Pochette catastrophique mais qui a au moins le mérite de parfaitement illustrer le côté ringard dans lequel s’est drapé la musique du Bonhomme depuis quelques années.
Après 2 ou 3 albums vraiment très bons la qualité des chansons de Bénabar n’a jamais cessé de descendre.
Les disques précédents n’étaient jamais, ou presque, complètement mauvais, mais la musique était devenu tellement pauvre, que petit à petit les compositions s’enfonçaient dans les sables mouvants.Des textes vraiment forts auraient pu sauver l’affaire, hélas ils n’étaient bien souvent qu’une pâle copie de ce qu’il avait déjà fait.
Bénabar faisait du Bénabar, et de moins en moins bien..
J’attendais donc avec une certaine impatience le nouveau disque, après 4 ans d’absence.
Bénabar disait que ce temps lui semblait nécessaire pour réfléchir à la suite. Il avait même embauché un producteur qui devait le pousser dans ses retranchements pour trouver ce fameux second souffle qui manquait tant à ses dernières productions.
Résultat?
Un tour pour rien.
Les textes sont toujours d’un niveau correct mais tellement redondants avec ses autres disques qu’ils en perdent presque tout intérêt.
La musique, quand à elle, patauge dans la rigole de la variété bas de gamme. Des mélodies bateaux sur des arrangements vaseux, un naufrage (presque) total..
Au final ce disque s’écoute comme une bande passante, en faisant autre chose.
Dommage, le talent de Bénabar mériterait mieux que cet album.