Les meilleurs jeux Zelda selon Moriaca_Valhalla

Annotation :

Lui, je ne l'attendais pas spécialement, déçu par son non moins sympathique prédécesseur : Skyward Sword.
Ah quel erreur !
Il m'as mis quelques violentes claques bien placées, là où je m'y attendais le moins.
Et cette gargantuesque Aventure (avec un grand "A", mais oui), fut un véritable plaisir à parcourir. Son Game design, sa DA et son Level design, notamment, sont craftés avec une rare intelligence. À ce demander même comment Nintendo à pu produire pareil jeu, tant le travail accompli est impressionnant.
Cependant c'est un jeu non sans défaut. Et j'aimerais revenir dessus un de ces jours, à travers une critique. En attendant je vous renvoie vers la critique du splendide Joseph Anderson (anglophobe, s'abstenir) :
https://www.youtube.com/watch?v=T15-xfUr8z4

Je ne suis pas d'accord à 100% avec lui, notamment sur des points de gameplay et de scénars. Mais dans l'ensemble, il résume bien mon ressenti.

Mais si Breath of the Wild mérite l'extrême note de 10/10, malgré certaines carences, c'est parce que je pense sincèrement, qu'il y a un avant Breath of the Wild et un après Breath of the Wild.
Pierre angulaire du jeu vidéo, petite révolution, on ne pensera plus la conception de jeux vidéo de la même manière, en particulier dans la manière d'articuler l'open-world.

J'ai hâte de voir qui proposera mieux.

Annotation :

Un point que j'aime dans les jeux vidéos ou les films, c'est les structures avec un hub. C'est-à-dire, une ville unique, où gravitent autour exclusivement des donjons divers et variés.
Les dungeon-RPGs sont les grands représentants de cette architecture.
Mais au final, à part peut-être pour la licence Persona, en particulier pour Persona 4 Golden et sa ville d'Inaba, ce lieu central au monde mis en place, ne devient jamais vraiment iconique au sein du récit.
C'est juste une zone fade, servant à restocker son équipement, sauvegarder, prendre des quêtes et bablater vite fait du beau temps avec des PNJs peu intéressants. L'histoire, s'il y en a une, se raconte dans les donjons.

Majora's Mask, lui, arrive à créer cette "ville-personnage", à travers ses habitants étranges et cette ambiance mystique. Elle suit les aventures de ce Link perdu, aux portes de la mort et du temps, en lui proposant un foyer.
Même si on ressent une certain rejet : Link n'y trouve pas réellement sa place. Malgré cela, c'est bien dans la Clock Town où son épopée prendra fin. Car on le sait bien, la légende veut qu'il ne retourne pas en Hyrule.

Et c'est pour ça que j'adore ce Zelda.
Outre les qualités évidentes de gameplay, ce n'est pas un dungeon-RPG à proprement parler. Il n'en prend que le squelette et c'est avant tout un jeu d'action aventure. Pourtant, il transforme le hub, le matérialise et lui donne vie. Et c'est une mécanique très intéressante, que cela soit d'un aspect narratif ou de gameplay. Même les dungeon-RPGs, porte-étendards de cette caractéristique, ne savent correctement l'exploiter, pour au final reléguer ce pauvre hub à un rôle obscur vite oublié.