Les meilleurs films de Henry Hathaway selon chtimixeur

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Ce film d'enquête journalistique est rudement bien mené, et dans le rôle principal, James Stewart excelle comme à son habitude. Henry Hathaway nous montre de manière habile que le sort d'un pauvre innocent ne compte guère face à la crédibilité des institutions : s'il y a erreur judiciaire ou corruption, le public ne doit rien en savoir, et tant pis pour la liberté de la presse…

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Une chasse à l'homme dans laquelle Henry Hathaway nous montre de jolis paysages montagneux, ainsi qu'une source d'eau chaude serpentant au milieu d'une vallée. Le héros est plutôt atypique dans son genre : candide, pudique et carburant à l'eau, il rechigne à la violence et ne sort son fusil que pour sauver sa peau. Don Murray n'a peut-être pas un grand charisme, mais il est parvenu à donner de l'humanité à ce cowboy innocent qui cherche inlassablement son père. Après l'attaque des Indiens, le film perd légèrement de son intérêt, mais le surprenant duel final avec Dennis Hopper mérite le détour. Sinon, j'ai beaucoup aimé la scène avec le cheval esseulé dans les Alabama Hills. Je finirai avec cette citation plutôt cocasse du marchand ambulant : "c'est la première fois que je me fais suivre par des gens qui me précèdent".

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Un film d'aventure dans lequel John Wayne part avec ses mules et ses bouteilles de whisky dans le Sahara pour trouver un trésor dans une cité perdue. Les dunes et le ciel bleu sont magnifiés par le Technicolor, et que dire des ruines romaines de Leptis Magna en Libye ? Henry Hathaway nous en met plein la vue, et il a bien raison, car le scénario est assez faiblard, et le triangle amoureux ne fonctionne pas plus que ça. La faute à Sophia Loren qui passe son temps à scander rageusement son texte, ou à Rossano Brazzi, dont le personnage m'a fait penser à Belloq en version Tintin au Congo. A propos d'Indiana Joness, le début du film dans les rues blanches m'a énormément fait penser aux Aventuriers de l'arche perdue, et je ne serais pas étonné que Spileberg et Lucas aient vu ce long métrage lors de leurs travaux préparatoires sur leur saga d'aventure… Notez que lors d'une bagarre à trois, John Wayne met un coup de pied au cul de Sophia Loren. C'est qu'il est toujours galant, le Duke, et je vous le prouve avec cette citation : "J'aime les femmes quand c'est pour rigoler".

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Western plutôt correct dans lequel John Wayne et ses 3 frangins se retrouvent à l'enterrement de leur mère, qu'ils n'avaient pas vue depuis plusieurs années. En même temps qu'ils réapprendront à se connaître, ils chercheront à récupérer le ranch que leur père a apparemment perdu au jeu... Toujours vêtu de sa chemise bleu marine et de son pantalon beige trop court, John Wayne est un peu plus pataud que d'habitude, et malgré ses 58 ans, il a un frère à peine âgé de 18 ans ! Avec ses cartes et son œil de verre, Dean Martin est l'atout comique de ce western, et Dennis Hopper joue plutôt bien le gamin trouillard qui vit dans l'ombre de son tyran de père. Les deux soucis de ce western, c'est qu'il ne décolle jamais, et que 2 des 4 frères sont fades au possible. L'intrigue principale ne sera pas totalement résolue, et une fois que la fratrie Elder se retrouve accusée à tort du meurtre du shérif, le film adopte un curieux faux rythme. Même le final dans l'armurerie est poussif, c'est dire. Le xylophone que l'on entend ça et là n'arrange pas les choses, et la voix nasillarde du Duke dans le doublage français casse un peu l'ambiance. Bref, c'est un western sympathique mais qui manque de souffle. A voir éventuellement pour la sympathique bagarre entre frères, ou pour la scène ou John Wayne se fait tirer dans une eau boueuse.

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Steve McQueen campe un métis Indien en quête de vengeance après l'assassinat de ses parents par 3 cowboys. Bien qu'âgé de 35 ans lors du tournage, l'acteur blond incarne un jeune adulte qui va grandir à vitesse grand V devant nos yeux : en effet, le film s'étale sur plusieurs années, et peu à peu, Max Sand perd de son innocence pour se transformer en vrai dur à cuire du far west.
Outre son casting prestigieux, la grande force de ce long métrage réside avant tout dans la beauté et la diversité de ses paysages : Henry Hathaway fait le tour des Etats-Unis et nous montre successivement la Sierra Nevada, le fleuve Mississippi et les marécages de la Louisiane. Cette variété géographique n'empêche pas le film d'être empreint d'un trop grand classicisme : les acteurs en font des tonnes et leurs réactions manquent souvent de naturel.
Techniquement, l'utilisation de fondus au noir sur toute la durée du film s'avère pénible, mais il faut avouer que le Technicolor a toujours un certain charme pour les nostalgiques de vieux westerns. Et puis que dire de ces doubleurs mythiques aux voix rocailleuses qui donnent un cachet indéniable au film ? Il faut les entendre prononcer le nom d'un personnage qui s'appelle "Pue-des-pieds" avec le plus grand naturel qui soit, et rien que pour ce genre de petit détail, la VF mérite le détour.

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Un western fort moyen et filmé platement par Henry Hathaway. L'histoire met plus de 45 minutes à démarrer, et ensuite, nous avons droit à une poursuite mollassonne dans des paysages automnaux du Colorado. A ma plus grande surprise, c'est Kim Darby et non John Wayne qui est le personnage principal de ce film : l'actrice de 22 ans qui campe une adolescente déterminée n'a pas à rougir face au Duke, et on ne croirait jamais que leur relations eussent été tendues durant le tournage. Alcoolique, bedonnant et bourru, le personnage de Rooster arbore des rouflaquettes typiques des années 70, mais son langage est moins drôle et coloré que dans la suite de 1975. Même si je suis content qu'il ait finalement été récompensé, j'ai tout de même du mal à comprendre que ce soit pour ce rôle que John Wayne ait obtenu un Oscar. Quant aux seconds rôles, peu m'importe qu'ils s'appellent Robert Duvall et Dennis Hopper, ils sont terriblement fades, mais dites-vous bien qu'on a échappé au pire, car au départ, c'est Elvis Presley qui était pressenti pour jouer le cowboy aux cheveux soignés ! Au final, seule cette citation m'a légèrement fait sourire, mais les propos misogynes du Duke ont été déjà été beaucoup plus drôles : "Les femmes, ça manque de générosité. Nom de Dieu, elles sont trop pingres ! Un homme devrait jamais bosser pour une femme à moins d'être stupide".

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Une prise d'otages dans un relais de diligence. Un huis-clos dans le monde du western, c'est arrez rare, mais malgré sa courte durée (1h20), on s'ennuie ferme. Pendant la moitié du film, le héros aux légères allures de Clint Eastwood creuse un trou dans le mur avec un couteau, et le reste du temps, il cherche à récupérer une lettre qui s'est envolée. Passionnant, je vous dis ! A voir éventuellement pour le strabisme prononcé de Jack Elam : il possède une vraie tête de sadique, et il n'y a rien d'étonnant à ce que Sergio Leone l'ait choisi pour la fameuse scène de la gare dans Il était une fois dans l'ouest.

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Un western comico-romantique avec un John Wayne plus bourru que jamais. Ce dernier ramène en bateau une prostituée de Seattle vers l'Alaska pour son meilleur ami, mais ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il va tomber amoureux de la "traînée" en question. Tout comme dans Hondo, John Wayne semble prendre un malin plaisir à balancer les garçons dans la flotte. Gros souci du film : l'humour burlesque un peu lourdingue, et notamment ces bruitages cartoonesques qui ponctuent les scènes de combat.

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Une banale histoire d'adultère qui se déroule près des chutes du Niagara. Le Technicolor est joli et met bien en avant la beauté de Marilyn Monroe, mais cette dernière joue tellement de son charme que cela en devient souvent ridicule : outre sa démarche exagérée, elle dort maquillée, et quand elle fredonne une chanson, elle se donne forcément en spectacle… La scène de la tour rappelle vaguement celle de Sueurs froides, mais le reste du film n'a guère d'intérêt (la faute à un casting bien moyen).

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Un western de montagne qui vaut essentiellement le coup pour ses décors spectaculaires et la musique de Bernard Herrmann. Malgré un soupçon d'aventure et une ambiance exotique au début du film, on s'ennuie vite, la faute à une histoire plan-plan et à des acteurs mal dirigés : Widmark passe encore, il m'a fait sourire au début du film, mais je trouve Gary Cooper terriblement fade. L'actrice principale m'a aussi laissé complètement de marbre, au contraire de la jolie chanteuse mexicaine au début du film (j'avais l'impression d'entendre la voix suave de Marilyn dans "la Rivière sans retour").
Il y a des plans dans la nature luxuriante qui m'ont fait penser au premier Indiana Jones, ou même à l'île de Lost, mais à partir du moment où les personnage arrivent à la mine d'or, l'histoire m'a carrément ennuyé.

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Gregory Peck sort de prison, et alors qu'il cherche à se venger de son ancien complice, il se retrouve avec une gamine de 5 ans sur les bras. Est-ce sa fille ou pas ? On le ne saura jamais, mais une chose est sûre, c'est l'un des westerns les plus moyens d'Henry Hathaway. L'acteur qui joue le bad guy est une vraie tête à claques, les décors ne sont même pas beaux, et ce film n'est au final rien de plus qu'une petite série B dans laquelle Gregory Peck ne parvient jamais à nous faire croire qu'il est un dur. Le court flashback relatant le braquage de banque est quant à lui risible, et indigne du talent passé d'Hathaway. Seul le duo entre l'acteur vieillissant et la jeune actrice fonctionne un tant soit peu, mais ça ne suffit pas à donner de l'intérêt à ce western mineur.

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Dean Martin, le capitaine de la série Homicide, Oncle Jesse de la série "Shérif fais-moi peur", et pour couronner le tout, Robert Mitchum qui incarne un personnage très proche de son rôle dans "La Nuit du Chasseur". Et bien malgré ce beau casting, ce western est vraiment bancal, et seules la scène de fusillade et le final valent à peu près le coup.