Les meilleurs films de 2017 selon NonoDarko

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Après un ébouriffant Whiplash, Damien Chazelle confirme son talent pour les films musicales. Les scènes de danses sont géniales, l'alchimie entre Gosling et Stone fonctionne du tonnerre, et même si on découvre forcément un Los Angeles fantasmé, c'est une vraie bouffée d'air frais dans une industrie plutôt morne et cynique. Le film est mon premier du top parce que la fin m'a complètement retourné, c'est un vrai festival d'émotions et de pincement au coeur qui montre les sacrifices qu'il faut faire pour vivre ses rêves. La conclusion douce amère m'a cloué au siège à l'instar du final incroyablement intense de Whiplash.

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Un film français qui va gratter du terrain dans les plates-bandes des références du genre horrifique. Le traitement du cannibalisme et de son approche avec la chair au premier degré n'a pas du tout à rougir avec les cadors du milieu, et je ne serais pas surpris que la réalisatrice Julia Ducournau se retrouve à la tête d'une production à Hollywood tant sa mise en scène viscérale et son audace nous prend véritablement par les tripes. Grave est une formidable vitrine pour le cinéma français à ne pas rater.

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Tout comme Grave, encore un ovni cinématographique dans le cinéma de genre avec un sous texte sur les discriminations raciales à la fois extrêmement cynique et osé à la fois. Le film est constamment en équilibre entre la comédie salutaire qui fait tomber la tensions et l'horreur d'un fétichisme sans tabou. Certainement le film le plus ludique de l'année, avec un scénario qui nous tient en haleine, et qui va de surprise en surprise. Du cinéma à la fois divertissant doté d'une lecture assez juste d'une société américaine encore hantée par un racisme latent.

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Une oeuvre clairement taillée pour les Oscars avec son lot de drama et de tranches de vie incontournables de ce genre de film mais qui arrive malgré tout à ne pas verser dans la facilité grâce à sa justesse et sa retenue. Un film à la fois dur et sensible, porté par des acteurs incroyablement touchant.

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Le paresseux Episode VII laisse place à une suite étonnante qui n'hésite pas à bouleverser les codes de la saga et d'ouvrir le champ des possibles vers des pistes à creuser pour assurer pérennité d'une histoire qui commençait à tourner en rond. Et le progressisme ambient fait un bien fou, avec une mise en avant de personnages féminins qui aborde le conflit entre la Resistance et le Premier Ordre d'un point de vue qui détonne avec le classicisme d'Hollywood, ainsi que des personnages issus de minorité qui font énormément de bien pour le représentativité. Il n'y a que les vieux cons qui le détesteront.

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Un épisode sombre de l'histoire américaine qui est mis en lumière par Katheryn Bigelow. Le film a été un bide complet à sa sortie car il tape là où ça fait mal, il est dur, il est malaisant, il fait mal, il est révoltant. Une partie de la population américaine n'a pas du tout envie qu'on lui rappelle ses pires aspects de sa société, et ceux qui sont les victimes du racisme n'ont pas vraiment besoin de Detroit pour leur rappeler leur condition. Reste une oeuvre indispensable pour ceux qui sont extérieurs à cette histoire et dont l'interprétation habité du méchant par Will Poulter restera dans les mémoires.

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Le dernier Nolan est déconcertant. D'habitude si bavard et explicatif avec une tendance à en faire un peu trop, son Dunkerque est un véritable tournant dans sa carrière, avec une narration purement cinématographique et épurée, tout en gardant la patte du réalisateur avec une intrigue éclatée en plusieurs timelines avec des temporalités différentes qui converge vers un climax incroyablement intense qui fait enfin relâcher la pression lourde et tendu qui habite tout le film. Et puis Dunkerque met en lumière une bataille méconnue et pourtant déterminante de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale.

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Un blockbuster estival qui ne sombre pas dans la facilité. Le meilleur épisode de la nouvelle saga de la Planète des Singes qui va encore plus loin dans le réalisme des avatars numériques. Les singes ne sont plus un effet spécial mais ils sont de véritables personnages avec une vraie intensité dans le jeu et dans leur présence. Et la musique de Giacchino est magistrale.

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Un film de super-héros qui aborde un sujet inédit au cinéma, celui de la déchéance physique et de la vieillesse ce qui est paradoxal puisqu'il concerne le personnage de Logan, le super-héros qui a la particularité d'avoir un pouvoir auto-régénérant qui lui permet de survivre aux personnes qu'il a côtoyé tout au long de sa vie. Logan est en vérité un western crépusculaire avec une ambiance d'une fin d'un ère, de celui du dernier des X-Men, dont le dernier baroud d'honneur est à la hauteur d'un héroïsme qui est devenu tellement rare chez les Marvel et DC au cinéma.

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M.Night Shyamalan revient en force, et ça fait plaisir. Le réalisateur d'Incassable vient rappeler à ses détracteurs qu'il n'a rien perdu de ses qualités de cinéaste. Son Split est un véritable tour de force, un huis clos intense avec un James McAvoy très impressionnant dans ce rôle aux identités multiples. Shyamalan revient à ses amours et arrive une nouvelle fois à nous assommer avec un final dont il a le secret et dont les perspectives à venir sont bien excitantes.

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Un huis clos très efficace

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La comédie française sait encore être drôle et innover

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Un Ridley Scott carré et efficace. Pas très original mais qui fait passé un bon moment

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Un Jackie Chan dans un registre inhabituel mais qui reste terriblement jouissif dans un rôle de vendetta que Liam Neeson n'aurait pas renié.

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Un jour sans fin qui se passe durant une heure de colle. Un véritable cri d'amour aux teen-movies de John Hughes.

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Du super-héros du pauvre qui ne renie pas du tout ses origines et ses valeurs.
Un ovni à découvrir si on aime le genre!