Critique de The Future par Bung
Sa voix, son style, sa classe. Il y a un ou deux morceaux que je n'apprécie pas (ça n'enlève rien à leur qualité) et Leonard Cohen restera un sacré chanteur, unique en son genre.
Par
le 16 août 2013
1 j'aime
Depuis les années 80, Léonard Cohen est devenu une sorte de grand paradoxe vivant, jouant de son incommensurable charisme pour s'amuser à faire des choix artistiques de plus en plus douteux. Le son dégueulasse et kitsch de "I'm Your Man" en était presque devenu offensant pour mes oreilles. Pourtant j'évite tout de même soigneusement de réécouter l'album, car je sais que je finirais inéluctablement par tomber dans les bras du crooner.
Maintenant voilà la vérité : prenez n'importe quel album de Céline Dion, remplacez la voix (et les textes, ne déconnons pas) par celle de Cohen, vous obtiendrez un chef d'oeuvre ou presque. The Future aurait presque pu être un mélange horriblement fade d'easy-listening dégoulinant et de mélodies niaises. Plus précisément : The Future EST un mélange horriblement fade d'easy-listening dégoulinant. Mais la voix du monsieur transperce tout. L'ambiance d’ascenseur se transforme d'un coup en un brouillard sombre à couper au couteau. La stupidité de Closing Time disparaît. Le pompeux Anthem devient profond et touchant. La chanson-titre qui irait pourtant parfaitement à un pot d'anniversaire dans une maison de retraite... Eh ben non. Je veux plus le croire.
Alors voilà, maintenant, Waiting For The Miracle est devenue une des plus belles chansons que je n'ai jamais écoutée.
Puis c'est tout.
Créée
le 31 mai 2015
Critique lue 704 fois
2 j'aime
D'autres avis sur The Future
Sa voix, son style, sa classe. Il y a un ou deux morceaux que je n'apprécie pas (ça n'enlève rien à leur qualité) et Leonard Cohen restera un sacré chanteur, unique en son genre.
Par
le 16 août 2013
1 j'aime
Du même critique
Pendant longtemps je crois, j'ai essayé de cacher ma véritable nature. Je ne voulais pas vraiment admettre quelque chose qui semblait contre-nature, vous savez. Je me suis fui, sûrement à cause de...
Par
le 9 août 2013
40 j'aime
36
Ce fut mon premier contact avec le groupe. Godspeed You! Black Emperor est devenu en quelque sorte les Pink Floyd des hipsters. Voilà les messies, les artistes contemplatifs au sublime son qu'il est...
Par
le 31 mars 2013
32 j'aime
8
1966, le psychédélisme s'assume pleinement. Les Beatles sortent Tomorrow Never Knows, les Byrds enregistrent Eigh Miles High et au milieu de tout cela, une petite bande de drogués prenant très au...
Par
le 8 mai 2012
30 j'aime
1