Il est impressionnant de voir à quel point on peut supporter les irritants divers qui pollue notre quotidien. Certaines paroles, certaines décisions, certaines injustices... Et plus souvent qu'autrement, on se les fait enfoncer dans la gueule sans dire un mot. Ils appellent ça la résilience. Moi, je nomme ce ceci un ramassis de conneries. Pour pallier à ce problème, je crois que l'on doit se trouver un refuge. Et il existe dans la musique en ce qui me concerne...

Mais pas n'importe laquelle. Dans mon cas, j'opte pour une certaine violence. Tout récemment, j'y ajouterais si possible de la folie. L'excentricité me fascine et lorsque l'artiste pète un câble tel un schizophrène enragé, je ne sais pour quelle raison, j'y adhère. Exutoire, je suppose. Combattre la colère par la colère, la faire sortir par ou ca fait mal afin d'arriver à une catharsis qui diminuera la rage qui me sert de tête...


Il y a dans cette chanson une voix qui provoque un soubresaut de violence chez moi et la lourdeur de la musique vient assener le coup de massue qu'il me serait possible d'utiliser afin de détruire la haine qui fait son nid dans ma tête envers ce qui me fait chier de l'existence. Difficile d'expliquer pourquoi il en subsiste tant dans ma tête mais, le fait est qu'elle est bien présente. Toutefois, il y a un clash qui fait dichotomie. Je semble être un enragé si je me fie aux pensées sombres qui demeurent chaque putain de seconde. Du même coup, je sais pertinemment que je fais parti des gentils. Il y a là logique selon la psychologie jungienne qui prétend que chaque chose suppose son contraire. Cependant, il y a aussi un combat difficile à mener à terme. En étant un enragé violent, il est plus simple d'être en phase avec soi-même. Le mélange des deux contrastes pousse plutôt vers une folie qui laisse toujours le cerveau dans des tergiversations contradictoires. Mes pensées veulent t'arracher la tête mais mon coeur ( petit fragile de merde) se préoccupe de la douleur que l'autre personne pourrait ressentir. Aussitôt, le frein à main bloque la violence. Donc, toujours dans l'immobilité, ce qui devient insoutenable à la longue. A trop rester en plein milieu de la route, tôt ou tard, le camion va te ramasser la gueule...


Cette pièce est donc le fantasme inavoué de démolir quelque chose ou quelqu'un afin de faire de l'espace mentalement. Place à autre chose que le juste milieu. Il n'a visiblement plus sa place dans ma vie. Il est grand temps. Je pense, de choisir un camp. Et, malheureusement, ce ne sera pas celui de la gentillesse. J'en ai marre. Même ce bon coeur est lassé de toujours opter pour le droit chemin. Et au final, si ce n'est pas l'autre que je détruis, ce sera...


Probablement moi-même. Et c'est pour bientôt. On le sait quand les fils se touchent. Y a comme une étincelle. Avant le carnage...



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le 16 janv. 2024

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Johnny B

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