Magistral
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Nul ne pourra contester l'impact qu'a eu ce groupe et cet album en particulier dans le monde du Metal. C'est aussi le premier album de Thrash que j'ai écouté, celui qui retentissait dans mes cages à miel lors d'un voyage en Espagne avec les GUNS et BOSTON comme autres compagnons de route. Et au cours d'un week-end bien morose, j'ai décidé de me replonger avec intérêt dans la disco contrastée de METALLICA. Master Of Puppets s'inscrit dans la continuité de leurs deux précédents opus, d'ores et déjà retenus comme des classiques du genre.
Cet album à la pochette bien sombre reprend quasiment le même schéma musical que son prédécesseur Ride The Lightning, à savoir un titre d'ouverture mi-acoustique mi-électrique. Sauf qu'ici, l'énorme Battery s'impose par des sonorités fortement hispaniques en intro (tiens donc), ce qui constitue une mise en bouche aussi gouleyante qu'une bonne assiette de tapas (olé !). On retrouve aussi le fameux instrumental du doux nom d'Orion qui m'a toujours fait taper du pied (putains de riffs), porteur d'un break magique qui fait la part belle au bassiste Cliff Burton (R.I.P.). Sans oublier également la mélodique semi-ballade qu'est Welcome Home (Sanitarium).
On trouve autrement une poignée de titres bien enlevés comme le mésestimé Disposable Heroes (fût un temps où j'adorais scander le refrain de ce morceau en particulier), Leper Messiah (les guitares d'Hetfield et d'Hammett déchirent tout) ou la speederie effrénée de Damage, Inc. Du coup, The Thing That Should Not Be tombe un peu en désuétude car moins rentre-dedans que le reste du disque. Enfin, comment ne pas passer en revue ce que je considère comme l'hymne référentiel de METALLICA : Master Of Puppets, parfait du début à la fin (riffs, refrain, rythmique, tout y passe), l'accomplissement de Lars et ses potes, sans compter là encore un break sublime où la guitare d'Hammett touche les cieux. Incontournable.
Malgré tout, le culte voué à Master Of Puppets n'en fait pas pour autant mon préféré des Four Horsemen. Mais il se dégage toujours de cet album de poignants souvenirs de jeunesse (et ça, c'est pas rien).
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le 15 mars 2015
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