Venom
6.1
Venom

Album de Bullet for My Valentine (2015)

Enfin du BFMV comme on l'attend !

Il y a certaines années qui marquent le retour de nombreuses choses et autres éléments faisant parti d'une certaine nostalgie. Et il faut dire que malgré le peu d'années de certains groupes évoluant dans le monde de la musique, le Metal reste l'un des exemples des plus flagrants.
Alors que ce jeune groupe aura fait découvrir un monde tellement vaste avec « The Poison ». Instauré une énergie conséquente avec « Scream Aim Fire » ou encore de belles mélodies avec « Fever ». On peux aussi retenir que le monde n'est pas que simplement positif, il y en a toujours quelques parties, qui sont négatives : « Temper Temper » reste le point qui a marqué l'esprit des gens sur le groupe. Malgré cela, on garde en tête le bon « The Poison » même si certaines zones de remplissages auraient pu être évité mais la qualité est au rendez-vous. Parlons peu, parlons bien ; « Venom » (en version Deluxe s'il-vous-plaît) est annoncé, les premiers titres sont largement descendu mais est-ce une partie ou la totalité de l'album qui n'est pas potable ?


Au niveau du premier aperçu, l'affiche est extrêmement soignée, pour la version simple, le blanc, cassé pour le fond, sera à l'honneur la plus totale avec peu de nuances. Tandis que, la Deluxe sera totalement noire. L'artwork est composé d'un cinq romain, au centre, avec un serpent l'entourant dans de multiples sens, tirant sa langue rouge sang ; le tout sur un fond noir cassé.


Comment commencer un album, ces dernières années sans cette intro musical et apaisante ? Et bien, BFMV ne pouvait pas s'en passer, « V » le confirme. Mais la suite, nous réserve une sacrée surprise.


Que se soit, l'instrumental de « Army Of Noise » ou encore « Pariah ». Ce qui marque une évolution, et non un retour aux sources de la bande. Une batterie toujours aussi puissante à la sauce d'une production de Killswitch Engage, un nouveau bassiste/chanteur avec un rôle majoritaire pour les multiples compositions, des guitares saturées comme on les attends et surtout comme on les savoure. Ce qui nous amène à parler du rythme de l'opus. Entre les énergiques « The Harder The Heart (The Harder It Breaks) » et « Skin » sans oublier le petit étron de la portée, la mélodieuse « You Want A Battle ? (Here's A War!) ». La diversité est fort intéressante, entre les nuances d'une chanson à une autre « Worthless » et différente de « Broken » pourtant la base rythmique est quasi identique. De plus, on peux aussi affirmer que « In Loving Memory », production fort sympathique, diffère de part son rythme musical et vocal.


Matt est toujours au commande d'une guitare, mais aussi muni de ses cordes vocales mélodiques, épaulé par le petit dernier : Jamie Mathias, digne successeur de Jason « Jay » James. Ce mélange subtile entre le parfait chant clean parfois en scream de Matt, sur le début de « No Way Out », mélangeant puissance, mélodie, charme, à l'aspect proprement violent et la puissance des screams de Jamie ; « Army Of Noise » et/ou « Playing God ». « In Loving Memory » est son introduction original, ou encore le mix simplement sympa pour « Raising Hell ».
« You Want A Battle ? (Here's A War) » joue la carte de la lourdeur rapide, mélange entre « Bittersweet Memories » et « Your Betrayal ».
Le côté du « remplissage » reproché à « The Poison » peut se montrer mais il s'agit uniquement de faire remontais cette nostalgie qui nous a subjugué de nombreuses années auparavant.


Alors, que l'on repaire les minutes jouissives, mélodiques et aussi accrocheuses ; un sans fautes est extrêmement rare, surtout avec un retour discuté, défendu et aussi méprisé. L'un des point faible c'est la sortie trop rapide de « Run For Your Life », la mélodique « Y.W.A.B ?(H'S .A.W) » qui casse trop longuement le rythme que le skeud impose sur les précédentes pistes.
Malgré ce cassage de gueule de courte durée, on obtient à côté de ça, « N.W.O » et aussi « Playing God » qui remporte la palme d'or de l'album avec sa puissance mélodique, le titre à retenir, amenais par l'accroche de « No Way Out ».
Pour finir un travail commencé, achever celui qui est maintenu, retourner le couteau contre le mal, être satisfait implique tout faire de sa plume, son médiator, sa voix. BFMV est de retour, le mauvais tour fait parti du passé, la nostalgie nous apporte un brin de modernité avec le choix et l'étude faite. Certains groupes se cherchent « Sonic Syndicate » par exemple, d'autres se forgent continuellement « Architects (UK-1) » et « While She Sleeps ». Le sans faute n'existe pas, on apprend de ses erreurs, l'expérience vient avec le travail et le temps ; ainsi Bullet sort un peu de sa bulle mais pour combien de temps encore ?

Poustach
8
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le 18 avr. 2020

Critique lue 99 fois

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