Immortalized
6.3
Immortalized

Album de Disturbed (2015)

La recherche de cette immortalité, me propulsera au cœur d'un lieu dont même la connaissance l'ignore. Mais ce savoir envoie mon âme devant une colline légèrement creuse au milieu de laquelle se retrouve un regard percent et machiavélique avec une dentition pointu en tout point. Cette « colline » est le résultat d'un chaos sans précédant : un wasteland. Tout a débuté avec une maladie, étrangement puissante, mais un espoir est apparu. Puis une machine perverse vient nous asséner les dix milles poings. Malgré ce coup de grâce, une indestructibilité persiste aux alentours mais il suffira d'un lieu d'enfermement pour stopper le rouleau compresseur aux motifs répétés de nombreuses fois. Cinq années sont passées et un monde dévasté sans grand espoir est crée, un homme pourrait tout changer ; « The Guy » mais a-t-il trouvé son hymne pour nous emmener ?


Pour cela, il faudra convaincre cette tempête, nous nous trouvons dans son œil ; retenti une guitare, un air à la Suicidal Tendencies avec « You Can't Bring Me Down », si telle est le cas alors, nous sommes parti pour ruiner la parti de ces gens avides de pouvoir, aux contrôles multiples, comme celui des médias ; à cette peur qui en est dégagée, le changement est cet espoir, qui naît de nos peurs.


Il est enfin temps de renouer avec cette voix si particulière qu'aucun échappatoire peux oublier. Dès le début on sait que Draiman est là et il veux nous en donner pour l'attente. Son potentiel est vaste, il nous le montre avec une certaines lenteur sur les ponts de« The Vengeful One » et « The Brave And The Bold ». Alors que son flow impressionnant n'est toujours pas perdu ce que montre « Legion Of Monsters » à la façon de « Mudvayne - Dig » mais encore avec « The Brave And The Bold » ou l'introduction est aussi ressemblante ; ou encore « Never Wrong » et leur ancienne production « Decadence ». En contre parti de sa partition habituel notable sur « Immortalized », on retrouve un puissant scream sur « Never Wrong » plus une anaphore de son titre, de la mélancolie « The Sound Of Silence », mais aussi du clean avec « The Light », sans oublier la lourdeur de « Fire It Up ». On peux noter la présence par moment, d'une voix lointaine dans « Open Your Eyes ». De nombreux chants en canon par la même occasion sur « Who ».


Alors que le chant est intéressant même si les prises de risques sont peu nombreuses ; on peux dire que cela est convainquant. Mais concernant les instruments, qu'advient-il d'eux ?


Alors que la chanson de départ fait un effet, qui se poursuit sur « Immortalized », on retrouve un air de The Sorrow avec « Crossing Jordan ». Un semblant de Slipknot sur le titre phare, qui côtoie la spatial « You're Mine » en reprenant une mélodie à la Skinny Puppy. A notre que « The Light » comme « Decadence » serait parfaite dans un jeu vidéo type course-poursuite (Need For Speed), « The Brave And The Bold » avec ce semblant des débuts de Mudvayne, un début semblable à Oomph! pour « W.T.Y.H.T.H ». Une frénétique « What Are You Waiting For » et son solo plaisant. La présence d'autres instruments est la bienvenue, un piano, une guitare séche, des violons, des percussions (hors de la batterie), puis finir en façon orchestral, c'est la réussite pour « The Sound Of Silence » ; on retrouve aussi sur « F.I.U » une personne qui est entrain de se brancher à la médecine douce pour débuter la production. Alors que l'on retrouve les médias sur « Legion Of Monsters » et pour « Save Our Last Goodbye » un répondeur.


Cette diversité musical est grande, avec une pointe de « pas assez » pour quelques passages, observons les paroles de cette édition deluxe.


On retrouve sur l'ensemble de l'opus ce qui se rattache à la guerre, ses conséquences « broken », « all is forsaken », « relentless agony », « darkness », « anger coming » ou encore « kill again ».
Mais, une lueur d'espoir est là entre « our time/time of game » « legend will born » ; The Guy est là « hand of God », « dark messiah », « vengeful one ». Rappelant qu'il y a un souvenir qui persiste ce « old friend », « still remains » et cette humanité qui contrôle tout « the apocalypse must be televised […] rabid media plays their roles ». On ressent une certaines révolte et cette immense besoin de bâtir un nouveau monde différent.


Malgré ces éléments, l'album contient de (trop) nombreux remplissages, le plus flagrant c'est par rapport à « oh-oh » et « Hey/Hey » fonctionnant à la façon d'un chœur ; audible sur la chanson éponyme, « Open Your Eyes » ainsi que « Who », qui n'est autre que d'une banalité dans leur registre. On peux noter que « Open Your Eyes » est aussi rempli plus de la moitié en refrain. La monotonie de la batterie est déplaisante, pour un groupe bien entraînant ; à vouloir à tout pris mettre la guitare sur les devant. Des solos de gratte sont bon mais trop proche, notamment pour « Fire It Up ». Et une basse qui se fond trop dans la masse. On peux aussi rajouter une (trop) forte similitude entre « What Are You Wainting For » et « You're Mine ». On ne peux pas ignorer les longueurs que comportent « Who Tauhgt How To Hate », même le titre est d'une bonne longueur ; malgré la divertissante « Tyrant » c'est trop simple pour leur potentiel.


Alors que l'hiatus a duré presque cinq ans, en espérant un nouvel album du groupe après le très moyen « Asylum ». Cet opus est arrivé, la date du retour si attendu est là ; mais la qualité est encore à peaufiner, on est loin du chef-d’œuvre mais entre bonnes initiatives et petites déception à répétition sur le fil de l'écoute. Une image de couverture très proche des blockbusters du cinéma à la sauce « Transformers », on retrouve le divertissement, le spectacle mais les écoutes sont uniquement faites pour passer un bon moment, morceau par ici et d'autres par là ; aucunement en un trait.

Poustach
7
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le 18 avr. 2020

Critique lue 52 fois

Poustach

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