Les meilleurs morceaux de Rammstein selon ALL-IS- WRIGHT!

Annotation :

"Wir teilen Zimmer und das Bett"

Till Lindemann, iconique chanteur de Rammstein, prononce ces paroles d'un air innocent, presque timide. Et pourtant la chanson en question est directement perçue comme toute autre, à la simple lecture des paroles. Car dans chaque imaginaire propre aux différentes chansons de Rammstein, plusieurs formes prennent place pour former un tout complexe, musicalement puissant grâce à l'instrumental et en même temps grâce à cette voix puissante, implacable, voire tonitruante (les refrains de "Morgenstern" et de "Steim um Steim" sont de très bons exemples) de Till amplifie le tout pour former l'air de la chanson.

L'air de "Spiel mit mir", nourrit de sublimes paroles, se trouve être entre deux pôles : entre souffrance ("Dem Brüderlein schmerzt die Hand") liée au petit frère et la jouissance ("Der Bruder hilft mir dann und wann
Damit ich schlafen kann") que se procure le grand frère, alors que son cadet lui secoue le "feuillage de l'arbre".

On peut aussi voir cette chanson comme un véritable problème familial, voire de société, l'auteur impliquant directement les parents pour terminer ses refrains.

Une chanson sur l'envie sexuelle dès le plus jeune âge, atmosphère morbide et paroles aussi terribles que cruelles. C'est du pur et du grand(iose) Rammstein.
Ma préférée.

Annotation :

C'est un compte à rebours. Seconde après seconde, alors que les flammes font leur apparition sur la scène, c'est sur le ring que ça se passe lorsqu'on laisse dérouler sous nos yeux les paroles. Ou le combattant vedette, représenté par le Soleil, qui écrase une énième fois l'un de ses adversaires.

Bien-sûr Lindemann ne se contente pas de parler de cela : il commente aussi, tel un présentateur, l'heure de gloire d'une personnalité présente sur le devant du ring tout cela grâce à ses poings.

Ce qui me plaît autant dans cette chanson c'est l'usage du temps, de ce temps qui s'écoule et qui revient s'écouler le temps d'un refrain, qu'on peut imaginer être un match disputé par le Soleil.

Il gagne tout le temps, alors il se passe toujours la même chose, sauf que la gueule défoncée sous ses poings est toujours différente, elle.

Les paroles en dehors des refrains sont, elles, comme des leçons de morale balancées à la gueule du boxeur novice sans beaucoup d'expérience et qui, par malheur, aurait parlé de son rêve d'affronter la star (ou ce Soleil qui brûle toujours plus) mais qui se ferait engueulé par un coach sévère.

La chanson s'attaque à plusieurs atmosphères, elle est comme étendue sur plusieurs environnements et comportements, voire plusieurs étoiles vu que l'on parle ici du Soleil.