Les meilleurs films avec Clark Gable selon abscondita

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Ford a accepté Mogambo à contrecœur, en partie pour des raisons financières (il sortait d’un projet personnel qui avait échoué).
Il considérait que le film lui avait été imposé par la MGM, avec un scénario déjà ficelé, des acteurs déjà choisis (notamment Gable) et un cadre (l’Afrique) peu propice à ce qu’il aimait vraiment filmer : l’âme des hommes dans les paysages américains.
« Ce n’est pas mon genre d’histoire. Des lions et un triangle amoureux ? C’est du feuilleton dans la jungle. (Ford)
Il n’aimait pas la pièce d’origine (Red Dust), qu’il trouvait vulgaire. Il aurait voulu plus de silence, de tension psychologique, moins de glamour.

Les relations entre Ford et Gable étaient tendues.
- Gable, légende d’Hollywood, n’aimait pas qu’on lui donne des ordres. Et Ford, ex-commandant de marine au caractère de sanglier, détestait les vedettes qui frimaient.
- Dès le début du tournage, les deux hommes se sont fréquemment heurtés.
Ford trouvait Gable trop “star”, pas assez “acteur”. Il le surnommait parfois The King avec ironie. Ford, furieux après une prise : « Tu es peut-être le roi d’Hollywood, mais c’est moi l’enfoiré qui tourne ce foutu film. »
Gable, de son côté, se plaignait du fait que Ford ne lui donnait aucune indication de jeu. Classique chez Ford : il préférait laisser ses acteurs "se débrouiller" jusqu’à ce qu’ils trouvent eux-mêmes le bon ton — ou qu’il explose en public.
Mais ils se respectaient malgré tout :
Ford reconnaissait que Gable avait un magnétisme de cinéma brut, et qu’il tenait bien l’écran, même quand il "jouait en pilote automatique".
Gable, malgré son agacement, reconnaissait que Ford était un maître du cadre et de la direction d’acteurs — surtout avec les femmes. Il aurait dit que Ford arrivait à "faire briller Ava sans la maquiller".

Annotation :

Galbe dira de Monroe : « She almost killed me ». Deux jours après le tournage du film, il est mort d’une crise cardiaque.

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