Une phase de piano stridente , déclenche une ambiance de tension sur deux notes ... Une Trompette qui n'est pas sans rappelé un air à la Miles Davis (voire le contraire) , surgit à des Timbales en sourdine . Puis arrivent des Basses type transcendante en jonction à une Guitare hurlante (Pas loin d'un John McLaughlin ; je vous l'ai dis , on est dans le pays de Miles) . L'ouverture de l'OST est totalement Jazz . Un Uomo da Rispettare , bande son du maître Morricone , était issu du film de casse de Michael Lupo . Et disons le nettement, la musique du film dépasse (surpasse même) ce polar . C'est une œuvre qui se veut à la fois avant-gardiste et d'un jazz électrique . Il n'est pas sans rappelé son travail libre d'improvisation à son Gruppo D'improvvisazione Nuova Consonnanza . "Un Tempo Infinito " , le second titre de l'OST, couverts de bruits d'ordinateurs de plus de quatre minutes, en est l'exemple . Un Peter Gabriel avant l'heure , en soi . Puis arrive une "Suite" , totalement dédicacé à la sublime actrice Florinda Bolkan à "Prima di Lascira" s'ensuit "Florinda" . La séquence du film à la huitième minute et trente-cinquième seconde , en est l 'exemple . "Corpo Parallelo " est le même thème varié (La base d'une bande - son) , ne change pas l'ambiance tendu et sur le fil . Ça se prolonge avec L'Incarico , tout en s'enchainant sur "18 Pari", une MPB (Musique Populaire Brésilienne) . "Florinda #2" , revient en Piano ( qui n'est pas sans rappelé le début en Piano du "Vieux Fusil" de François de Roubaix en 1976, AH! ) avec des accompagnement tout en symphonie , dont on suppose que c'est synthé . L'apothéose (Apocalyptique , carrément ) interviendra à "Un Uomo da Rispettare ", neuvième et dernier titre à cette galette . Les accords dissonants et les arrangements angulaires , fait de cet œuvre la plus pure et la plus fluide qu'il est commis . "Album à neuf titres , album magique ."