Kikagaku Moyo, formé en 2012 et composé de cinq membres, fait partie de mes groupes préférés. Faisant preuve d'une richesse musicale assez dingue, et pouvant nous faire danser comme des fous puis nous faire pleurer (toujours comme des fous) d'un morceau à l'autre, ils font - selon moi - partie des formations musicales les plus intrigantes, intéressantes et peut-être même les plus "importantes" de ces dernières années.
Alors, en 2022, lorsque le groupe a annoncé qu'il se séparait, ça m'a fait un choc. L'idée de ne plus avoir de nouvelles sorties de la part d'un des groupes majeurs de notre époque m'a rendu terriblement triste. Mais Kikagaku Moyo ne partent pas les mains vides : ils nous livrent une tournée mondiale, et un dernier album, Kumoyo Island, avant de partir pour de bon 10 ans après leur formation.
Et putain, quel dernier album ! Regroupant tout ce qu'ils savent faire de mieux et plus encore, Kumoyo Island, c'est pas loin de cinquante minutes de pur bonheur ! Dans la digne lignée de leur album studio précédent, Masana Temples (2018), et en tout aussi bon (peut-être même en un peu mieux), l'album enchaîne les moments dansants, jouissifs et irrésistibles (Monaka et surtout Dancing Blue...) et les moments plus calmes, doux et reposants, tristes parfois (Nap Song, Maison Silk Road...).
Chaque morceau, l'un après l'autre, surprend : Cardboard Pile et sa constante évolution jubilatoire, Field of Tiger Lilies et ses guitares imprévisibles, Yayoi, lyayoi et ses mélodies envoûtantes...
Bref, un TRÈS grand disque d'adieu pour un TRÈS grand groupe qui mériterait plus de succès et de reconnaissance tant ils sont talentueux. Merci BEAUCOUP les gars, vous allez nous manquer 😔❤🔥
Et bonne année à toutes celles et tous ceux qui liront ceci ;)