Led Zeppelin IV
8.3
Led Zeppelin IV

Album de Led Zeppelin (1971)

Né en 1991, j’aime pouvoir dire que mon enfance fut, malgré tout, marquée par des artistes comme Balavoine, Cabrel (merci Maman) ou par des groupes de renommée internationale comme les Rolling Stones, Deep Purple, et bien entendu… Led Zeppelin ! (Merci Papa !)

Je ne devais pas avoir 3 ans que je connaissais déjà par cœur Stairway to Heaven tellement je l’ai entendue jouer à la maison. J’en connais des riffs de guitare électrique, des arpèges mélodieux, des cris de Robert Plant, et j’en ai écouté des morceaux sans pour autant parvenir à les nommer. Pour cette raison, je me décide à écouter les albums de ce groupe précurseur du hard rock, commençant arbitrairement par [Led Zeppelin IV], album qui rime pour moi autant avec nostalgie que découverte.

La nostalgie du premier titre, Black Dog, qui marque l’esprit. Cette entame a cappella qui défonce, poursuivie par ce riff de guitare qui te pète littéralement à la gueule ! Ce dialogue obstiné entre Plant et Page, chant et guitare, sur fond de percussions arythmiques. Forcément, ça reste.
La nostalgie de ces morceaux bluesy, comme Rock and Roll ou Four Sticks, qui ont rythmé mon enfance. Riffs entêtants que tu te prends à fredonner sans raison alors que tu n’as pas écouté de Led Zep’ depuis bien longtemps. Parce que ça reste.
Sans oublier non plus la nostalgie de Stairway to Heaven ! Masterpiece intemporelle et une pépite progressive. Un mélange d’arpège et de flûte inoubliable, suivi d’une lente montée en puissance qui t’emmène jusqu’à ce solo final qu’on ne présente même plus. Ça aussi, ça reste.

Mais cet album, c’est aussi pour moi une découverte. Celle de cette composante plus posée, de ces mélodies acoustiques qui glissent les unes sur les autres, accompagnées des voix superposées de The Battle of Evermore, ou qui instaure cette splendide ambiance mélancolique de Going to California.
La découverte de l’étonnante When the Levee Breaks, reprise de la chanson éponyme de 1929, qui sent bon l’air chaud du Far West et qui clôt de ses 7 minutes un des albums les plus marquants du groupe.

Au final, qu’il vous évoque souvenirs d’un lointain passé ou découverte d’un mastodonte qui a traversé les âges, Led Zeppelin c’est bon, varié et équilibré, alors mangez-en !
Gilraen
9
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le 10 août 2014

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Gilraën

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