Les meilleurs films sur l'adolescence selon Fwankifaël

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Punchy et bienveillant, ce premier film (très court !) d'Anna Rose Holmer explore une question intrigante et relativement inexplorée : celle de la puissance de la psyché et du mimétisme dans l'appartenance au groupe sous l'aspect des rites initiatiques. ça a l'air très compliqué comme ça, mais j'en dis pas plus pour pas spoiler. Royalty Hightower et Da'Sean Minor sont remarquables (voir critique)

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L'émancipation vis à vis des clichés du genre, d'une classe sociale, des projets d'un père. Un arbitrage entre rêve et devoir, entre posture sociale et accomplissement de soi, entre ses propres désirs et ses propres contraintes. Le courage de Billy résidant non pas dans ce combat, que chaque ado mène dans sa vie, mais dans le choix de son issue car trop peu, paradoxalement, ont le courage de vivre leur vie.

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Une analyse dérangeante sur les injonctions contradictoires dont on assomme les jeunes filles, entre piété et hypersexualisation. Deux mêmes faces d'une même chape, le patriarcat qui n'aime ses femmes que sages ou trainées.

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La jeunesse comme on l'a rarement disséquée, profondément inégalitaire, irrémédiablement variée mais traversée par les mêmes angoisses pour l'avenir et crispée par les mêmes figures si peu émancipatrices que sont, finalement, les parents.

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Cliché perturbant et politiquement incorrect d'une jeunesse en proie aux démons que l'âge adulte lui a insidieusement transposés et qu'elle s'approprie par désir de grandir : culte du corps, hyper sexualisation, idéologie, culte de la violence. GVS nous le montre : le ver du fruit viendrait de la perte de notre innocence en grandissant.

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A vouloir grandir trop vite on oublie ce que l'enfance a de bon. Un film autant pour les jeunes enfants que pour les adulescents que nous sommes et qui contrairement à nos aînés, percevons les qualités de l'insouciance et de l'amusement, ce que peut avoir de réconfortant de se réfugier dans un monde supposé enfantin - sans trop en abuser.

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Plus qu'un film sur l'adolescence, un film sur une époque où la liberté gonfle les cœurs et les valeurs d'une jeunesse sous emprise insidieuse. Un formidable portrait de l'engagement à l'adolescence, de la passion simple et du combat.

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L'adolescence dans sa réalité la plus triviale. Pas l'aspect le plus intéressant (parce que le plus cliché) qu'on puisse étudier, mais aussi celui qu'on se refuse à étudier justement à cause de sa trivialité. L'adolescence c'est pas que le sexe et les parents mais c'est beaucoup de ça, et c'est rarement aussi "glamour" que dans "Jeune et jolie" de François Ozon qui, a mon avis, est passé à côté de son sujet.