FOUR par Heitiare

Ne me demandez pas ce qu'il se passe avec cet album, moi-même je ne sais pas me l'expliquer. Il reste à ce jour, mon album préféré des One Direction, alors qu'il est surement le moins connu et probablement le plus déprécié. Il marque une période étrange, où on sent qu'ils veulent un peu s'échapper de la pop sucrée des 3 précédents albums, tout en voulant continuer à faire plaisir au noyau dur du fandom avec des gros titres tapageurs. Alors on a droit à un mélange étrange de styles, passant du Fleetwoodmacien "Fireproof" au gros hymne des stades "Where do broken hearts go". En conséquence, ça donne surement un album un peu bancal et déstabilisant pour ceux qui pensent encore que One Direction = "What makes you beautiful".

Le véritable coup de génie de cet album, c'est "No Control" : un thème qui a le mérite de changer des classic shits auxquels on est habitué avec les 1D (l'érection matinale, tout un programme), un refrain à vous coller au mur dont le lead est tenu par celui des 5 qui chante presque jamais ; il en a pas fallu plus pour enflammer le fandom entier. S'en suit "Fireproof" : ma chanson préférée de l'album/de toute la discographie des 1D, je pourrais littéralement écouter ce truc pendant des heures, c'est incompréhensible. On note aussi le retour d'Ed Sheeran à l'écriture, sur le seul titre "18", la plus jolie balade de l'album, toutes les autres, exceptée "Night Changes" que je qualifie de "mignonne", étant ratées. Crash également sur "Change your ticket", repompe pas discrète de The 1975 (qui n'a pas manqué de le faire savoir).

PS : j'ai été voir les One Direction en concert sur la tournée de cet album. J'y ai vécu 2h de folie pure. Mais de la bonne folie, la folie de ces jeunes filles qui ont 10 ans de moins que moi et qui vivent leur passion pour ces 4 zozos (nous avions déjà perdu Zayn à l'époque) en se foutant bien de ce qu'on peut dire d'elles.

À garder : Where do broken hearts go, Girl Almighty, 18, No Control, Fireproof, Stockholm Syndrome
À jeter : Steal my girl, Spaces, Illusion, Once in a lifetime