Les meilleurs films de 2017 selon Thibault_Lafont

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Gamin survolté et boosté aux amphèt' de Babe 2 et Totoro, OKJA est un film d'aventures absolument dément, une montagne russe du paradis aux enfers, un blockbuster malin, tout en ruptures de tons (Bong Joon-ho oblige) qui parvient à continuellement surprendre. Un miracle.

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Bolide taillé sur mesure avec un amour débordant, film d'action funk, rom com' pop, Edgar Wright mélange le solaire et une noirceur millimétrée dans une chorégraphie incroyable. On en ressort avec la jambe qui bat encore le rythme, des larmes aux yeux et un sourire béat.

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Il y a des dragons, des monstres, des princes et des grands combats, mais le plus intéressant, le seul qui ait de l'importance, c'est celui d'un petit garçon qui apprend une chose : être humain. Magnifique.

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Grand film d'aventures à l'ampleur contenue, James Gray signe avant tout un portrait déchirant de cet homme tiraillé entre famille et obsession, empêtré dans des jungles mouvantes et dans les méandres de son Histoire.

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Déjà magnifique visuellement, Jackie s'élève dans des hauteurs insoupçonnées grâce à un montage fabuleux, qui esquisse et affirme ses idées, ses questionnements, avec une force et une intelligence hallucinantes. Plus besoin de faire des biopics désormais.

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Après 2 grosses bouses, Wolverine a finalement le droit à une version solo crédible et puissante sur grand écran. Pas un film de super-héros, genre qui rime aujourd'hui avec mise en place d'un univers pour 45 suites, action moche et scénario débile. LOGAN est un vrai film. Un western crépusculaire, un road-movie touchant, un drame brutal et un film d'action jouissif, avec de vraies idées de mise en scène, une écriture intelligente, et des comédiens bluffants.

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J'avais un peu envie de pas aimer pour faire genre, mais j'ai pris une bonne baffe devant ce mélange FEMIS/bis, qui n'est jamais prétentieux ou pédant, et qui, malgré des influences un peu trop voyantes, parvient à créer son ambiance et nous embarquer dans ce monde bétonné où l'on se croque à pleines dents.

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Complètement magique, 2h en apesanteur totale, 2h durant lesquelles on laisse la caméra nous raconter l'Amour.

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Epuisant et effarant, une course poursuite frappadingue dans les rues sales et bruyantes d'un New York à des kilomètres de celui que l'on connait. Pattinson est génial !

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Finis les hommages, finie la révérence aseptisée face à l'Oeuvre fondatrice, Rian Johnson passe en hypervitesse et défonce le socle et les mythes sur lesquels la saga s'est bâtie, pour mieux les réinventer et les réincarner. En résulte une explosion de couleurs, de plans hallucinants, de tensions prenantes et de développements inattendus. Il ne nous reste plus qu'à saisir les manches de nos balais, le regard tourné vers les étoiles, et mimer à nouveau les bruits de sabres laser : on peut à nouveau rêver avec Star Wars.

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G pleuré. Bocou.

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G pleuré. Bocou. 2.

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Polar campagnard qui fleure bon les 70's, Le Serpent aux Mille Coupures montre qu'il existe encore du cinéma de genre en France, et que c'est bien dommage qu'on en fasse pas plus !

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Retour en grâce de M. Night Shymalan avec un thriller bien foutu, efficace, qui piétine légèrement quand on se concentre un peu sur l'intrigue. Le twist final est le plus galvanisant depuis de nombreuses années et laisse présager du meilleur pour la suite !

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Cruellement d'actualité, le documentaire brosse un portrait touchant de ces jeunes aux parcours difficiles, et nous rappelle une chose fondamentale (surtout en ces temps électoraux) : il ne suffit pas de parler fort pour se faire entendre.

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Abstraction totale de la survie (plus que de la guerre), mer, terre et ciel se mêlent ici, réduisant les Hommes à leur(s) carcasse(s), de chair ou de métal, pions dans un conflit qui les dépasse, cibles d'un ennemi invisible. Ici pas de politique, pas d'Histoire, juste un retour à la peur primale et à la rage de vivre.
C'est juste dommage que Nolan tente encore un concept de petit malin qui se révèle assez inepte et inutile.

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Grand film (peut-être un peu trop) classique qui ne s'encombre jamais de la subjectivité annoncée par Scorcese : oui, il croit en Dieu, son personnage aussi. En résulte une étude intéressante de ce qu'est la foi, la souffrance qu'elle peut occasionner, avec un peu de critique du colonialisme dedans.

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Sec et nerveux, Du Welz fait de ce film de commande un terrain d'expérimentations visuelles qui lui permet de transcender son scénario de série B. Et Boseman est vraiment très bon là dedans !

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Plutôt sympa et fait pas peur pour un sou À PART À CAUSE DE CETTE PUTAIN DE MUSIQUE DE BOURRIN DE MES COUILLES QUI TE FAIT SURSAUTER TOUTES LES 30 SECONDES PARCE QUE ELLE EST PLUS FORTE QUE TOUT LE RESTE. SI ÇA NE TIENT QU’À ÇA MOI AUSSI JE VAIS T’EN FAIRE DES FILMS D’HORREUR PUTAIN ÇA VA ÊTRE SUPER ON TOUCHERA MÊME PLUS LE SIÈGE DE LA SALLE DE CINÉ. Mais sinon c’est plutôt cool.

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Aussi noir, âpre et violent que le bitume en fusion de Madrid lors de cet été 2011, le film nous entraine dans un tourbillon de violence, de corps maltraités, de psychés détruites et d'hommes aux abois. Femmes torturées, mères désacralisées, métaphore d'un pays qui se détruit à petit feu et qui se réveille avec une énorme gueule de bois. Difficile.

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Joe Swanberg s'essaye à un cinéma plus narratif, toujours aussi juste dans sa caractérisation de sa muse Jake Johnson, attachant en loser addict au jeu. Un film doux-amer, pas génial comme pouvait l'être Drinking Buddies, mais néanmoins sympathique dans sa simplicité.

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Loin du cynisme des productions Marvel, on sent l'amour que James Gunn a pour ses personnages. En résulte un film un peu long, imparfait, mais dont la fin (et certaines scènes avant) réussit ce qu'aucun Marvel n'avait fait jusque là : m'émouvoir.

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Débridé, décomplexé, survitaminé Vaughn balance encore une fois la purée à grand coups de plans-séquences numériques dans un spectacle de 2h30 complètement débile. Dommage qu'il perde en mordant et en subversion ce qu'il gagne en ampleur... Et que les Statesman ne soient jamais vraiment exploités.

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Alors oui, le duo de leads est absolument confondant de nullité (putain Delevigne faut arrêter, on a essayé, ça ne marchera jamais), et le scénario un peu con-con, mais il faut être de mauvaise foi (et pisse-froid, pour la rime) pour ne pas s'amuser devant un spectacle généreux et premier degré comme celui-là.

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Mastodonte perturbant : blockbuster mélancolique au minimalisme spectaculaire, le film est sans arrêt sur le fil, OVNI écrasé par les contraintes, arbre mort qui surnage dans la marée de productions hollywoodiennes sans saveur, film-fleuve inégal qui peine à trouver le coeur dans l(s)a machine. Mais qui essaye, et ça, c'est déjà beaucoup.

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Même pas un film, une succession de money shots reliés entre eux par un scénario absolument confondant, des personnages écrits à la truelle et des acteurs complètement paumés... Tout ça pour nous vendre, encore une fois, un univers partagé.
Il ne suffit pas d'avoir des hélicos, une jungle et une rivière pour faire Apocalypse Now.
(ma critique était très négative, mais en le revoyant, je ne peux pas bouder mon plaisir, il y a quand même des images dingues, et des scènes d'action dantesques.)