sortent du néant pour retrouver la lumière du rock !
« God Bless Iggy ! »

Blue & Lonesome
6.3
3.

Blue & Lonesome (2016)

Sortie : 1 décembre 2016 (France). Blues Rock

Album de The Rolling Stones

Annotation :

Les Papis font de la résistance !

11 ans...
11 longues années d'attente pour que les dieux vivants anglais décident encore une fois de nous régaler. On peut dire que c'est réussi !

Nous sommes le 2 décembre 2016 et on sait que cette date restera dans l’histoire de la musique. Il est 00h00 passé, les Rolling Stones viennent tout juste de mettre en ligne leur 23ème album studio. Souvenons-nous de ce groupe, du plus grand groupe de rock de tous les temps, les meilleurs musiciens du monde, des albums qui traversent l’histoire, des tubes qu’on chante encore année après année. Bref, on ne s’en lasse pas.

Depuis le très bon « Bridge To Babylon » en 1997, on était un peu resté sur notre faim. Cette année Mick et sa bande sont revenus plus jeunes que jamais, plus fort qu’avant, plus hargneux, plus ROCK ! C’est un album pour les fans, pour ceux qui connaissent bien l’amour fou des Rolling Stones pour la musique blues. On sait tous que Keith et Mick dans le début des années 50 sont tombés amoureux d’un album de Muddy Waters trouvé dans les vieux vinyles de l’oncle de Keith Richards. C’est donc un album de reprises des plus grands morceaux de blues. Dès la première écoute de l’album, on retombe dans les 60's.…

L'harmonica fétiche de Mick Jagger ensorcelle diaboliquement les riffs "Back To the futur" de Keith Richards et de Ron Wood, tandis que Watts fait gratter ses baguettes sur sa veille caisse claire : position jazz "comme d'hab".
On se croirait presque dans le pub de Buddy Guy à Chicago en 1981 où les Stones tapaient un boeuf aux côtés de Muddy Waters. Tous les morceaux sont rythmés à bloc par un Charlie Watts qui continue à nous prouver que c’est bel et bien le plus grand batteur de tous les temps. Bon comme chaque fan des Stones, on a tous un petit préféré dans le groupe. Pour ma part, depuis mon plus jeune âge, depuis que je suis tombé sur le disque « Sticky Fingers » et que je suis littéralement tombé amoureux de ce groupe, j’ai toujours préféré Keith à Mick.

Pas de pourquoi, pas d’explications, c’est comme ça ! Mais alors là ! Je dois dire que je livre mon plus grand respect à Monsieur Jagger. Il mène à la baguette ce somptueux album où il règne en maitre. Il est tout le temps présent et c’est parfait à chaque fois, le mélange du chant blues (voix un peu éraillée) et de l’harmonica forment un duo d’une personne qui est tout simplement magique.

99.9%
7
4.

99.9% (2016)

Sortie : 6 mai 2016 (France).

Album de Kaytranada

Annotation :

SWEET KUSH !

Conseillé par pas mal de monde, je commence l’écoute de cet album complètement dingue. Dingue à commencer par la pochette : des couleurs, des petits dessins psyché et de la DROGUE.

Quand on écoute KAYTRANADA pour la première fois, on rentre dans une sphère musicale un peu space. Le producteur canadien d’origine Haïtienne est un grand joueur, il nous transporte on ne sait où à travers ce premier album. On nage dans un océan de soul, de RnB, de house et de disco.

On a donc le droit au final à un disque très ouvert, une production qui est très fine, à la pointe de la perfection. Les collaborations sont parfaites, elles collent parfaitement à l’univers du jeune producteur, ce mélange est vrai mélange de combinaisons très groovys qui ont ambiancé nos apéritifs d’été. Un bon disque et du bon rosé, rien de mieux !

The Complete BBC Radio Sessions (Live)
8.5
5.

The Complete BBC Radio Sessions (Live) (2006)

Sortie : 2006 (France).

Live de Led Zeppelin

Annotation :

WOW !
Peu de mots pour décrire le puissant choc qu’on ressent à l’écoute de cet album live.

Il y a près de vingt ans, Led Zeppelin publiait BBC Sessions, un double album d’enregistrements live capturés lors des apparitions du groupe à la BBC entre 1969 et 1971. Cette année le groupe ressort « The Complete BBC Sessions », une sorte de mise à jour de cette anthologie live. Ce n’est pas tout, après la première écoute on a l’impression que l’enregistrement date de cette année et que le groupe est en face de nous.
On arrive presque à sentir la sueur de Robert Plant. Mais comment ceci est possible sachant que ces enregistrements sont vieux de presque 50 ans. Tout simplement parce que c’est sa seigneurie Jimmy Page en personne qui a lui-même remastérisé les enregistrements en nous offrant en plus 8 enregistrements d’une des plus grandes sessions live de toute l’histoire de la musique.

On en prend plein la gueule, c’est trop bon !
« The Complete BBC Session » c’est donc trois disques, trois monuments comprenant les plus grands morceaux du groupe joués dans le mythique studio de la BBC.
Le plus fort est quand même de se dire que les deux premiers disques de l’enregistrement étaient déjà connus par public car le groupe avait auparavant sorti un coffret « BBC Session » en 1999 avec ces deux premiers disques. Cette année Jimmy Page nous offre un troisième disque, le disque ultime, le summum du rock. Pendant des années le public pensait que ce disque n’existait pas ou qu’il était perdu. Une session d’une journée d’avril 1969 dans les studios BBC. Dingue non ?
C’est jubilatoire ! On écoute le troisième disque et on se demande comment on a pu attendre autant de temps pour pouvoir avoir le plaisir d’enfin écouter l’ultime opus. Le son est magique, on s’y croirait presque… On goute alors à quelques pépites trop inconnues du groupe : Sunshine Woman ; I Can Quit You Baby. Des reprises blues qui offrent la possibilité à Jimmy Page de nous procurer des solos d’une puissance complètement dingue… On nage dans le bonheur.

Views
5.9
6.

Views (2016)

Sortie : 29 avril 2016 (France). Hip Hop

Album de Drake

Annotation :

Canadian King !

Voilà quelques temps déjà qu’on attendait avec impatience la sortie du nouvel opus de Drake. Cette année le nouveau « king » du rap passe maitre dans l’art et pose tranquillement son « graal » avec cet album qui est déjà reconnu comme un monument du rap, en France et dans le monde entier : « VIEWS ». Certes, il a été difficile pour moi de classer cet album, beaucoup de ses potes du rap ont eux aussi envoyé un bon paquet de prod dans l’année (Beyoncé, Kendrick, Kanye West…). En toute honnêteté, Drake n’a rien à leur envier. Souvenons-nous, en 2009, le label « Young Money » du rappeur Lil Wayne nous faisait découvrir le talent incontestable du rappeur de Vancouver.
Aujourd’hui, le rappeur est au sommet de ce talent.Son quatrième album est bien celui de la gagne. Tout y est, le flow est extraordinaire et les sons sont assez excellents, on plonge alors dans son univers soul et grisant. Tout au long de l’album, on a le droit à des références sur sa ville, sa meuf, ses potes… On est subjugué de début à la fin, Drizzy nous offre un album beaucoup plus hétérogène, plus calme, plus mature. « C’est ça qu’on veut ! » Bon on ne va pas se le cacher, le meilleur morceau de l’album reste quand même « Views », qui est aussi le titre de l’album (coïncidence ? Je ne crois pas). L’intro est tout simplement excellente, les chœurs d’une messe gospel rentrent en premier et laissent place à un beat incontournable qui lance Drake dans un flow impressionnant.

« Yeah, you feel the pressure, man, I know the pressure
And my wifey is a spice like I'm David Beckham »

On assiste au couronnement du roi Drake !

22, a Million
6.7
7.

22, a Million (2016)

Sortie : 30 septembre 2016. Art Pop, Folktronica

Album de Bon Iver

Anto Cash a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

The Master.

Il aura quand même fallu attendre 5 longues années avant de pouvoir enfin écouter le nouvel opus du maitre incontesté de la pop-electro Justine Vernon alias Bon Iver. Quel retour ! Bon Iver revient sur la scène musicale et nous livre un album mystique et ambitieux. Comparable à ses anciens albums, nous sommes tous invités à un grand voyage spirituel à travers les prières d’un homme. Il est fort ce Justine ! En un seul album, il joue avec de très nombreux styles qu’il mêle à la musique électronique : le jazz, le folk, la soul.
Le résultat est tout simplement déroutant et jubilatoire, on a même l’impression de rentrer dans une grande messe gospel où tout le monde chante selon son envie, rythmé par un beat tranché. Bon Iver se sépare donc du vieux style americano folker, seule dans son champ accompagné de sa guitare acoustique et de ses méticuleux arrangements sonores. Il laisse place à un nouvel homme, plus mature musicalement et surtout plus libre dans sa composition. Évidemment on prend beaucoup de plaisir à découvrir le nouveau monde de l’artiste, plus intrigant, un monde aux expériences plus singulières.

Bon Iver réussi donc la boucle parfaite, l’accomplissement d’un travail de cinq longues années et nous livre son travail le plus intéressent à ce jour.

You and I
7
8.

You and I (2016)

Sortie : 11 mars 2016 (France). Pop, Rock, Alternative Rock

Compilation de Jeff Buckley

Annotation :

« His love is a rose pale and dying »

Je dois dire que je me suis surpris. Habituellement je ne suis pas trop pour les albums posthumes, pas vraiment mon truc de réécouter des sessions perdues de mecs morts.

Mais là… C’était Jeff Buckley et je ne pouvais absolument résister. Jeff Buckley est et restera le dernier maestro de la musique, le plus grand chanteur compositeur des 20 dernières années. Je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai pu écouter l’album « Grace » avec à chaque fois plus de plaisir et de tristesse. Je me pose souvent la question : Et si il n’était pas mort ? Qu’aurait-il fait ensuite ? Un jour je tombe donc sur la sortie en boutique de l’album posthume de Jeff Buckley « You and I ».
Je tombe de très haut.

Le premier morceau : « Just Like A Woman », reprise de Bob Dylan (une de mes chansons préférées). Je verse une première larme, je remets même la chanson avant d’écouter l’album.

Ce mec était beaucoup trop fort. Faire de cette chanson une œuvre si belle juste avec sa voix et sa guitare électrique branchée sur un son clean. La suite de l’album ? Le paradis total. Des reprises des plus grands artistes (Led Zep, Sly And The Family Stone…) On est en plein dans les inspirations de Buckley et très vite on comprend d’où lui venait toutes ces inspirations dans ses nombreuses compositions. Sa voix est d’une beauté sans nom, plus naturelle que jamais, cristalline et terriblement touchante, sacré enregistrement. Quand on pense que ces chansons ont dormi pendant 20 ans dans un studio…

Émotion au rendez-vous !

Starboy
6.5
9.

Starboy (2016)

Sortie : 24 novembre 2016 (France).

Album de Abel Tesfaye (The Weeknd)

Annotation :

Le voyage pop de l’année.

Décadence et coupe de cheveux bizarres sont les principaux atouts du chanteur de The Weekend. En seulement deux ans, nous avons eu le plaisir de découvrir de mieux en mieux le chanteur, son talent, sa superbe voix et ses monstrueuses prods.

Cette année, The Weekend revient avec un nouvel opus intitulé « Starboy » (ça va les chevilles ?). Après l’album « Beauty Behind The Madness » on se demandait bien ce qu’allait nous offrir l’homme à la coupe de cheveux ananas.

On est gâté, un univers R&B/Soûl, une nouvelle forme de musique commerciale qui nous rend complètement dingue. L’album est tout simplement envahi de tubes qui nous font danser partout et à n’importe quel moment. Sa voix est supersonique, à première vue on peut penser que c’est une voix retravaillée par ordinateur, puis on tombe après sur des sessions live où il chante tout seul avec simplement une petite instru basse/piano.

L’album « Starboy » est un bijou, surement le plus beau de 2016. Vu que monsieur est joueur et a beaucoup de talent, il était bien évident pour lui de se payer les meilleures collaborations possibles. Future, Lana Del Ray… On retient surtout le retour magnifique du duo français électronique qu’on ne présente plus : les Daft Punk qui prouvent pour une fois de plus leur talent de hit-makers. (Vive la France !) « Starboy » est donc un très bel album, bien plus travaillé, plus maitrisé que son premier, une œuvre electro/funky qui fait du bien et qui réchauffe quand le froid est là.

Woman
6.4
10.

Woman (2016)

Sortie : 18 novembre 2016 (France).

Album de Justice

Annotation :

« Justice pour tous »

Quelle surprise ! Un soir d’octobre, une amie me propose gentiment de l’accompagner au concert très (très) privé de Justice à l’Elysée Montmartre, étant un immense fan du groupe je prends le temps de réfléchir (non je déconne). Je saute dans un taxi et m’envole pour un set de 3h d’une puissance sans nom. Ils étaient bien de retour!

Quelques mois auparavant j’avais téléchargé leurs deux singles (« Randy » et « Safe and Sound »), deux bons gros tubes de l’été comme on les aime. Sur scène, ces deux tubes ont enflammé la salle, le set commençant par « Safe and Sound » et se terminant sur « Rudy ».

Je sors de la salle (à moitié sourd) et en ne pensant qu’à une chose : Le nouvel album qui arriverait prochainement. Surprise ! Le 18 novembre sort le nouvel album du duo électro français Justice. « Woman », est une petite bombe sortie de nulle part ! La tendance neo-disco est au rendez-vous, on est bouleversé par la puissance des violons et de la basse sur pratiquement tous les morceaux, on retombe alors dans les années 80’s avec une touche électro : c’est magistral. Je parcours l’album une fois, puis une seconde… À la troisième écoute je m’arrête sur le morceau « Alakazam ». Merde ! Comment je n’ai pas pu me rendre compte de la performance du morceau, la disto du synthé me provoquant un tel orgasme auditif, je m’endors donc sur une quatrième écoute, plus puissante que les autres.
« They are my friends »

The Glowing Man
7.5
11.

The Glowing Man (2016)

Sortie : 17 juin 2016 (France). Noise, Experimental, Post Rock

Album de Swans

Annotation :

« Finaly Peace »

Avant la première écoute de l’album, le lis que malheureusement Michael Gira a annoncé que cet album sera le dernier du groupe. Attristé par la nouvelle, je prends quand même sur moi et commence l’écoute de « l’ultime opus ».

Cet album signe donc la fin d’une époque, d’un groupe épique. Si le groupe s’est transformé plus d’une fois pour adapter de nouveaux styles, l’album « The Glowing Man » marque l’année 2016 par une force calme et spirituelle et lumineuse. On assiste à une renaissance du groupe. On retrouve dès le premier morceau les effets des 300 pilules de LSD que le groupe prenait le groupe tous les mois. 12,43min, c’est ce que j’appelle une belle entrée en matière. L’album démarre donc sur un ton très angélique comme si Gira après de nombreuses années avait enfin trouvé la paix. On se retrouve projeté dans une autre dimension bien plus intemporelle que ce que nous avaient proposé les anciens albums. Le second morceau de 25min est une sorte de voyage dans une sphère ou l’espace devient beaucoup plus inquiétant, des voix de chœur qui sont très inquiétantes, les sonorités ont beaucoup de mal à passer, on se sent presque oppressé jusqu’à ce que tout à coup ! Le temps recommence à tourner normalement, le troisième morceau est lancé et nous ramène sur la terre ferme, des synthés moins agressifs et une voix plus posée.

En bref, un album qui nous transporte on ne sait où avec beaucoup d’angoisse et de malaises, on reconnait bien la pâte de Swans et ça fait du bien.

(Conseil : à écouter très fort dans le noir avec un bon son !)

A Moon Shaped Pool
7.5
12.

A Moon Shaped Pool (2016)

Sortie : 8 mai 2016 (France). Rock, Electronic, Indie Rock

Album de Radiohead

Annotation :

« True Love Waits »

Il est toujours difficile pour moi de juger un album de Radiohead, c’est un groupe qui a une touche musicale assez incompréhensible, si nous arrivions à comprendre le groupe d’une seule écoute le charme perdrait sa forme. Radiohead c’est un voyage sensoriel à chaque création, c’est une perpétuelle évolution musicale, on ne peut pas comparer ce groupe à un autre car il n’existe qu’un seul groupe capable d’une telle harmonie jubilatoire dans la musique, c’est une bête sauvage et féroce, contrôlée par un chanteur fou, le grand Tom York. Après 5 ans d’absence la troupe refait enfin surface et donne naissance à une neuvième œuvre.

Cet album est pour moi une sorte de requiem mélodramatique, requiem qui nous renvoie à une ambiance aigre et mélancolique. Le premier morceau est incroyable, « Burn The Witch » commence assez agressivement par une multitude de violons qui lance le voyage, on assiste alors à l’équilibre parfait des cordes et de la musique électronique, on croirait marcher sur un fil incassable. L’album s’ensuit de morceaux virevoltants d’instruments complètement fous que nous n’aurions jamais imaginé entendre dans un album comme celui-ci. On remarque quand même une forte critique sociétaire à travers les textes forts de Thom York comme le très plaintif « Present Tense"

C’est ce que nous attendions, ils nous l’ont offert. Merci !

Les Vestiges du Chaos
7.6
13.

Les Vestiges du Chaos (2016)

Sortie : 8 avril 2016 (France). Pop, Chanson

Album de Christophe

Anto Cash a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Les mots noirs !

L’album « Les vestige du chaos » est bel et bien la preuve du talent incontestable de Christophe. Magicien du son, le chanteur nous livre cette année un album moderne tout en gardant ses bases classiques. C’est tout d’abord un album d’amour, de par les textes qui nous redonnent l’envie d’aimer et de réinterpréter les mots d’amour, « les mots fous » en contradiction avec « les mots bleus ». On note aussi un superbe hommage à Lou Reed à travers une chanson sobre et noir, digne du talent du chanteur disparu il y a deux ans. Le Dandy Rock est bien de retour et nous le prouve par l’avant-gardisme total de l’album, c’est aérien, harmonieux c’est du Christophe tout craché, des titres sublimés par des arrangements et des textes d’une classe folle.

Havana Moon (Live)
7.4
14.

Havana Moon (Live) (2016)

Sortie : 11 novembre 2016 (France).

Live de The Rolling Stones

Annotation :

End of war !

Cela faisait bien des années que Cuba n’avait pas connu un concert rock d’un groupe étranger dans leur beau pays. Pour en finir avec cette grève, un petit groupe anglais s’est ramené sur la grande scène de La Havane pour envoyer 2h de pur rock&roll pour le plus grand bonheur de tous les cubains. Ce petit groupe n’est autre que Les Rolling Stones qui ont littéralement enflammé la scène devant un public qui réunissait pas moins d’1,2 millions de fans ictériques et euphoriques. Ce concert deviendra au fil du temps historique de par sa nature politique mais aussi par la qualité du concert. Les Rolling Stones ont rarement été aussi bons sur scène, Mick Jagger est complètement dingue, il parcourt la scène entière en se dandinant de droite à gauche, une guitare accrochée dans le dos et un harmonica qui fait résonner la Havane tout entière. Richards et Wood plus discret arrivent quand même à se faire entendre grace à leurs riffs qui traversent encore l’Amérique tout entière suivis rythmiquement du grand Charlie Watts toujours aussi bon même sur une batterie aussi pourrie que celle du concert. (c’est ça le rock !). On retient particulièrement la performance incroyable des Stones sur le mythique « Midnight Rambler », le premier riff n’est pas encore sorti de l’ampli de Keith que l’intro piano/harmonica nous annonce déjà quelque chose de très puissant, un ouragan musical qui s’apprête à raser Cuba.
Dieu que c’est bon….

You Want It Darker
7.7
15.

You Want It Darker (2016)

Sortie : 21 octobre 2016. Rock, Folk Rock, Folk, World, & Country

Album de Leonard Cohen

Annotation :

The Devil Voice ! Il faut le dire. L’article a été écrit après la mort de l’artiste, le cœur plein de souvenirs et de tristesse je me mets à réécouter l’album du maitre. La première écoute m’avait déjà fait ressentir quelque chose de très très fort : la voix de Cohen ! Plus sombre que jamais, à telle point qu’elle ferait passer celle de Johnny Cash pour une voix d’enfant de chœur. À 82 ans, Leonard Cohen sort de son silence et nous livre son ultime œuvre et elle n’est pas des moindre. Dès le premier morceau l’ambiance funèbre de l’album se fait déjà ressentir. Le titre « You Want It Darker » qui est aussi le titre de l’album nous fait plonger dans un bain de glaçon complètement gelé, on est en osmose totale avec l’artiste, puis des chœurs se lancent, puis une basse lente et froide et en un instant nous sommes transportés dans l’univers noir de Cohen. C’est magistral.

Dawn
7.5
16.

Dawn (2016)

Sortie : 6 mai 2016. Folktronica, Indie Folk

Album de RY X

Annotation :

Il est difficile de ne pas succomber au charme fou de RY X, l’australien à la voix grave suave nous offre un album d’une puissance sans nom, chaque morceau est comme un coup de hache dans nos petits cœurs. Dès le début de l’album, on est accueilli par une symphonie de violon qui nous emporte dans un univers pop folk indé dont on ne voudrait jamais sortir, c’est une ambiance crépusculaire, une basse fait son apparition, puis un son très clair fait deviner une guitare acoustique et un piano pour enfin laisser place au meilleur, au septième ciel : la voix ! RY X n’a pas une voix, c’est encore autre chose, c’est une utopie, un rêve. Un album complètement dingue à écouter et à réécouter encore et encore, le charme ne se perdra pas et ça c’est fort.

Green Juice
6.7
17.

Green Juice (2016)

Sortie : 3 juin 2016 (France).

Album de Papooz

Annotation :

Rosé et soleil !
Sans hésitation, l’album « Green Juice » a été l’album de l’été.
Rempli de chaleur et de bonheur le groupe français Papooz s’impose sur la scène musicale grâce à un talent rare, celui de nous faire danser et voyager, voyager dans un univers de bonheur et d’été. Chaque titre est un nouveau départ pour une île déserte, une nouvelle gorgé de rosé face au soleil brulant. Les jeunes parisiens originaires du Cap Ferret gardent leurs touches de « bobos woodstockiens », des chemises à fleurs, des vieilles guitares, des textes pop groovy. Bref tout ce qu’on aime, un vent de fraicheur pour une année 2016 pas très fun.

Lighthouse
7
18.

Lighthouse (2016)

Sortie : 21 octobre 2016 (France).

Album de David Crosby

Annotation :

Moustache et folk !
Bon, il ne faut pas se voiler la face… CSN&Y c’est terminé !
On imagine mal un retour en studio de ces quatre grands artistes. Cependant, cette année, le « leader » du groupe (si je peux me permettre) nous dévoile un très bel album, des paroles très fortes, on retrouve la personnalité du chanteur dans chacun de ses morceaux et c’est magnifique. Sur un plan musical, c’est comme d’habitude très bien léché, les guitares acoustiques sont accordées à merveille avec la voix folk de Crosby, en soi des mélodies à la fois finement accrocheuses et terriblement envoutantes. On retrouve donc dans cet album solo tous les ingrédients qui donnaient au trio son cachet unique. En bref c’est une petite merveille folk qui fait ressortir les talents d’un David Crosby aujourd’hui âgé de 76 ans. « Respect grand-père ! »

Love & Hate
7.6
19.

Love & Hate (2016)

Sortie : 27 mai 2016 (France). Rock, Soul, Acoustic

Album de Michael Kiwanuka

Anto Cash a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Quatre ans…Quatre longues années d’attente depuis son dernier opus « Home Again » en 2012 qui avait révélé le talent du chanteur, parolier. Cette année, il nous livre un album plein d’ambition, de bonheur et de texte sincère et mature qui nous touche tous. Dès le premier morceau, Kiwanuka nous prouve qu’avant d’être chanteur il est surtout un grand guitariste, à travers une intro de 5min, il surfe sur le talent de ses précurseurs guitaristes (David Gilmour, Prince…). Les autres titres s'enchainent sans que la tension ne retombe. On peut citer la chanson titre"Love and Hate" où plane l'ombre de Marvin Gaye période "What's going on" avec son texte et la manière dont sont dirigés les choeurs sans pour autant le copier.

Intérieur nuit
7
20.

Intérieur nuit (2016)

Sortie : 11 mars 2016 (France).

Album de Marvin Jouno

Annotation :

La classe à la française ! En un seul album (son premier), le jeune français Marvin Jouno a su s’imposer sur la scène française. Des textes d’une beauté rare, musicalement rien à dire, les mélodies succombent au charme de la voix du chanteur. On sort d’une hibernation musicale française et Marvin Jouno signe bel et bien son renouveau. Dès le premier morceau, on est captivé par l’unviers mégalo dépressif du chanteur. Véritable poète chanteur, on espère que la réussite de ce premier album ne sera que le commencement d’une longue carrière pour cet artiste.

The Getaway
5.5
21.

The Getaway (2016)

Sortie : 17 juin 2016 (France). Rock, Rock & Roll, Funk / Soul

Album de Red Hot Chili Peppers

Annotation :

Transition.
Bon, on ne va pas se mentir, cet album n’est pas du niveau des anciens albums, aujourd’hui devenus mythiques. Malgré ça, cet album reste très fort, d’abord sur un plan mélodique, où on ressent dès les premiers morceaux une forte présence guitare/basse/piano qui résonne comme une transition du groupe, un nouveau style de jeu, une renaissance efficace et très juste.
Malheureusement, l’arrivée du nouveau guitariste laisse à penser que le départ de Frusciante n’est toujours pas bien passé au sein du groupe, on ressent un manque crucial de bons vieux solos et de riffs qui était l’atout majeur du groupe à l’époque de « Stadium Arcadium ».

Santana IV
6.6
22.

Santana IV (2016)

Sortie : 15 avril 2016 (France). Rock

Album de Santana

Annotation :

« Woodstock n’est plus qu’à quelques kilomètres »
L’album de la résurrection ! Enfin, enfin Santana en a fini avec ses tubes samba/rock à la « Maria Maria »… Enfin il renoue avec le passé, celui qu’on aime, celui qu’on voulait retrouver. Pour cet album il retrouve toute la bande de musicos présent avec lui sur la scène de Woodstock et ça se sent. La puissance de la batterie de Michael Shrieve qui a bien grandi depuis sa première scène à Woodstock à seulement 18 ans ! La question était donc de savoir si l’alchemy de l’époque aller refaire surface le temps d’un album studio. Et bien c’est réussi ! Dès l’introductif « Yambu », le choc ressemble à un ouragan électrique. Une énergie folle, contenue dans une sorte d’incantation de ce qui va se déployer ensuite. En bref un très bon album, plein de rythmiques puissantes et de riffs endiablés.

10 ans de live !
7.9
23.

10 ans de live ! (2016)

Sortie : 7 octobre 2016 (France). Jazz

Compilation de Ibrahim Maalouf

Annotation :

Parcours d’un génie. Le début de l’album est un véritable historique de la vie du trompettiste. Dès le premier morceau, Ibrahim Maalouf nous raconte le rêve de gosse qu’il avait, une salle pleine a craquer chantant le thème de son tube (à la We are the world). Le premier morceau « Red & Black Light » fait de son rêve une réalité et c’est beau, voir touchant. L’album est donc une compilation de toutes ses plus grandes performances musicales sur des grandes scènes françaises (Zénith, Trianon, Olympia..). Le talent de ce français est incroyable, autant en composition de morceau d’une puissance qui se coupent en un immense contraste par un entracte jazzy accompagné de la trompette de Maalouf qui résonne comme un Kind Of Blues de Miles David dans nos oreilles.

Junk
5.9
24.

Junk (2016)

Sortie : 8 avril 2016 (France). Synth-pop

Album de M83

Annotation :

Funk/Drunk Il faut prévenir, pour ceux qui s’attendaient à un album ressemblant au précédent « Hurry Up, We’re Dreaming », il faut tout de suite passer son chemin. Cet album est un véritable changement, une découverte d’un nouveau style que le groupe parcoure le temps d’un album, un espèce d’électro-danse retro. Et c’est tant mieux ! Avec Junk, on a également des nouvelles voix comme celle de MAI LAN qui chante en français ! Peut-être d'ailleurs les plus belles réussites de l'album. Bref, un album funk et dansant, blindé de tubes et de jouissance musicale. Par ailleurs le titre « Do It, Try It » est surement un des meilleurs titres de l’année.

Fixion
6.8
25.

Fixion (2016)

Sortie : 16 septembre 2016 (France).

Album de Trentemøller

Annotation :

Le retour du géant. Il aura fallu quelques années pour que le DJ danois retourne en composition. Pour une fois on peut se dire qu’on a bien fait d’attendre. Avec ce « Fiction », Trentmoller revient aux sources, à ses débuts dans l’univers de la musique électronique, il plonge dans la chair de sa musique et orchestre des morceaux singuliers et profondément marquant de par la beauté des beats qui organisent la composition mélodique qui suit le cours de l’album.

Lady in Gold
6.3
26.

Lady in Gold (2016)

Sortie : 5 août 2016 (France). Psychedelic Soul, Psychedelic Rock

Album de Blues Pills

Annotation :

Un des albums les plus attendues de cette année. Blues Pill a su en très peu de temps s’imposer comme un très bon groupe de rock dans le monde entier. Seulement deux ans après la sortie de leur dernier album, le jeune groupe est retourné en studio pour nous livrer un nouvel opus qui cherche ses marques dans un univers plus « psyché ». La voix de la chanteuse Elin Larson résonne comme un coup de marteau dans nos oreilles à chaque couplet, on pourrait même faire une comparaison à Janis Joplin sur certain morceau, la rugosité et la noirceur d’une voix rock qui nous ramène sur les scènes de Woodstock dans la fin des années 60’s. Le seul hic de cet album reste l’attente insoutenable des solos de guitares du très bon guitariste Dorrian Sorriaux qui arrive à se faire une place qu’à partir du cinquième morceau…Dommage !

It Is
7.1
27.

It Is (2016)

Sortie : 6 mai 2016 (France).

Album de JMSN

Annotation :

Il faut l’avouer. La première écoute du nouvel album studio de 2016 était assez décevante. La seconde… mieux. Mais il me manquait toujours quelque chose, la petite étincelle qui fait d’un simple album, une grande œuvre musicale. Puis, un soir de septembre, je tombe face à face avec un live de JMSN, le live de l’album studio. Étant resté sur ma faim après l’écoute de cet album, je commence ce live en dans une position d’écoute plutôt sceptique. Tout a basculé ! Je suis rentré dans un live où rien n’était plus pareil, où j’étais en total osmose avec ce chanteur guitariste qui me balançait des riffs de blues et de soul à la gueule à l’aide de sa Fender Telecaster, d’une voix d’ange qui m’a totalement transporté…C’était magique, c’était beau, c’était JMSN et il faut l’écouter de toute urgence.

Malibu
7.3
28.

Malibu (2016)

Sortie : 15 janvier 2016 (France). Neo Soul

Album de Anderson Paak

Annotation :

En janvier dernier, l’artiste Anderson Paak sortait de sa tanière secrète et nous révélait ses nombreux talents. Déjà découvert quelques années auparavant sous un autre nom et encensé par le public pour ses nombreux feeturing avec Dr Dre.
Alors, à l’annonce d’un premier album et d’un début de carrière solo l’année dernière, le chanteur, revenu sous son vrai nom nous a dévoilé l’album « Venice » qui malheureusement n’aura que trop peu de reconnue au niveau international. Heureusement pour nous, ce début d’année 2016 fut marqué par la sortie de son nouvel opus « Malibu » un album qui nous dévoile un univers complètement dingue mêlant l’électro danse à la soul et au disco.
Le style est varié, le beat est danse, la voix est chaleureuse et assurée, les mélodies sont électrisantes et surtout les featurings sont nombreux (ScHoolboy Q, The Game, Rapsody, Talib Kweli…)... bref, rien ne semble manquer à cette production de très belle facture qui nous régale à chaque morceau.

Everything You've Come to Expect
6.5
29.

Everything You've Come to Expect (2016)

Sortie : 1 avril 2016 (France). Chamber Pop, Indie Rock

Album de The Last Shadow Puppets

Annotation :

Arctic Kane ! 8 ans d’attente pour que ce projet voit enfin le jour. Miles Kane et Alex Turner, les deux génies de la musique pop/rock londonienne forment un duo extraordinaire et nous dévoile un album commun, cette fois ci, plus californien que londonien. Ces deux potes ont laissé de côté les vieilles balades mélodieusement dramatiques pour laisser place à une vibe plutôt rock-soft période seventies. Bref, un album qui fait du bien et qui contrairement aux peurs des auditeurs, ne ressemble en rien à la musique de leurs anciennes carrières respectives.

Day Breaks
6.8
30.

Day Breaks (2016)

Sortie : 5 octobre 2016 (France).

Album de Norah Jones

Annotation :

Fallin In Love Again ! Comment ne pas tomber amoureux de la douce voix de Norah Jones, rappelons-le, fille du célèbre Ravi Shankar. On n’avait pas pris autant de plaisir à écouter sa belle voix depuis son album « Little Broken Hearts » en 2012. Cette année, elle signe un superbe album, bien plus personnel que les précédents pour moi le meilleur depuis « Come Away With Me ». Accompagnée du grand saxophoniste Wayne Shorter, elle nous livre un album de ballades mélodieuses mêlant le jazz à sa belle voix. On est sous le charme dès les premières notes de la première chanson.

Anto Cash

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