Les meilleurs morceaux sur la solitude selon K1ng cr1mson

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on entend ce morceau à un moment du jeu où l'on arrive sur les ruines millénaires d'un vaisseau spatial au milieu d'un désert qui n'est pas sans rappeler Arrakis... c'est un réarrangement du thème principal du jeu, The Place I'll Return to... et franchement quand on entend ça, il y a le vent qui siffle entre les pierres, l'écho des pas sur les falaises vides de l'étroit défilé dans lequel le héros évolue, tout ça résonne terriblement avec la solitude latente qui sommeille au fond de l'âme

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ici comme le morceau œilvert, le désert est en toile de fond, et le sentiment éprouvé reste similaire, bien que cela se ressente surtout sur le milieu du morceau, la partie planante. Il faut attendre et passer l'introduction du morceau pour s'en apercevoir... le titre est tiré d'un roman dont la traduction française est "un thé au Sahara", n'importe comment ne me demandez pas pourquoi mais Solitude et Désert sont deux thèmes intimement liés dans mon inconscient... les dunes, le grand Erg, les Dust devils ("diables de poussière" en québécois)

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alors là plus n'est question de désert, mais de trip-hop/ambient et d'amour... car comme sur un morceau déjà entendu (Astrud Gilberto) : "Love is the saddest thing when it goes away"

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comment ne pas évoquer ce morceau... la légende raconte que Sylvian l'a composé pour Fripp, qui venait tout juste de perdre sa mère, et le résultat est poignant. Que reste t-il lorsque tous les êtres chers sont partis ? pour ainsi dire les seuls à nous témoigner de l'amour inconditionnel ? s'il n'y a personne d'autre avec qui partager un tel amour, eh bien, il ne reste que la poussière et le vent sec qui souffle sur le cœur

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alors là il faut le contexte : dans le jeu, le héros vient d'être transporté malgré lui dans le futur et il atterrit dans les ruines d'un temple lugubre semi-englouti au milieu de l'océan, ambiance R'lyeh là où dort Ctuhlu... et c'est sombre comme morceau, ça colle parfaitement à la situation du pauvre gars qui se retrouve totalement perdu, déboussolé, tout seul, et qui doit errer dans ce lieu désolé... ce morceau enchaîne ensuite sur un 2ème qui convient bien également

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la suite de Creep mais là ce n'est plus la peur qui l'emporte, mais la tristesse... tristesse alors que le héros réalise qu'il ne peut pas retourner chez lui, que c'est sans retour, sans espoir... d'ailleurs normalement le titre de ce morceau ce n'est pas "Out of the frying pan" mais "No Dream no Hope", ça en dit long

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dans ce morceau c'est comme le temps lui-même qui est suspendu, créant une atmosphère propice à l'introspection, loin du brouhaha perpétuel de l'humanité et de ses platitudes... ici c'est plus d'isolement volontaire dont il est question plutôt que de solitude, mais l'état d'esprit reste similaire malgré tout

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ambient triste qui renvoie à nos vieux souvenirs, tous les bons moments passés autrefois et perdus dans les brumes du temps : des éclats de rire, des sourires, des après-midi ensoleillées... bref un morceau doux-amer qui appuie là où ça fait mal et qui rappelle que définitivement, rien n'est acquis dans l'existence

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bon ben le titre parle de lui-même... d'autant plus que c'est interprété par des chanteurs mongols, direct il y a les images qui s'imposent d'elle même : le vent qui souffle sur les steppes désolées, les toiles des yourtes qui claquent, les bêlements des chèvres,...

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Comment ne pas citer ce morceau... Peter Gabriel a composé cette soundtrack pour le film Passion, toujours pas visionné de mon côté mais qui en gros retrace les derniers instants de Jésus sur la croix avec toute sa vie qui défile devant ses yeux, et à mon humble avis si c’est pas de la grande solitude qu’il a ressenti à ce moment là je vois pas trop ce que ça aurait pu être d’autre. Alors inutile de préciser qu’avec l’assortiment de l’espèce de duduk arménien et des percussions tribales, on est instantanément projeté dans le désert jordanien : une fois de plus quelle meilleure toile de fond pour un homme en proie à la plus profonde solitude ?