Les meilleurs albums de 2018 selon Yasujirô Rilke

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Précédé d'une hype non déméritée, ce chapelet baigné dans la mélancolie, le spleen et la grandeur des ombres mâtines et des joies lovées dans un lyrisme de feu donne de quoi nourrir ses passions tristes pour des mois.

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Entre l'ambient, la drone et l'électro mélodique, Jon Hopkins compose un nouvel album pétri de morceaux aux envolées épiques, aux compositions aussi audacieuses et iconoclastes que puissantes au cœur.

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Le kiffe d'un tel album, qui se trouvait déjà dans "17", tient à l'hétérogénéité de ses styles musicaux, faisant bondir l'auditeur d'un univers à l'autre au fil des tracks. Se dessine pourtant l'identité multiple, généreuse et street-a-like de XXXTENTACION.

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Retour en force et en trombe de Django Django qui commençait déjà à se faire attendre. Varié, inspiré, produit au poil, ce "Marble Skies" est de ces oeuvres qui s'écoutent et se réécoutent pour mieux jouir des morceaux.

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Des albums peuvent sidérer en un seul morceau, vous plonger dans un état que seule la musique déniche. C'est le cas de celui-ci avec sa piste terminale, "Harmonium in the Well" qui vous souffle du spleen dans l'âme.

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Par-delà l'érotisme de sa pochette, un album qui postule sur une composition ultra calibrée (parfois trop, mais le plaisir de son harmonie facilite la traduction en danse) et des tracks au destin de tubes.

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En écoutant le piano marié aux violons de "House of Woodcock" et les cordes pincées aux accents pendereckiens de "Barbara Rose", s'exprime tout ce qui tient cette superbe B.O., entre classicisme et audaces modernes.

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1er grand et bel album de 2018 ! Grâce aux spectres du meilleur de l'acid rock des 70s. Ruissèle de ce 3e LP de Weedpecker une charge spirituelle brutale et profonde, sensuelle et intestine qui vous grise et gorge le coeur.

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Emprunt de l'esprit spleenétique de Sébastien Tellier et de Nouvelle Vague, cet album ne dément pas sa pochette : vaporeux, crépusculaire, doux et classy. Il est jalonné par deux très beaux morceaux : "Vacances" et "Entre-deux".

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Chamayou donne à la musique de Saint-Saëns, symphonique, puissante, tellurique, simili-wagnerienne, contemporaine de Mahler, l'ampleur de ses grands fracas, la dimension de ses éclats hallucinants.

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Il faut mesurer notre chance, à notre époque où l'on croit la création en musique "savante"/classique étouffée par l'hégémonie de la pop, en écoutant la Symphonie n°4 de Pärt, composée en 2008 et digne des canons de l'Histoire.

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Foulé par l'énergie communicative de son groupe, plein d'une densité inventive et festive, ce "Superorganism" procure un (super) orgasme. Avec, en son coeur, un beau trio : "SPRORGNSM", "Something For Your M.I.N.D.", "Nai's March".

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Artiste de bandes FM, avec sa voix proche de celle de Sia, accompagnée par Young Thug sur le meilleur morceau de l'album ("Havana"), Camilla a tout l'air de ne pas être qu'une passade pop de plus. J'espère.