Pauvre Britney

Avec cet album, Miss Spears semble être l'incarnation d'une pop-électro surannée, datée et démodée.
Britney Spears fait malheureusement partie de ces monuments de la musique pop qui n'auront pas été en mesure de faire évoluer leur oeuvre avec les années.
Dépourvu de personnalité et de caractère, L'opus Glory lasse et agace dès les deux premières chansons. Véritable mélange du savoureux "Black-out" et du surprenant "In the Zone", l'album tente de capter à l'aide de sonorités actuelles et banales, un public qui a déjà foutu le camp depuis longtemps.
Autotuné à l'excès et beats euro dance, L'album sombre peu à peu dans le pathos installant chansons après chansons, une pauvre Britney usée et abusée sur le trône de la nullité.
La plupart des morceaux semble avoir été conçu avec un logiciel de musique basique et gratuit qu'on trouve facilement sur Internet.
"Invitation" désarçonne de sa platitude musicalité, " Make me " est un morceau vide et absolument commun.
"Clumsy" paraît être un mauvais Calvin Harris, composé un matin après une soirée plus qu'arrosée.
"Do you wanna come over" est un remix d'un remix d'un titre qui aurait vraisemblablement été audible s'il n'avait pas été autant maladroitement malaxé.
"Love me down" aurait été un tube pop/r'nb planétaire s'il était sorti quinze ans auparavant, " Better" est un hymne magnifique aux différents aboiements humains et pour finir "Coupure électrique" est une véritable insulte à la francophonie tellement le français est incompréhensible. Pour une production à plusieurs milliers de dollars, cela prouve l'aspect qualitatif du bazar.

"Glory" est un peu l'album de Clara Morgan qui s'essaye à la musique, c'est très drôle à l'écoute toutefois on a vite envie que ça se termine.
Sur cet album rien ne m'aura interpellé sauf le temps que j'ai gaspillé à l'écouter. Pourtant, Britney Spears reste pour moi, une des artistes les plus influentes de son époque et assister à cette déchéance musicale est assez déplaisant. "Glory" est une machine à fric servant à renflouer la maison Spears où la pop soignée et décapante des années 2000 a totalement déserté.