Equilibre parfait
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le 5 janv. 2015
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Il s'agit peut-être de l'album le plus sinitre et le plus amer de Neurosis. Mais, quand certains groupes (de doom par exemple) pousseraient un dépressif au suicide, Neurosis au contraire vous montre toute la beauté qu'il y a à survivre à l'adversité.
Il paraît qu'un journaliste musical ne doit pas faire de critique titre-à-titre d'un album, je vais pour ma part profiter un peu de ma liberté d'amateur.
The Doorway et Under The Surface s'enchaînent parfaitement, ils ne devraient jamais être écoutés séparément afin de ne pas rater l'émouvante transition : quand The Doorway, morceau fermé, noir, insoluble, se termine pour laisser place à un superbe riff de basse (RE - SOL - LA - FA) qui ouvre Under The surface.
The last you'll know illustre bien le côté plus calme et mélancolique de cet album (mélancolie étonnament bien transmise grâce à l'utilisation d'une ... cornemuse !), avec son passage presque jazzy ponctué d'affreux bruits qui semblent rayer la réalité. D'ailleurs, la musique de Neurosis est souvent hantée par d'étranges bruits qui ajoutent quelque chose d'onirique et d'inquiétant au tout.
Belief, morceau rythmé par une respiration démoniaque, clôt parfaitement la première partie de l'album.
Après un petit interlude, des bruits ténus et lointains, comme des chants d'animaux venus d'une dimension cauchemardesque, ouvrent le magnifique End of The Harvest.
Away, plus calme, ressemble presque à une ballade triste, malgré sa fin déchirante.
Vient enfin le morceau-titre de l'album, le plus torturé, le plus sombre, lui aussi habité de sons fascinants, plus malsains cette fois, les cris du chien infernal qui a déjà retenu notre attention sur la pochette de l'album, suivi d'un outro tragique et grandiose.
Créée
le 7 févr. 2014
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8 j'aime
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