Father, Son, Holy Ghost
7.2
Father, Son, Holy Ghost

Album de Girls (2011)

Grand minet devant l'éternel, freluquet aux émois démesurés, Christopher Owens s'étoffe de disque en disque, son timbre de crooner larmoyant toujours soutenu sans relâche par les soins magnifiques de Chet “JR” White. Le EP magistral de l'an passé, Broken Dreams Club (2010), ce petit trésor de générosité et de malice mélodique, était en fait une œuvre de transition : celle d'un groupe qui découvrait les immenses possibilités de son talent alliés aux moyens d'un relatif succès, mais aussi et surtout celle d'un songwriter qui se bâtissait une longévité après un premier Album (2009) à l'immédiateté passionnée. Ce deuxième LP vient ainsi asseoir ce besoin existentiel de s'établir dans la durée, et livre, en cinquante minutes d'éloquence mélodieuse, une prouesse musicale fantastique. On ne cache pas qu'elle apparaît un brin surprenante à la première écoute : déconcertant par une variété assumée (ce hard rock incandescent de Die qui surgit en troisième position, entre deux bluettes pop enflammées) et par des cassures de rythmes audacieuses (le tempo s'étire inexorablement sur la fin), le disque ne s'en révèle que plus fabuleux au fil des écoutes, dès lors que sa sève se dévoile. La pochette parle pour elle-même. En affichant sans concessions ses slogans romantiques, c'est autour de Christopher et de sa voix que se construit l'album, autour de ses états d'âme et ses amours naïves. Chacune de ses phrases est un cri du cœur, chacun de ses vers vient des tripes et se dénude avec la sincérité des ingénus. S'il est miné d'angoisse (Die), s'il pleure son besoin d'être aimé (Vomit), il clame néanmoins son amour pour la terre entière, et tout le monde en reçoit plus que sa part : sa mère (My Ma, Honey Bunny), ses idylles diverses, imaginaires ou réelles (Alex, Jamie Marie), ses fans de toujours (Magic). Chantant littéralement avec son âme, Owens est avant tout un chanteur soul : on l'avait entraperçu sur Broken Dreams Club, c'est désormais manifeste ici, avec des digressions sublimes comme Love Like A River, R&B plus vrai que nature droit sorti des sixties. Car si les émotions sont si percutantes, c'est surtout parce qu'elles sont épaulées par une musique au millimètre, impeccable de précision et de justesse. On pourrait énumérer sans fin les dizaines de détails qui font mouche : la parenthèse alanguie au beau milieu de l'ouverture de Honey Bunny, la mélancolie tissée d'or fin de Saying I Love You et ses guitares qui se répandent en pizzicati (profitons-en au passage pour rendre hommage à la contribution de ciseleur hors pair du guitariste John Anderson, véritable Maurice Deebank des temps modernes), les chœurs féminins à la couleur terriblement Motown (My Ma, Vomit), sans oublier, bien sûr, ce parfait orgue Hammond qui s’impose lorsque les compositions prennent de l’ampleur (Jamie Marie). Car il est question d’ampleur ici : le groupe déborde d’ambition, qui éclate le temps de deux sommets. Le premier, Alex, transforme l’essai du démarrage en trombe opéré par Honey Bunny. Tube FM assuré si la radio se préoccupait d’indie rock véritablement sensible, ses mélodies et sa poésie évidente touchent dans le mille : quand les arpèges déboulent, c’est aussi beau et taillé pour les foules que le  R.E.M. des débuts, rien de moins. Le second, Vomit, climax ultime, commence par quelques accords malingres égrenés sur un chant maladif, strié d'explosions soudaines, conjuguant tour à tour prestance implacable à la Suede et explosions bruitistes. Alors qu'on en reste tout pantelant, surgit le miracle, comme un rêve mouillé de Lawrence : feltienne à mourir, la guitare s'allie à l'orgue, s'élève doucement au-dessus des atermoiements de Christopher Owens, tandis que, portée par d'amples chœurs, une soliste gospel s'impose en flamboyant point final. Condensée en six minutes, se dévoile toute la majesté de Girls : l'amour et la grandeur, le classicisme à l'américaine allié à la préciosité britannique, la délicatesse des grands espaces. (magic)
"On était des branleurs avant de se rencontrer… On se contentait de sortir et de se soûler tous les soirs. La ville de San Francisco est faite pour ce genre de vie. Même les vieux ne peuvent pas vous le reprocher parce qu’ils faisaient exactement la même chose dans les années 60.” Les mots sont de Christopher Owens et JR White, deux Californiens réunis depuis quelques années au sein du groupe de pop portant le meilleur nom de l’histoire de la pop : Girls. Et des filles, il y en a eu, forcément, dans l’histoire du duo. C’est ainsi après le départ de la petite amie de Christopher que ce dernier a trouvé l’inspiration pour Father, Son, Holy Ghost, le deuxième disque du groupe qui paraît cette semaine. Un disque qui aurait aussi pu s’appeler “Chabadabada”, tant ses chansons évoquent les coeurs brisés, les nouveaux départs et les mots d’amour. Californie et Floride, même combat : Girls est un groupe pareil aux Drums, oscillant sans cesse entre ombre et lumière, aimant soigner son spleen à la lumière du soleil, paumer ses mélodies pop dans des digressions rock plus sauvages. Une dualité que le duo doit certainement au drôle de parcours de Christopher : le jeune homme a été élevé au sein du cercle ultrareligieux Children of God avant d’envoyer tout valser à 16 ans. Avec en poche seulement de quoi s’acheter une guitare, il plaque alors ses parents pour rejoindre sa soeur à Amarillo, au Texas. Il y intègre les milieux punk et hardcore, puis s’installe à San Francisco où il collabore avec le foufou Ariel Pink et croise, enfin, la route de JR White. Les deux jeunes hommes deviennent si proches qu’ils iront jusqu’à casser le mur séparant les chambres de leur appartement commun – sacrés boys, ces Girls. Un premier album, très savamment intitulé Album, se charge ensuite de dévoiler au grand monde la recette irrésistible de la paire : guitares comateuses, mélancolie éclatante, romantisme patraque, choeurs rétros. Quelques mois plus tard, le groupe remet le couvert avec un maxi tire-larmes Broken Dreams Club, auquel succède aujourd’hui le brillant Father, Son, Holy Ghost. Soyons heureux, en effet : Girls continue ici de faire du bien aux oreilles et aux coeurs. Languide et ronde, la pop des Californiens est un câlin, qui rappelle, par moments, les douces étreintes des regrettés The Thrills (Saying I Love You, Just a Song). Elle n’a pas toujours la patate pour autant : “My Heart is broken and it’s so hard to feel alone”, chante Christopher sur My Ma, avant d’enchaîner avec un tempétueux et sauvage Vomit. La force de Girls est sans doute là, dans cette façon de faire se succéder couplets langoureux et solos tranchants, de faire cohabiter choeurs amoureux et distorsions crasseuses, parenthèses acoustiques et orgues transis. Si les bons disques se vendaient encore, Christopher ne devrait plus se sentir seul très longtemps. (inrocks)
Non pas qu’on soit forcément fortes têtes, mais on maintient que le premier album de Girls sorti en 2009 n’était définitivement pas la bombe indie rock annoncée et ardemment défendue par quelques médias influents. Trop inégal, trop plat, on en retient aujourd’hui qu’une poignée de titres (”Lust For Life”, “Laura”, “Hellhole Ratrace”…) qui aura totalement fait de l’ombre au reste du disque. Deux ans plus tard, le duo san franciscain a donc l’occasion de tenir définitivement toutes ses promesses, et faire de ce “Father, Son, Holy Ghost” un disque susceptible de faire l’unanimité. Ou presque. Bien calé sur les rails de son Ep “Broken Dreams Club” paru l’an dernier, Girls affiche ainsi des compositions nettement plus abouties que leurs ainées. Du coup, tout naturellement, les deux parviennent à exploiter profondément leurs talents respectifs, et en tirer une cohérente diversité qui pousse sans peine l’auditeur jusqu’à la dernière minute de ce nouvel opus. Même en le faisant passer par de longs morceaux finalement plus digestes qu’on l’aurait cru avant de s’y attaquer (”Forgiveness”). Car en 2011 toujours, alors qu’aucun titre ne prend vraiment le pas sur l’autre, Girls affute un indie rock parfois burné (notamment ce “Die” riche en riffs avant qu’il s’effondre mollement), plus souvent aux humeurs changeantes (l’entame “Honey Bunny”), tout en s’offrant quelques écarts pop que les inconditionnels du genre sauront apprécier (”Alex”, “Magic”, “Saying I Love You”). Mais c’est bien ailleurs qu’il faut aller chercher toute la sève de ce “Father, Son, Holy Ghost”: dans cette mélancolie imbibant plusieurs titres révélant un Christopher Owens aussi bon guitariste que chanteur, tirant les ficelles de l’émotion aussi facilement qu’il dégaine des soli tel un humble guitar-hero. C’est pour cela que le touchant “My Ma”, l’électrique single “Vomit” aux sursauts soudains, le folk de “Just a Song”, le croonesque “Love Like a River” ou le minimal “Jamie Marie” incarnent au mieux le Girls version 2011. Celui ou les influences psyché font un pas en arrière pour mieux laisser le blues et le surf rock soigner ce contraste permanent entre beauté et souffrance palpable. Désormais, le duo parvient brillamment à faire du neuf avec du vieux, chose dont seuls sont finalement capables ceux qui ont indéniablement gagné en âme… (mowno)


Revoilà donc les jolis garçons de Girls. Viendraient-ils à nouveau câliner nos oreilles avec leurs chansons qui sentent bon le sable chaud et les atmosphères estivales ? Une aubaine, pense-t-on, tandis que les derniers signes de l’été nous filent tranquillement entre les doigts. Et bien... oui et non. Car malgré des atmosphères toujours solaires, en guise de "Lust For Life" badin ou de "Laura" rêveur, ce Father, Son, Holy Ghost parait, à bien des égards, bien plus épique et grave qu’à l’accoutumé. Évitant parfois même de justesse le creux de la vague et les abîmes de détresse. Car si les joliesses sont toujours de mise, ici le cœur gros de Christopher Owens s’apitoie cependant plus violemment tout au long de cet opus au titre biblique. Un véritable réceptacle pour les épanchements et les grands chagrins de ce gamin d’une trentaine d’années, héros malgré lui d’un improbable scénario de vie que l’on croirait emprunté à Larry Clark. Après avoir déroulé, au fil de nombreuses interviews, une histoire rocambolesque et longue comme le bras d’une enfance volée passée à l’ombre d’une communauté religieuse, Christopher préfère plutôt aujourd’hui soigner ses maux en musique. Pris en otage et contraints d’assister à l’exposition impudique de ses stigmates, nous nous trouvons alors ballotés entre des sentiments contraires face à des chansons empreintes de grâce mais aussi parfois de pas mal de pathos et de lourdeurs. Si on tombe immédiatement d’accord avec le premier titre "Honey Bunny" - convaincante cavalcade saisie à point et joliment hoquetée par notre chanteur de charme, "Die" en revanche, calme rapidement nos ardeurs. Nous qui étions déjà prêt à applaudir des deux mains, sentons perler une goutte de sueur face à cette vilaine parodie de Pink Floyd qui enchaine fissa avec une sorte de mélodie à flûte toute aussi barbante. Christopher Owens, qui avoue sans mal sa fascination pour son ami Ariel Pink, semble ici vouloir s’aventurer sur des terrains similaires qui l’égarent et l’embourbent. Si Pink possède un don inné pour marier comme personne les genres improbables, chez Owens ce type de blague peine sévèrement à fonctionner. Plus loin "Vomit", nous refera à peu près le même genre de frayeur, avec ce titre à rallonge d’une incroyable complaisance. Il y a fort à parier que le même potage servit par Axl Rose aurait probablement reçu des jets de cailloux. Mais qu’on ne se laisse pas décourager pour autant, la seconde d’après le musicien nous gratifie d’un autre titre "Saying I Love You" que l’on dirait hérité des Byrds et qui lui va bien mieux au teint. Le titre suivant "My Ma", dédicacé à sa môman et crève-cœur à souhait, tirerait les larmes à n’importe quel dur à cuir. Venant d’une tout autre personne que Christopher, ce titre frôlerait complaisamment la niaiserie. Mais le garçon est d’un naturel si bouleversant, qu’il possède ce don inné de transfigurer n’importe quelle guimauve en sucrerie tout à fait comestible. Cependant, s’il est une chose qu’on ne peut lui enlever, c’est que l’écriture s’est ici singulièrement densifiée. Tout comme la production d’ailleurs. Chœurs gospels et orgue à presque tous les étages, dissimulent alors à peine tout l’amour que porte Owens aux atmosphères luxuriantes du Poem of the River de Felt. Pour finir arrive enfin "Love Like A River" qui, malgré son déroulement sur une base Rhythm & Blues somme toute des plus classiques, est peut-être LA plus belle réussite de cet album. La voix magnifiquement "soul" d’Owens sied parfaitement à ce titre élégant et recueilli. Rien de trop ni de pas assez ici. Christopher endosse le rôle à la perfection entre Sam Cooke et Buddy Holly, nous astreignant à définitivement la boucler. Ce titre, et le suivant "Jamie Marie" qui apporte une parfaite conclusion à ce Father, Son, Holy Ghost, nous font penser que ce type n’a finalement peut-être pas besoin de tant gesticuler pour arriver à toucher juste. Si Christopher Owens se contorsionne trop souvent, sur de nombreux titres, il devrait savoir qu’il possède pourtant déjà un trésor : de l’âme et une voix. Deux arguments qui pèsent lourd dans la balance et qui devraient parfois savoir amplement se suffire à eux-même. (pinkushion)
En toute impunité, Girls vient de commettre son "Second Coming", soit la resucée en roue libre d'un premier effort porté aux nues. "Album" avait quelques bonnes chansons pour lui, et son petit charme naïf en faisait un honnête produit de consommation courante, le Kellogg's Cornflakes du rock indé à gros sentiments. Le générique était visé, comme son titre l'indiquait sans ambages. Le voilà pleinement atteint avec "Father, Son, Holy Ghost" : rien ici qui ne soit profondément, totalement éculé - et je l'écris sans haine. Les tempos lents et lourds, quasiment seuls représentés, allongent les chansons dont la durée psychologique semble multipliée par deux, d'autant que Girls aime les morceaux de bravoure à tiroirs remplis d'orgues, de chœurs et de guitares à piston ("Vomit", le bien-nommé). Ne nous plaignons pas trop, les exceptions sont atroces comme ce "Die" à la wah-wah dégoulinante d'huile de friture. Seulement voilà, "Father, Son, etc…" est un disque sincère, et il existe un monde où ce genre d'ouvrages est prisé, le nôtre. Christopher Owens a vécu des choses fort dures jadis, il chante son mal-être, grand bien lui fasse. Il faut applaudir - d'autant que rien n'est là pour détourner de sa douleur en cinémascope. A ce niveau de catharsis, on frise le tsunami. Sauvons le sauvable : "My Ma", écouté dix mille fois sous des noms divers, fait un petit quelque chose au Bambi trémulant qui sommeille en nous, peut-être justement parce que nous l'avons déjà subi dix mille fois et que nos récepteurs de paroles adolescentes sont encore en état de fonctionnement (et quand j'écris adolescent, je ne veux évidemment pas dire Arthur Rimbaud mais plutôt Ginette Poulard, 4ème C du collège Louis Aragon, à Nœud-les-Mines). Allez encore un pour la route avec "Alex", honnête copie d'un groupinet début nineties, Drop Nineteens, des Sonic Youth gentils avec une touche de shoegaze. Originalité, quand tu nous tiens… Ce serait quand même mieux si la résilience passait par les colliers de nouilles. (popnews)
On se souvient encore du premier album de Girls, pas mal de bons titres, mais aussi beaucoup d’autres en demi-teintes, un disque qui nous avait laissé comme un goût d’inachevé, comme si tout ne s’était pas joué à ce moment là, comme s’il fallait attendre un deuxième tour qui s'annonçait meilleur. C’est maintenant chose faite avec "Father, Son, Holy Ghost", sorti depuis septembre, et à l’évidence Christopher Owens et Chet White ont passé la seconde pour ce disque qui sonne comme un grand moment pop. Les trois premiers titres ont quelque chose de tellement immédiat, de tellement différent, qu’ils deviennent instantanément importants à nos oreilles. De la surf-music avec Honey Bunny, en passant par la ballade triste avec Alex, jusqu'à l’ouverture métal période 70’s de Die, Girls nous fait naviguer entre les genres, tisse une toile dont chaque nœud serait une période aisément reconnaissable de l’histoire du rock et de la pop. Le plaisir d’écoute est instantané jusqu’à un certain point où on réalise alors la complexité de ces compositions et la richesse de ces arrangements. Et puis c’est au milieu du disque que l’on trouve les deux chefs d’œuvre de "Father, Son, Holy Ghost" avec My Ma et le single Vomit, lâché dans la nature quelques semaines avant la sortie du disque, annonçant ainsi cette orfèvrerie pop et sombre à venir. Il y a là un peu de soul, un peu de folk, un peu de pop, du rock aussi, et un soupçon des guitares mélancoliques de Lawrence, le génie de Felt, Denim et Go Kart Mozart, une influence maintes fois avouée par Christopher Owens, une influence que l’on retrouve sur l’essentiel des titres de cet album. Récemment, Girls a sorti un 45-T en forme de cœur, intitulé "Lawrence", en hommage à l’ancien leader de Felt. Une belle attention que l’on aimerait revoir sur le prochain album de Girls. En attendant on réécoute, encore et encore ce qui sonne comme l’un des grands disques de cette année 2011. (indiepoprock)
bisca
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Ma cédéthèque

Créée

le 27 févr. 2022

Critique lue 2 fois

bisca

Écrit par

Critique lue 2 fois

D'autres avis sur Father, Son, Holy Ghost

Father, Son, Holy Ghost
MarcPoteaux
6

Critique de Father, Son, Holy Ghost par Marc Poteaux

Girls est un duo californien dont ce « Father, Son, Holy Ghost » est le deuxième opus. Girls, ce sont deux garçons, Christopher Owens et Chet "JR" White, qui aiment brouiller les pistes. Ici, on...

le 19 févr. 2013

1 j'aime

Father, Son, Holy Ghost
bisca
7

Critique de Father, Son, Holy Ghost par bisca

Grand minet devant l'éternel, freluquet aux émois démesurés, Christopher Owens s'étoffe de disque en disque, son timbre de crooner larmoyant toujours soutenu sans relâche par les soins magnifiques de...

le 27 févr. 2022

Father, Son, Holy Ghost
Francois-Corda
4

Critique de Father, Son, Holy Ghost par François Corda

Au sujet du dernier album de Girls, on peut lire, entre autres, que ce groupe californien porte le meilleur nom de l’histoire de la pop. Ce qui n’est pas complètement faux. Girls, les filles, et...

le 17 sept. 2018

Du même critique

Le Moujik et sa femme
bisca
7

Critique de Le Moujik et sa femme par bisca

Avec le temps, on a fini par préférer ses interviews à ses albums, ses albums à ses concerts et ses concerts à ses albums live. Et on ne croit plus, non plus, tout ce qu'il débite. On a pris sa...

le 5 avr. 2022

3 j'aime

Santa Monica ’72 (Live)
bisca
7

Critique de Santa Monica ’72 (Live) par bisca

Ça commence avec la voix du type de KMET, la radio de Santa Monica qui enregistre et diffuse ce concert de Bowie, le 20 octobre 1972. « Allez hop on va rejoindre David Bowie qui commence son concert...

le 27 févr. 2022

3 j'aime

Taormina
bisca
7

Critique de Taormina par bisca

Taormina, perle de la Méditerranée, disent les guides touristiques à propos de cette belle endormie sicilienne, bordée par le volcan Etna. Taormina, perle noire dans la discographie de Murat, dira la...

le 5 avr. 2022

2 j'aime