Les meilleurs livres de fantasy selon Stalacyn

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Le Temps du Mépris marque un tournant assez net dans la Saga du Sorceleur. Si j'ai adoré le Dernier Vœu, L'Épée de Providence et le Sang des Elfes, c'est véritablement ce livre qui m'a donné envie de connaître la suite de l'histoire. Premier sans la moindre hésitation.

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La Fille du Roi des Elfes est un livre tout particulier puisque je l'ai lu au départ pour me renseigner sur ce mystérieux auteur qu'on nomme Lord Dunsany (alors qu'il s'appelle Edward John Moreton Drax Plunkett, 18e Baron de Dunsany !).
Dunsany, c'est la base de la Fantasy, et pourtant en le lisant on se rend compte qu'il n'a de cesse d'en démonter les clichés. La Horde des Gibbelins est un parfait exemple (une nouvelle courte que j'enjoins tout amateur de fantasy à découvrir), mais c'est vraiment dans La Fille du Roi des Elfes qu'on peut apprécier pleinement le talent de Dunsany : c'est l'aboutissement de son univers et de son style, la présentation d'une longue histoire dans un format court, dépourvu de fioritures inutiles.
Un ouvrage pour toute l’œuvre de l'auteur : je recommande chaudement ses nouvelles et les Dieux de Pegana.

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Les Reliques de la Mort (qui étaient encore "The Deathly Hallows" lorsque je l'ai lu)... Ce livre marque la magnifique saga de Rowling. A vrai dire, j'ai apprécié toute son œuvre (tout Harry Potter, plutôt), mais Les Reliques de la Mort est le seul livre que j'ai relu plus de deux fois. Un manque ? Une envie d'avoir une suite, peut-être ? Je n'en sais rien, quoi qu'il en soit, je l'ai aimé.

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Bilbon le Hobbit fut ma découverte de Tolkien. J'ai longtemps hésité à lire cet auteur, principalement à cause des nombreux fans qui se laissaient trop facilement emporter par l'univers de la Terre du Milieu.
En entendant parler du premier film (et surtout en voyant les nouvelles éditions aux si belles couvertures), j'ai eu envie de lire ce livre. Ce que j'ai fait. Ce que je n'ai pas regretté. Suivirent les trois tomes du Seigneur des Anneaux et maintenant le Silmarillion (qui s'annonce encore meilleur que le reste).
Malgré tout, c'est Tolkien lui-même (ainsi que la façon dont il a créé son univers) qui m'a fasciné plutôt que ses histoires. C'est pourquoi il n'arrive qu'en quatrième position.

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J'ai lu l'Élue, je l'ai élu. Quota de vannes pourries : check. L'Élue n'a peut-être pas vraiment sa place parmi les livres de Fantasy, mais je me permet de l'y mettre tout de même : pas besoin de faire de la High Fantasy pour se retrouver ici ! Bref, l'Élue est une histoire que j'ai lu étant jeune (peut-être même l'une des toutes premières), et que j'ai adoré pour le style de l'écrivaine, et l'originalité de l'univers.
Un choix sentimental, peut-être.

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The Woman Who Rides Like A Man (que je n'ai jamais lu dans sa version traduite), est unique au sein des histoires de Tamora Pierce : elle nous fait découvrir l'univers des Bazhirs, et surtout transforme son personnage, Alanna : ce n'est plus cette enfant belliqueuse, naïve et passionnée de récits chevaleresques, le personnage devient enfin adulte.
Cela va sans dire, il vaut mieux lire tout le Chant de la Lionne pour apprécier ce récit.

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Au moment où j'ai commencé à lire le Chevalier Errant et l'Épée Lige, j'avais déjà fini tous les livres sortis de la saga du Trône de Fer. Je le regrette un peu, car un clin d’œil est fait au Chevalier Errant dans l'un des tomes de la saga principale.
Ce petit livre porte deux histoires courtes, et c'est le détail qui m'a plu. Loin de constituer, comme les histoires habituelles de Martin, des pavés présentant un demi-millier de personnages, ces récits nous parlent d'une poignée de personnages.
Plus digeste que le Trône de Fer, plus uni dans le style, et surtout : pas aussi mal traduit !

Annotation :

A la vérité, je n'ai pas aimé la Belgariade. Si le premier livre annonçait de belles choses, l'auteur montre progressivement qu'il a plus envie de montrer son univers que de raconter une histoire.
La trame principale n'est pas particulièrement intéressante, les personnages se transforment peu à peu en clichés, les merveilles deviennent grossièretés...
Pourquoi l'avoir mis ici, alors ? Simplement parce que le personnage de Ce'Nedra me plaît, et que cette petite princepeste m'a donné envie de continuer cette série jusqu'à la fin. La Tour des Maléfice révèle un personnage aux motivations douteuses... mais qui séduit dans sa façon de réaliser ses ambitions.
Pourquoi avoir mis ici un livre que je n'aime pas particulièrement ? Parce qu'il donne de l'intérêt à ceux qui l'ont précédé. Si Eddings avait fait preuve d'un peu moins d'amateurisme, cette saga serait probablement une de mes préférées.

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La Chanson de Roland, ce n'est pas de la fantasy ! Me dira-t-on. Ne vous étonnez pas alors de me voir dresser le majeur : si, la Chanson de Geste est la fantasy à l'ancienne, plus proche des codes des sagas antiques que nos récits modernes, mais toutefois marquée par tout ce qui fait la fantasy.
Roland est preux, Olivier est sage... Une histoire à la fin originale, en plus d'être un témoignage d'une littérature passée dont la connaissance des codes se perdent. La matière de France, c'est bon, mangez-en.

Annotation :

Un des livres dont je n'ai jamais lu la (les) suite(s). L'amulette de Samarcande n'a pas été le meilleur bouquin que j'aie lu, mais l'univers est original : et pourquoi, au lieu d'être les bras droits des rois, les mages ne seraient-ils pas plutôt les maîtres ?
La Plèbe, les Moldus... l'histoire m'a plu, et pourtant elle ressemblait plus à une introduction qu'un véritable livre. D'accord, une longue introduction. Toujours est-il que c'était bon et ça mérite une petite dixième place, car le but de cette liste est somme toute de faire découvrir des auteurs et leurs créations !