Tim Buckley
7.3
Tim Buckley

Album de Tim Buckley (1966)

Pour beaucoup d'observateurs, le premier album studio de Tim Buckley semble assez banal en comparaison avec les futurs chefs-d'oeuvre que sont "Happy Sad", "Blue Afternoon", "Lorca" ou "Starsailor". A seulement 19 ans, le jeune Tim Buckley en est encore à balbutier sa prose et préfère se laisser guider par des musiciens en avance sur lui (Van Dyke Parks, Lee Underwood, Jack Nitzsche, James Fielder et le batteur des Mothers of Invention Billy Mundi) . Il n'en reste pas moins que cet album est proche d'une perfection toute retenue sur ces chansons-poèmes mises en musique. En fait cet album est juste beau à pleurer, un peu comme si un diamant à l'état brut avait déjà l'éclat des plus beaux joyaux. Quelques mois plus tard, Tim Buckley opérera le début de sa mue sur le plus tourmenté et extraverti "Goodbye and Hello" et s'engouffrera par la suite dans les abîmes de la tristesse et de la démesure pour ne jamais en revenir. Essentiel.
DavidMennessier
9
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le 5 déc. 2014

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