J’ai découvert Berserk par l’entremise de mon frère, qui avait acheté les deux premiers tomes par curiosité. Et je ne suis pas du tout emballé. J’accroche pas au dessin, l’histoire est obscure, le personnage n’a aucun background, … Bref je m’en désintéresse pendant plus d’un an.
Arrive le jour où je les relis. Et je me dis soudainement que l’histoire ne peut pas continuer comme ça, il doit se passer quelque chose, surtout en considérant la fin du tome deux. Alors j’achète les cinq tomes suivants. Et là… ET LA !! La claque que je me suis reçu ! je suis rapidement devenu accro ! Les dessins deviennent de plus en plus élaborés, étant à la fois magnifiques et à la fois d’une complexité rarement égalée. L’univers créé par Miura est hallucinant. Il y mélange de la culture médiévale occidentale avec des mythes provenant du monde entier. Il nous fait explorer ce monde sombre, violent et sans pitié d’une manière telle qu’on se demande ce qu’on va bien pouvoir encore croiser comme drôle de bestiole.
Mais ce que je retiens par-dessus tout dans ce seinen, c’est en premier lieu, l’humour. Certes, il n’est pas très présent, mais la présence de Puck et plus tard d‘Evarella et d’Isidro apporte une touche de légèreté à l’œuvre qui fait en sorte qu’on ne reste pas, que Guts ne reste pas bloqué à longueur de journées dans ce monde rempli d’horreurs en tout genre. Il nous permet de nous échapper, de sourire, de rire au milieu de cette histoire infernale. En deuxième lieu, et vous me voyez tous venir, le scénario est un des meilleurs que j’ai jamais pu découvrir. Tout y passe, en commençant par la mort, puis l’amitié, l’amour, la trahison, le doute, l’horreur, la haine, … Toutes les émotions qui font qu’un scénario est excellent sont là.
J’ai tendance à utiliser beaucoup de superlatifs lorsque je m’emballe, mais pour Berserk, je n’ai pas d’autres mots pour décrire cette œuvre, tellement elle est magnifique, dans tous les sens du terme !