Les meilleurs films de 2022 selon Yasujirô Rilke

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1er film d'un héritier (celui du cinéma de son père, de l'immensité du cinéma iranien...). La vie traverse le film dans un souffle aussi épique qu'intime, romanesque que contemplatif. Touchant, au détour, toutes les émotions du monde.

Vu au 28e FICA Vesoul

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Le 8e film de Costa contient parmi les plus beaux plans de ses films (pourtant riche et généreux d'une cohorte sublime). Nouvelle figure maîtresse de son Œuvre, Vitalina rejoint Vanda et Ventura au panthéon magistral de son cinéma.

Vu au Cinéma Le Zola - Villeurbanne

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À chaque Batman, la profondeur du propos et la noirceur de l'esthétique s'accentuent. Cette version Matt Reeves prolonge la tendance avec brio, inspiration, génie et lucidité sur l'abîme vers laquelle courent les États-Unis.

Vu à UGC Ciné Cité Part Dieu

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Dans cette fresque familile, Roustayi prouve son talent d'écriture. Chaque personnage a ses propres problématiques, le tout résonnant comme une relecture inspirée du "Parrain". Réflexion vive sur les jeux de domination (au sein de la famille, de la société, à l'internationale), ce grand oeuvre souffle un vent d'air frondeur sur le cinéma iranien !

Vu au Lumière Terreaux

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Sans conteste, Cameron signe là le film-somme de son cinéma. S'y confondent dans un maelstrom spectaculaire la vie et la mort, l'eau et le feu, le réel et le virtuel dans une danse foncièrement superficielle et allègrement profonde.

Vu au Pathé Vaise en Dolby Cinéma

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Ce beau joyau rentre dans le registre français des grands films sur l'énergie communautaire et communicative du théâtre. Ce portrait kaléidoscopique, intime et foudroyant sur les premières années du théâtre de Chereau-Romans brosse une galerie de personnages qui dépeignent, en pointillés, la fresque d'une époque, bringuebalée entre Éros et Thanatos, entre le désir et ses points morts.

Vu au Lumière Terreaux

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Après le kaiju eiga, la Hammer et les Universal Monsters, del Toro revisite le polar. Avec Dan Laustsen à la photo, le film offre un grand huit magistral, morale, épique. Du grand cinéma, par sa force plastique et sa profondeur dramatique !

Vu au Lumière Terreaux

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Œuvre d'un artiste contemporain et d'un peintre du mouvement, de la concentration de ce geste de Skolimowski à l'échelle d'un film, à la pruine d'un âne, en résulte une oeuvre fascinante, parfois ennuyeuse, souvent stimulante.

Vu au Lumière Bellecour

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Enyedi taille un écrin pour deux joyaux : Léa Seydoux et Gijs Naber. En 7 chapitres, non sans réminiscences proustiennes (wink wink "La Prisonnière"), l'Europe des années 20 se dévoile entre lumières et ténèbres.

Vu au Lumière Terreaux

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Quand 2 cinéastes tournent un film (produits par les frères "Avengers" Russo) pour témoigner d'une passion folle et généreuse pour tous les cinémas et raconter en même temps une histoire d'amour filial de tout lieu, en tout temps, ça donne ce bijou vertigineux d'émotion !

Vu au Cinéma Harmonie de Frankfurt

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Ce film de Costa (aussi ténébreux et lunaire que le sublime "Vitalina Varela" avec lequel il forme un diptyque) détonne par rapport au rest de sa filmo. Frontalement fantastique, hanté plus que jamais par le faste de l'Âge d'or, désarticulé dans son montage : aussi sublime que tous les Costa mais plus déconcertant.

Vu au Cinéma Opéra

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Baigné dans la photo aux tons sepia de Darius Khondji, ce "400 coups" new-yorkais exhale un parfum de spleen. Caisse de résonance, provenant du passé, du "black lives matter", le regard sans fard de Gray sur son enfance fascine et touche.

Vu à l'UGC Astoria

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Un bon crus HSS ! Grace à la candeur séduisante des 2 jeunes premiers (Park Mi-so et Shin Suk-ho), à une diatribe enivrée pro-amour / anti-moraline et à la beauté météorologique des plans.

Vu sur UniversCiné