chronique écrite en 2006...


De l’importance de myspace. The Tellers est déjà un mini-phénomène alors que le duo belge n’a encore sorti aucun album. Ben et Charles ont beau n’avoir que 19 et 20 ans (des vieux comparés au Naast mais le talent en plus) leur musique est immédiatement fraîche et séduisante. Une pop-folk acoustique de vieux briscard (avec harmonica sur Turn back around ou esprit années 50 sur Girls on Russia) mais à la vivacité de jeunot qui pourra rappeler les Libertines (More) ou Girls in Hawaï version débranchée et prise de son dans la chambre. On prend un petit bol d’air sur second category et une belle tranche d’émotion sur This world joué du bout des doigts mais avec une sensibilité de seigneur. On attend la transformation sur un long format.

denizor
7
Écrit par

Créée

le 10 avr. 2017

Critique lue 63 fois

denizor

Écrit par

Critique lue 63 fois

Du même critique

Oiseaux-Tempête
denizor
8

Critique de Oiseaux-Tempête par denizor

Le monde appartient aux ambitieux et Oiseaux-Tempête ne nous propose pas un simple voyage post-rock mais une véritable Odyssée dans une musique qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Album après...

le 10 janv. 2014

13 j'aime

Pain Is Beauty
denizor
8

Critique de Pain Is Beauty par denizor

Il est amusant de voir la promo de Chelsea Wolfe ramer pour définir la musique de la demoiselle : « drone-metal-art-folk » tel est le genre-valise utilisé pour catégoriser la musique de l’Américaine...

le 28 oct. 2013

12 j'aime

After My Death
denizor
7

Psyché adolescente et autopsie d'une société

Samaria ou Poetry, le cinéma sud-coréen est hanté par les suicidées adolescentes. Nouvelle pierre à cet édifice mortifère, voici After my death, premier film de Kim Ui-Seok. Glaçant. Kyung-min, une...

le 19 nov. 2018

11 j'aime