Some dance to forget

Je fais partie de ces êtres stupides dont l'image qu'un groupe donne ou une pochette d'album peuvent rebuter complètement pour écouter un album.

Eagles est un groupe connu pour le tube magique Hotel California, qui a servi de slow de mariage à mes parents donc oui j'aime bien ce morceau, je veux dire, qui peut ne pas aimer ce morceau ? Mais avec la tronche des Eagles et cette pochette que je trouve tout simplement moche, je me suis toujours attendu à un album fade de pop des années 70 que les papas écoutent avec nostalgie mais surcoté grâce à la présence du plus grand tube du groupe sur le disque. Un peu comme Brothers in Arms de Dire Straits vous voyez.

Bon et bien j'avais tout faux comme vous pouvez vous en douter. Si New Kid in Town ne me rassurait pas vraiment face à mes a prioris, la suite du disque m'a totalement enchanté. Entre le riff imparable de Life in the Fast Lane, l'orchestration magnifique de Wasted Time (Reprise), le groove rock de Victim of Love et la beauté de Try and Love Again et The Last Resort, j'étais ravi.

La production est magnifique, chaque instrument est clair et sonne parfaitement bien dans le mix, les voix sont impeccables... Et là tout de suite je comprends pourquoi ce disque est culte. Ce n'est pas juste grâce au monstre qui sert de premier morceau (quel solo et quelle émotion de manière générale !), c'est vraiment mérité.