Les meilleurs films de 2014 selon aaxl

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Le meilleur film de l’année, de très loin. Un tourbillon émotionnel enrobé dans une parfaite mise en scène pop. Dolan au sommet.

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Opium. On se laisse gagner peu à peu, comme empoisonné, par le dandysme noir, par la mélancolie du film qui est sublimée par une science de la mise en scène parfaitement maîtrisée. Gaspard Ulliel est fantastique, Bonello est immense. Assurément le meilleur film français de l’année.

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Le génie frappe une fois de plus. Il provoque, il montre ce que les autres trouvent tabou. LVT va au bout de ses idées pour notre plus grand plaisir. L’esthétique est bien entendu au rendez-vous et le vulgaire annoncé laisse place à une grâce fantastique.

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Pour apprécier ce film il faut se laisser prendre au jeu de l’incompréhension. et du second degré. Ici, il s’agit d’un jeu pour Godard et si le spectateur accepte de jouer avec lui il pénètre alors dans un monde ludique au sein duquel il éprouve une certaine jouissance. Un film expérimental de très haute facture. Merci et Ah Dieux God Art.

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Voir un film de Wes Anderson procure un plaisir instantané, celui de l’image. Les couleurs, les plans, les costumes et les décors participent de cette euphorie qui caractérise le style d’Anderson. De plus, on peut se réjouir qu’il s’agisse de son film le plus intelligent. Bref, le meilleur Anderson avec Fantastic Mr. Fox.

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Under the Skin apparaît plus comme un poème abstrait que comme un film en bonne et due forme. En effet, il s’agit pour Glazer de montrer, comme indiqué dans le titre, ce qui ce trouve sous la peau, c’est à dire l’essence même de l’être et des émotions. Et sous la peau de Jonathan Glazer et sous celle de Scarlett, on trouve du génie.

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Tout dans le film est habilement habillé d’un voile d’humour noir, d’un rire acide. Dans cette critique acerbe du cinéma et du microcosme Hollywoodien les acteurs ne sont plus des acteurs mais peut-être simplement une représentation allégorique de leur statut. Après le chef d’œuvre Cosmopolis, Cronenberg livre encore un excellent film.

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Rien ne prédestinait ce film à être présent au sein de ce palmarès tant le cinéma de Miyazaki me laisse indifférent. Oui mais voilà ce film est magnifique, autant que le vers de Valéry emprunté pour le titre. C’est un film purement sensoriel et c’est époustouflant. Le vent se lève, je suis soufflé. Coup de maître.

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Dans son style, le film de Ceylan est un modèle du genre. C’est un grand film classique, comme les jurés de Cannes peuvent les aimer. À la croisée des genres, entre littérature et cinéma, le film prend toute son ampleur dans les longs dialogues qu’il propose. Ceylan demande à son spectateur de participer au film sous peine de tomber dans un ennui profond mais s’il en fait l’effort, le film prend une toute nouvelle dimension.

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Comme le film de Ceylan, Léviathan se veut être un film sérieux sur les problèmes de la Russie moderne. Si le réalisateur réussit parfaitement dans cet exercice, il nous prend par surprise dans sa maîtrise d’un humour marqué, et dans le traitement des sentiments et des relations entre les personnages particulièrement émouvantes.