SensCritique
Cover Les meilleurs films du studio Ghibli

Les meilleurs films du studio Ghibli selon Verv20

En cours de rénovation, depuis 2016.

Liste de

15 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a 5 mois

Le Vent se lève
7.3
1.

Le Vent se lève (2013)

Kaze tachinu

2 h 06 min. Sortie : 22 janvier 2014 (France). Drame, Biopic, Historique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Là où Miyazaki a donné couleur à la plus belle part de sa sensibilité.
La biographie de l'ingénieur n'est qu'un recoin du monde entier que "Le vent se lève" délivre, du regard historique, la parole inquiète de l'auteur face à sa contemporanéité, jusqu'à une poésie infime, irrésolue, en un mot : éternelle.
Si des passages peuvent paraître décousus, ils laissent d'autant plus de place à cette esthétique du jeu d'ombre et de l'incertain. On fait aussi trop peu de place à la belle intertextualité de cette œuvre, qui lui donne un véritable relief.

La courte critique que j'ai eu l'occasion d'écrire après mon troisième visionnage saura développer cette annotation trop lapidaire.


Découvert en janvier 2017, revu en salle en juin 2018, et seul en septembre de la même année.

Le Conte de la princesse Kaguya
7.9
2.

Le Conte de la princesse Kaguya (2013)

Kaguyahime no Monogatari

2 h 17 min. Sortie : 25 juin 2014 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Isao Takahata

Verv20 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

À revoir bientôt.

Princesse Mononoké
8.4
3.

Princesse Mononoké (1997)

Mononoke-hime

2 h 14 min. Sortie : 12 janvier 2000 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Miyazaki peint ici l'une de ses plus belles œuvres, en arrivant à faire rentrer un si vaste monde d'idées en un conte simple, mais capable de se déployer aisément dans toute son ampleur.
Les individus qu'il présente sont bien ceux d'un mythe fondateur : leurs carcasses individuelles importent peu ; leurs actes seuls, renvoyant à des joutes cosmiques, façonnent leurs masques. Ashitaka, c'est celui dont le destin est scellé, et qui commence sa vie entièrement vécue le jour où il apprend qu'elle touchera à la fin. Dans la relation entre la l'artificialisation (le "progrès", en quelques sortes), et la constance de la Nature, perçue comme tragiquement conflictuelle, il est celui qui veut rétablir le dialogue. Et à tous il dit : « Parlez », parce que la vie ne doit pas se réduire à un monceau de peines grandissant pour ceux qui savent comprendre l'Autre.

Le film est vaste et généreux dans tout ce qu'il présente. Les pistes qu'il ouvre vers le monde réel sont nombreuses, avec des allers-retours fascinants entre le passé achronique des confins de l'Est, les guerres présentes des factions humaines, et le sempiternel touchant à sa fin de la forêt primaire. Riche comme moyen de connaissance de philosophies autres, "Princesse Mononoke" ne se résume pas à un "memento mori" qui rappelle la place qu'occupe de fait son spectateur d'aujourd'hui sous les bannières les plus repoussantes.


Découvert en novembre 2016, revu en salle en juillet 2018, puis à la maison en 2021 et novembre 2023.

Le Tombeau des lucioles
8.2
4.

Le Tombeau des lucioles (1988)

Hotaru no haka

1 h 29 min. Sortie : 19 juin 1996 (France). Animation, Drame, Guerre

Long-métrage d'animation de Isao Takahata

Verv20 a mis 9/10.

Annotation :

Un chef-d'oeuvre qui brille dans la simplicité d'un mot bref mais essentiel : "J'ai besoin de toi". Impossible pour moi de vouloir décortiquer le film maintenant, encore bouleversé par l'émotion d'un second visionnage, par la dureté, mais la beauté triste de cette lente perte du bonheur de deux enfants.

Dès les premiers jours de la guerre, la famille de Setsuko sort du monde, en perdant une à une ses attaches dans cette guerre qui met si brutalement les hommes aux prises avec la rudesse que pourrait constituer la vie. L'étreinte du grand-frère et de la petite-sœur en est d'autant plus serrée qu'ils sont l'un pour l'autre les seules raisons de survivre, et, tristement, les seuls moyens de se soutenir. Jusqu'à la fin, et Takahata le dessine avec la plus grande sensibilité. En un dernier souffle, Setsuko brûle d'amour (une luciole), aux funérailles que lui donne son frère au prix de son cœur : « Le lendemain matin, j'ai mis les petits os de Setsuko dans la boîte à bonbons ».


Découvert en juin 2017 sans grande émotion ; bouleversé lors d'un re-visionnage en septembre 2018.

Mon voisin Totoro
7.8
5.

Mon voisin Totoro (1988)

Tonari no Totoro

1 h 26 min. Sortie : 8 décembre 1999 (France). Animation, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 9/10.

Annotation :

Il m'a semblé évident que Mon voisin Totoro était un miroir du Vent se lève, qui ouvre ce sondage. Il est pourtant bien plus précoce, bien plus magique, bien plus boursouflé d'un trop plein d'émotions ; en un mot beaucoup plus enfantin.

Si Miyazaki arrive si bien à donner des traits à la sensation d'enfance, c'est parce que, chez lui, le rêve se conjugue à l'aventure de la réalité vécue et au fantastique des cauchemars. Les corps sont comme des visages : ils se déforment sous l'effet de l'émotion. Quand un animal fuit, poursuivi par deux enfants, dans leur jardin, et pour leur plus grande joie, ses traits peuvent se brouiller et le rendre monstrueux. Et les enfants eux-mêmes deviennent ces monstres quand ils chassent à grands cris les ombres qui restent des années d'abandon dans une maison dans laquelle pénètrent à peine les affaires d'un nouvel habitant...
D'ailleurs, on connaît ce que délivre Totoro dans nos regards plus adultes – une sensation nostalgique assez reposée –, mais quelle confusion il doit générer sous les yeux d'un enfant !

Quand Mei et Satsuki découvrent, au fil de leurs errances où tout est pour eux une aventure, un esprit boule-de-poil tout droit venu de leurs livres de contes – "délire" que leur père, si clairvoyant, comprend de ses yeux d'enfants qu'il n'a jamais perdus –, et l'interrompent dans sa sieste, ils trouvent en fait en lui un refuge contre la tempête du monde d'au-dehors ; ils dressent un paratonnerre contre tout ce que Miyazaki pourra effleurer dans le reste de sa filmographie, d'une parole lente, inquiète, et déjà en subtilité ici, quand la tuberculose ou la disparition de ceux que l'on aime le plus sont déjà invoqués, et nuancent à petites touches l'euphorie du conte d'enfant avec de nécessaires et profondes gouttes de drame.


Découvert chez moi en décembre 2019.

Kiki la petite sorcière
7.3
6.

Kiki la petite sorcière (1989)

Majo no takkyūbin

1 h 43 min. Sortie : 31 mars 2004 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 8/10.

Annotation :

D'une incroyable douceur, Kiki donne ses couleurs au pan le plus sobre de la filmographie de Miyazaki, entre Porco Rosso et Ponyo : le fantastique est là, mais il se fond dans un univers aux allures réalistes, censé refléter notre quotidien, mais en fait jamais moins perché qu'un monde imaginaire. J'aime cette Prague des années 60 redessinée au bord de la Méditerranée, ses chambres-pour-soi chez la boulangère, et ses habitants absorbés dans leurs va-et-vient, mais toujours disponibles à un rayon de joie.
"Kiki" a une simplicité sans fulgurances unique. Le film en tire sa tonalité sereine, peut-être plus enfantine qu'ailleurs, mais profondément touchante.


Découvert en été 2020.

Nausicaä de la vallée du vent
7.9
7.

Nausicaä de la vallée du vent (1984)

Kaze no tani no Naushika

1 h 57 min. Sortie : 23 août 2006 (France). Animation, Science-fiction, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un premier film comme manifeste d'une vision d'artiste globale.
Avec le temps, les échos que se renvoient "Nausicaä" et "Le Vent se Lève", pourtant à première vue si étrangers l'un à l'autre, prennent de plus en plus d'épaisseur. Bien que la première œuvre ne partage pas la douce justesse qu'effleure la seconde, elle jouit de cette étrangeté captivante, autant recherchée que conditionnée par les aléas les plus triviaux, comme ce manque de moyens dont le studio Ghibli, encore en gestation, a toutefois su s'accommoder avec astuce.

C'est surtout les silences de "Nausicaä" qui me happent, quand ils laissent à de longues phases contemplatives l'espace de se déployer, et d'agiter dans l'atmosphère le drame d'un monde abattu qui n'a de cesse de s'écrouler. Une terre où les héros et leur mémoire périront.
Au terme du récit de "Nausicaä", ce n'est qu'une crise aiguë qui semble s'achever ; la suite, périple de joies et de labeurs, est évoquée en points de suspensions... Le loisir nous est laissé de lire entre les lignes les mots qui doivent composer l'épopée à venir.


Découvert à l'automne 2016, revu en février 2019. J'ai adoré les mangas entre ces deux dates. Revu à la maison en novembre 2023.

Le Garçon et le Héron
6.9
8.

Le Garçon et le Héron (2023)

Kimitachi wa dô ikiru ka

2 h 04 min. Sortie : 1 novembre 2023 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 8/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Au sortir de la salle, c'est la sensation de n'avoir qu'effleuré une œuvre ouverte, densément peuplée d'allusions, qu'il faut voir et revoir sans la gloser pour s'en imprégner. La découverte de ce qui m'est apparu comme un pendant fantastique à "Le vent se lève" a été bouleversante, bien que je ne suis pas été aveugle au risque d'un hermétisme, ou plutôt d'une abstraction potentiellement frustrante. En attente de revisionnage, donc....

Découvert en salle en novembre 2023.

Le Château dans le ciel
7.9
9.

Le Château dans le ciel (1986)

Tenkû no shiro Rapyuta

2 h 04 min. Sortie : 15 janvier 2003 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 9/10.

Annotation :

À revoir bientôt.

Le Château ambulant
8
10.

Le Château ambulant (2004)

Hauru no ugoku shiro

1 h 59 min. Sortie : 12 janvier 2005 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 8/10.

Annotation :

Plus qu'autre part, Miyazaki montre sa fascination pour les bruyantes machines de la terre, ces lourds tanks brinquebalants, et celle des airs, sortes de poissons qui murmurent, glissants dans le ciel. La guerre gronde très fort dans "Le Château Ambulant", précipite les personnages dans leurs refuges et ne leur permet que peu de répit.
D'ailleurs, c'est peut-être l'un des films de Miyazaki qui parvient le moins à prendre le temps de respirer. Le rythme de l'intrigue semble parfois confus et précipité. Par contraste, les rares moments de relâchement, par exemple la préparation du déjeuner au coin du feu, ou la découverte par Sophie du château, sont d'autant plus magnifiques.


Découvert en mars 2017, revu en décembre 2020.

Ponyo sur la falaise
7.4
11.

Ponyo sur la falaise (2008)

Gake no ue no Ponyo

1 h 41 min. Sortie : 8 avril 2009 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 8/10.

Annotation :

À revoir bientôt.

Pompoko
7.2
12.

Pompoko (1994)

Heisei tanuki gassen pompoko

1 h 59 min. Sortie : 18 janvier 2006 (France). Animation, Fantastique, Comédie dramatique

Long-métrage d'animation de Isao Takahata

Verv20 a mis 6/10.

Annotation :

Étonnant de voir comme les incontournables de la ZAD récemment popularisés étaient déjà bien d'actualité en 1994 : sabotages d'engins de chantier, sittings non-violents, assemblées houleuses, mais aussi : tas de corps ensanglantés, gardés à vue et abattus, quand les occupants de la zone ont été reconnus.
C'est qu'ils ont alors donné écho à leur combat jusque dans la chasse gardée médiatique des capitalistes, et mis en cause l'ordre que ces derniers entendent imposer un peu trop fort. Alors on leur a envoyé les les matraques et les grenades, assorties de leurs lanceurs-CRS.

"Pompoko" est tout distendu : entre deux scènes de fête, de parade ou d'illusions inoubliables où se mêlent d'une façon si particulière le grotesque, l'étrange et le terrifiant, la narration s'effiloche. On se perd un peu quand Takahata veut raconter les destins de quelques tanukis particuliers, qu'il essaie de varier les portraits, s'éloignant alors du récit simili-épique de la geste des ratons transformistes.

Je n'oublie pas non plus son potentiel choquant, assez rare par ailleurs dans les films du studio Ghibli : Takahata fait fluctuer les frontières entre fantastique et réalisme, poussant le dessin de ses personnages heureux à l’extrême de la logoïsation graphique, pour soudain les faire muter en des dessins zoologiquement exacts de martres, aux yeux rouge vifs et à l'air enragé, si loin de la mascotte-peluche, et de les faire ramper dans des égouts à la recherche de détritus.
Il rapproche ainsi le conte du monde sensible dans lequel on vit, et sur lequel on agit : les pelleteuses, dans Pompoko, ne sont pas des monstres mythologiques ; et les tanukis, dans la réalité, connaissent bien la joie des amours du printemps, restent d'une certaine manière heureux encore dans leur survie urbaine. Mais ils finissent tout aussi réellement broyés contre le tarmac des autoroutes.

Porco Rosso
7.7
13.

Porco Rosso (1992)

Kurenai no Buta

1 h 34 min. Sortie : 21 juin 1995 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 7/10.

Annotation :

Avec une certaine modestie, Miyazaki se dévoile précocement, dans ce qui me paraît une sorte de premier jet inabouti de tout ce qui me touche dans "Le vent se lève", en tête de cette liste. En injectant une dose d'aventure supplémentaire, l'animation de celui qui n'était alors pas encore pour nous "le Maître" explore toutes les dimensions de l'image pour y organiser des ballets tantôt furieux, souvent comiques, mais visant finalement à la poésie avant toute chose. En sont le symbole Porco et Curtis, tombant enfin l'un dans les bras de l'autre, au terme de leur duel, leurs fusils enrayés et leurs gueules boursouflées.
De façon encore plus manifeste, la retraite de Porco à Milan touche aux mêmes heures troublantes que celle qu'entrevoient Jirô et Honjô, les ingénieurs japonais, lors de leur visite dans les usines allemandes : derrière les silhouettes d'agents en chapeaux et manteaux courant dans la rue, on peut clairement entendre le "bruit des bottes" de la fin des années 30, encore qu'annoncé avec une grande discrétion.

Une grande variété de thèmes est évoquée dans "Porco Rosso", mais toujours simplement effleurée sous la couverture d'une histoire de sentiments jeunes ou résignés, mais toujours tournés vers la mélancolie.


Découvert en juillet 2017, revu en septembre 2021.

Le Voyage de Chihiro
8.4
14.

Le Voyage de Chihiro (2001)

Sen to Chihiro no Kamikakushi

2 h 05 min. Sortie : 10 avril 2002 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Verv20 a mis 7/10.

Annotation :

Déçu lors d'une première projection, deux ans plus tard, Chihiro a toujours un peu de mal à m'emmener dans son voyage dans l'imaginaire poétique de Miyazaki. La faute peut-être à un manque d'ancrage, ce dépaysement soudain qui me saisit pourtant entièrement au début et à la fin du film, et aussi dans les moments de flottement où Chihiro se souvient qu'elle est dans une sorte de rêve. Peut-être que le tout-rêve brouille ce que je parviens à lire, qui rend par ailleurs le style de "Kiki la petite sorcière", ou encore avec une plus grande subtilité, celui de "Le vent se lève", si inoubliables.
Et pourtant le film fournit des images marquantes à profusion, des figures à la fois entraînantes et terrifiantes... un vrai rêve d'enfant, où le sérieux du "il faut grandir" – qui sonne tellement différemment aux oreilles des adultes – fuse dans les fantaisies d'un autre monde.

Mes impressions sont très incertaines, car je suis à la fois convaincu que Chihiro est à la fois brillant dans sa capacité à trancher dans nos attentions, à casser le rythme fluide de l'habitude pour frayer un chemin au plus fort de l'imaginaire. Mais ses "ruptures", je les sens parfois comme des ratés, des moments de flottement et de nudité peu compréhensibles, qui déséquilibrent parfois ce film, et soulignent les fragilités de sa cohérence...


Découvert en salle au mois de juin 2018, revu chez moi en octobre 2020.

Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs
7.1
15.

Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs (2010)

Karigurashi no Arrietty

1 h 34 min. Sortie : 12 janvier 2011 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hiromasa Yonebayashi

Verv20 a mis 5/10.

Annotation :

L'abondance d'attentions minutieuses portées sur le dessin et la composition sonore dont fait part "Arrietty" est impressionnant, et, dépaysé aussi par la veine européenne des décors, j'ai souvent eu cette sensation agréable de ne plus savoir d'où venait ce film, d'être doucement bousculé dans mes attentes intuitives face à un dessin animé du Studio Ghibli.

Malheureusement, aussi fouillée la délicatesse des dessinateurs puisse-t-elle être, il apparaît vite que sous la vivacité des couleurs, le fond est fade, ou plat, du moins. Alors que Totoro est le dessin animé pour enfant par excellence mais qu'on saura toujours y trouver quelque chose pour éclairer un regard plus adulte sur, justement, la magie de l'enfance, Arrietty est bel et bien un film pour les jeunes, mais qui aborde cet âge sous ses seuls aspects de fragilité et d'éducation.
Exit le fantastique magique qui ne livre pas son sens au premier regard, qui peut même parfois faire peur : Arrietty, c'est l'aventure pleine d'action, et seulement de ça, d'une adolescente belle forte polie et sûre d'elle, idéale et sans texture particulière...


Vu en février 2020.

Verv20

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